L’Everest, l’apogée des aventures en alpinisme, renferme de nombreuses histoires triomphantes et tragiques. Parmi celles-ci, un récit poignant qui continue de résonner au sein de la communauté alpine est celui des « Bottes Vertes ».
Un grimpeur non identifié, Green Boots est devenu le symbole des risques inhérents à l’ascension du plus haut sommet du monde. Ce surnom provient des bottes vertes Koflach qu’il portait lors de son expédition fatale, un emblème frappant de son voyage fatidique gravé sur le paysage de la montagne.
Le lieu de repos éternel de ‘Green Boots’ se trouve dans une alcôve de calcaire sur la route de la crête Nord-Est. Ceci servait de repère funèbre pour les grimpeurs à une hauteur redoutable de 8 500 mètres (ou 27 900 pieds) jusqu’à ce que son jalon ait été déplacé en 2014. Le récit de Green Boots continue de servir de récit de mise en garde dans le monde de l’escalade, soulignant la fine frontière entre la beauté majestueuse de l’Everest et sa puissance mortelle.
Les Chroniques des Bottes Vertes
L’histoire de Green Boots sur l’Everest a pris de l’ampleur au sein de la communauté mondiale d’alpinisme lorsque le cinéaste et alpiniste britannique Matt Dickinson a enregistré les premières images vidéo du dernier lieu de repos du grimpeur en mai 1996. Ces images troublantes témoignent du risque inhérent à l’alpinisme en haute altitude. De plus, c’est un segment important du documentaire « Summit Fever » de Brian Blessed. Dans le film, la narration identifie la figure gelée comme un alpiniste népalais, laissant entendre l’attrait et le danger universels de l’Everest.
Au fil des années, Green Boots est devenue un repère tristement célèbre sur la route nord de l’Everest, un waypoint morbide sur le voyage vers le sommet. Le site glacial est tragiquement associé à la disparition du montagnard David Sharp. Cela soulignait la dure réalité de l’environnement montagnard. Cependant, la visibilité frappante de ce repère a changé en 2014. C’est alors que des membres d’une expédition chinoise ont déplacé Green Boots vers un endroit moins conspicuous. Cet acte a non seulement modifié le paysage physique de la route, mais a également marqué un changement dans le récit de l’escalade de l’Everest. De plus, il déplace subtilement l’équilibre entre la beauté à couper le souffle de la montagne et la réalité austère de ses dangers.
Les Identités Probables Derrière ‘Green Boots’ sur l’Everest
Tsewang Paljor
On pense généralement que les tristement célèbres « Bottes Vertes » de l’Everest sont celles du grimpeur indien Tsewang Paljor. Paljor faisait partie d’une équipe plus vaste qui portait des bottes vertes Koflach lors d’une expédition fatidique en 1996. Cette expédition était dirigée par le Commandant Mohinder Singh et a marqué la première ascension indienne de l’Everest du côté est.
Au jour malheureux du 10 mai 1996, une tempête de neige a surpris une équipe de six alpinistes, y compris Paljor, Morup et Smanla, à quelques pas du sommet. Le trio a choisi de continuer jusqu’au sommet et a contacté par radio leur chef d’expédition pour confirmer leur arrivée. Tragiquement, le contact a été perdu après cela, et aucun des trois grimpeurs n’est parvenu à retourner au campement en altitude.
La disparition de ces derniers a suscité une controverse lorsque des spéculations ont émergé, suggérant qu’une équipe d’alpinistes japonais, ignorant que les Indiens étaient portés disparus, aurait pu les rencontrer sans leur porter secours. Ces allégations, initialement acrimonieuses, ont été par la suite clarifiées, révélant aucune malveillance de la part de l’équipe japonaise.
La dure réalité de l’identité probable de Paljor en tant que « Green Boots » est un rappel puissant de l’événement le plus meurtrier en une seule journée dans l’histoire de l’Everest. La montagne a revendiqué la vie de plusieurs grimpeurs, y compris des figures notables comme Scott Fischer et Rob Hall. Cet événement catastrophique a inspiré le célèbre film « Everest », gravant ainsi davantage le récit de « Green Boots » dans les annales de l’histoire de l’alpinisme.
Dorje Morup
Bien que « ‘ »Green Boots » soit fréquemment identifié comme étant Tsewang Paljor, une autre théorie suggère que Lance Naik Dorje Morup pourrait être ce symbole persistant. Cette perspective est apparue dans un article de 1997, « L’Ascension Indienne du Qomolungma par l’Arête Nord, » écrit par P. M. Das, chef adjoint de l’expédition.
