Abritant plus de médailles d’or aux Jeux olympiques d’hiver que n’importe quelle autre nation, il n’est pas surprenant que la Norvège offre des opportunités infinies aux explorateurs à skis !
Ce que vous pouvez attendre du ski en Norvège
En tant que Britannique, je ne peux comparer ce terrain côtier à celui de ce que j’ai pu voir en Écosse. Un mélange de flancs de montagnes blancs et verts, de parois rocheuses verticales givrées et de sublimes fjords bleus se faufilant à travers les massifs.
L’exploration à ski n’est pas qu’un « idéal » en Norvège, c’est la nature pure du sport ! Il est difficile de trouver des topos dans les livres. C’est lorsque vous regardez une carte que vous pouvez découvrir de vastes terrains éloignés et sauvages. La proximité avec l’océan résulte en une météo très variable. Cela rend le manteau neigeux complexe et fascinant. Parce que les régions sont plus sauvages et reculées, il est nécessaire d’évaluer les conditions soi-même. L’autonomie est importante, non seulement pour ne pas « suivre les autres » mais également pour construire de plus belles expériences.
La prévision d’avalanche s’appelle Varsom, ce qui signifie « être prudent ». Il promeut davantage une culture «voir et partager» où les gens documentent leurs propres découvertes de la journée. Cette philosophie semble revigorer le sentiment d’aventure ; où le ski de randonnée consiste davantage à s’aventurer dans l’inconnu et à découvrir son propre parcours en montagne.
Ma plus récente expérience à ski en Norvège
Pour mon dernier voyage, je suis allé en avion de Genève à Tromsø en avril pendant 18 jours. Je suis restée dans un logement non loin de la ville. On dit que le mois d’avril est la meilleure période de l’année pour le freeride ; avec les longues journées et la quantité de neige, je peux confirmer.
Lors des journées de mauvais temps, j’ai eu l’occasion d’aller grimper dans la salle d’escalade indoor. La durée de mon séjour m’a permis de ne pas être trop pressée et d’attendre que les journées de tempête passent. Avec les orages, est venue la poudreuse. Cela signifiait que j’ai eu le luxe de skier quelques-unes des lignes les plus raides, vierges de trace. Bien sûr, il y a eu des jours où les conditions d’enneigement n’étaient pas optimales, mais avec une telle diversité, il y a une multitude d’autres alternatives à découvrir, par exemple, traverser des crêtes alpines.
Il est important de garder à l’esprit que le temps dans ce coin de l’Europe peut être assez instable et variable. J’ai appris que même lorsque le temps ne semble pas très prometteur, cela vaut la peine d’essayer, car vous pourriez être agréablement surpris ! Certains jours, il est préférable d’emporter simplement une doudoune. Ensuite, patientez que le mauvais temps passe et que les nuages s’en aillent. Vous pouvez avoir quelques minutes de visibilité dégagée pour une descente.
Vivre comme un Norvégien
La Norvège peut être un peu chère pour le skieur moyen, surtout si vous souhaitez faire un voyage plus long. Pour cette raison, j’ai choisi de dormir chez l’habitant, dans une chambre privée qu’une famille de Norvégiens louaient. Vivre avec des locaux m’a permis d’adopter le vrai mode de vie norvégien, le temps de mon séjour. J’ai même pu partager un repas avec eux pour goûter quelques-unes des spécialités scandinaves.
La langue norvégienne a un mot « Kos », prononcé « Coosh ». C’est une façon de décrire les petites joies de la vie. Pour ma part, ce mot décrit au mieux mon voyage en Norvège. Ce sont tous les petits détails du savoir-vivre dans ce pays qui créent une sensation de chaleur et de confort. La nature y est pour beaucoup aussi : les paysages sans limites pour le ski, les reflets des montagnes à couper le souffle dans l’eau, les troupeaux de rennes blancs errant dans la nature sauvage et la solidarité et la gentillesse des gens.
Si vous souhaitez en savoir plus sur mes aventures à ski en Norvège, n’hésitez pas à me contacter !