Selon Das, ils ont aperçu deux alpinistes qui descendaient sous l’éclairage de leurs lampes frontales à 19h30. Cependant, ils ont vite disparu de leur vue. Le jour suivant, le leader du deuxième groupe de sommet a annoncé par radio qu’ils avaient croisé Morup qui avançait lentement entre les Première et Deuxième Étapes. Malgré ses mains gelées, Morup a résisté à l’idée de porter des gants et a lutté pour détacher son mousqueton de sécurité aux points d’ancrage. L’équipe japonaise l’aurait apparemment aidé à passer à la section suivante de corde.
De manière inattendue, le groupe japonais est tombé sur le corps de Tsewang Smanla au-dessus de la Deuxième Étape. Lors de leur retour, ils ont observé Morup avancer à pas de tortue, croyant qu’il avait succombé tard le 11 mai. De manière frappante, Das maintient qu’ils n’ont jamais découvert le corps de Paljor.
Lors d’une rencontre supplémentaire, un deuxième groupe de l’ITBP a découvert les corps de Smanla et Morup lors de leur descente du sommet. Morup a été localisé « sous l’abri d’un rocher près de leur ligne de descente, proche du Camp 6 », ses vêtements intacts et son sac à dos à ses côtés. Ces éléments de preuve incitent à spéculer que la figure persistante de Green Boots, que l’on croit largement être Tsewang Paljor, pourrait être Lance Naik Dorje Morup.
Le Conte des Bottes Vertes
Il était en train d’émerger comme un symbole indéniable des risques inhérents à l’Everest. La figure connue sous le nom de Bottes Vertes est un rappel brutal pour les grimpeurs qui visent le sommet le plus haut du monde. La vue effrayante de son dernier lieu de repos offre une prise de conscience sobre des conditions dures de la montagne. Il a peint une image vivante des conséquences potentielles de l’impréparation.
Green Boots, supposé être Tsewang Paljor, a gravé son avertissement silencieux dans le récit d’alpinisme depuis plus de 25 ans. Son histoire n’est pas un incident isolé – plus de 200 grimpeurs ont perdu la vie à cause de l’environnement impitoyable de la montagne. La ‘zone de la mort’ à haute altitude conserve étrangement leurs corps. Le coût élevé, le risque et la difficulté pour récupérer ces alpinistes tombés laissent beaucoup d’entre eux intouchés. Ils transformaient l’Everest en un cimetière à haute altitude non intentionnel. Ce phénomène a suscité des discussions au sein de la communauté d’alpinisme. Essentiellement, il débat de l’éthique de la convenance de laisser ces corps en place. De plus, il a suscité des appels à des changements dans le traitement des tombés de l’Everest.
Le Dernier Repos de Green Boots
La saga de Green Boots et sa présence persistante sur le Mont Everest est centrée autour d’une petite crevasse qui ressemble à une grotte, juste en dessous du sommet de la montagne et perchée à environ 27 890 pieds. Cet endroit est devenu l’un des repères les plus visibles sur la route de la North Ridge, un guide silencieux pour les nombreux grimpeurs qui naviguent sur le sentier périlleux menant au sommet.
Cet alcôve discret se situe dans la zone redoutablement nommée « Zone de la Mort ». Il s’agit d’un segment de la vallée de l’Arc-en-ciel de l’Everest, tristement célèbre pour son nombre élevé de victimes dues à l’altitude extrême et aux températures glaciales. Avec plus de 200 décès enregistrés sur l’Everest, les tentes et le matériel colorés éparpillés à travers ce paysage d’une beauté effrayante forment un mosaïque sévère. Il sert de rappel frappant du potentiel mortel de la montagne. La présence persistante des « Bottes Vertes » au sein de ce tableau gelé est un témoignage glaçant de la proximité dangereuse du sommet mortel de l’Everest.
Les Bottes Vertes et le Dilemme Éthique sur l’Everest
La présence persistante de Green Boots sur l’Everest suscite un débat animé au sein de la communauté alpine. Le cœur du sujet réside dans les implications éthiques de laisser les défunts dans leurs tombes aériennes. Cette pratique est souvent le résultat de préoccupations logistiques et de sécurité. Cependant, elle a suscité des critiques et provoqué des discussions autour du respect, de la dignité et des croyances sacrées.
Les partisans de laisser les défunts sur l’Everest soulignent les risques inhérents et les coûts prohibitifs associés à leur enlèvement. Ils soutiennent que ces derniers lieux de repos sont un hommage à ceux qui ont osé conquérir le sommet le plus haut du monde. D’autre part, certains le considèrent comme un manque de respect envers les défunts et leurs familles, le voyant comme une exploitation plutôt qu’une révérence. L’argument s’étend à la croyance que ces rappels austères de la mortalité ne devraient pas servir de dissuasifs ou d’outils de motivation pour les alpinistes en herbe.
Ajoutant à cette question complexe est la vénération de la population locale pour l’Everest, considéré comme une divinité digne de respect. La présence des défunts et des détritus en général est perçue comme une profanation de cette entité sacrée. Par conséquent, Green Boots et d’autres comme lui se trouvent à la croisée de l’éthique, du respect des croyances culturelles et des réalités pratiques de l’alpinisme en haute altitude.
Alternatives pour ne pas laisser des corps sur l’Everest
La discussion concernant Green Boots et les autres alpinistes reposant éternellement sur l’Everest se poursuit. Des alternatives potentielles à cette pratique controversée ont fait surface au sein de la communauté alpine.
Une solution proposée consiste à faire appel à une équipe spécialisée dédiée pour récupérer et transporter en toute sécurité les corps depuis le paysage en haute altitude, malgré les coûts redoutables et les risques inhérents à cette entreprise. Cette option pourrait résoudre le dilemme éthique et apporter la paix aux familles des grimpeurs disparus.
Une autre alternative proposée préconise la création d’un site commémoratif pour ceux qui ont perdu la vie en tentant d’atteindre le sommet. Un tel site dédié offrirait un lieu de respect et de souvenir. Cela évite d’utiliser les corps comme des repères sombres qui servent de rappel poignant des dures réalités de l’Everest. En comparaison, cela honore la mémoire des individus courageux qui ont osé défier le pic le plus haut du monde.
Le Mont Everest et l’écho des Bottes Vertes
Bien que marquée par la controverse, l’héritage de Green Boots sur l’Everest offre de nombreuses réflexions essentielles. Sa présence omniprésente sur la montagne suscite des conversations sur l’éthique liée à l’alpinisme. De plus, cela met en lumière les dynamiques complexes du respect des disparus tout en gérant les réalités pratiques de l’escalade en haute altitude.
Alors que les humains persistent à défier les limites et à explorer l’inconnu, la conversation se tourne inévitablement vers les implications de ces poursuites. L’accomplissement de l’ascension de l’Everest ne se limite pas à la gloire, mais comprend également un éventail de risques et de responsabilités. Ces responsabilités s’étendent au-delà des alpinistes, englobant des considérations environnementales et un impact sociétal plus large.
Le récit persistant de Green Boots demeure comme un rappel frappant des dangers de l’alpinisme. Cela comprend la nécessité absolue de respecter à la fois les montagnes et ceux qui ont fait le sacrifice ultime dans leur quête pour les conquérir. À mesure que la communauté des alpinistes évolue, il devient essentiel d’honorer et de respecter ceux qui se sont perdus sur l’Everest. Sans oublier, tout cela en recherchant des moyens durables et éthiques pour naviguer sur ses pentes traîtresses.
Les Histoires Inexprimées des Bottes Vertes de l’Everest
Green Boots a gagné une notoriété particulière parmi les 200 corps estimés sur les pentes de l’Everest au 21e siècle. Le moment où ce surnom est entré pour la première fois dans le jargon de l’Everest reste incertain. Cependant, il est devenu bien connu car les expéditions du côté nord ont inévitablement rencontré le corps niché dans une grotte d’alcôve en calcaire. Située à 27 890 pieds, la grotte, jonchée de bouteilles d’oxygène abandonnées, se trouve en dessous du tristement célèbre — premier Pas sur la route.
Une autre figure tristement célèbre du tableau glaçant de l’Everest est Francys Arsentiev, ou « la Belle Endormie ». Cette histoire est celle d’une femme qui est tragiquement décédée lors de sa descente du sommet de l’Everest en 1998. Son corps est resté visible jusqu’en 2007, année où quelqu’un a pris soin de le dissimuler respectueusement.
Le sinistrement nommé « Vallée de l’Arc-en-Ciel » contient les restes d’autres corps ornés d’équipements d’alpinisme colorés. Parmi eux se trouve Hannelore Schmatz, connue sous le nom de « la femme allemande ». Schmatz a atteint le sommet en 1979 mais a péri à 27 000 pieds lors de sa descente. Au départ, ses restes occupaient une position prominente sur la route sud, mais le vent et les intempéries les ont déplacés plus bas sur la montagne.
Le tragique destin du montagnard britannique David Sharp s’est déroulé en 2006 dans la grotte de ‘Green Boots’. L’alpiniste Mark Inglis et son équipe ont trouvé Sharp en état d’hypothermie et l’ont laissé derrière lui après qu’il ait appelé à l’aide via la radio. Malheureusement, Sharp a succombé au froid extrême quelques heures plus tard. Alors que des dizaines d’alpinistes passaient à côté ce jour-là, les conjectures suggèrent que beaucoup ont confondu l’homme agonisant avec le repère connu sous le nom de Green Boots, lui accordant peu d’attention dans leur quête du sommet.
Questions Fréquemment Posées sur Green Boots
Voici des réponses à certaines questions fréquemment posées sur ‘Green Boots’.
« ‘Green Boots' » est-il toujours présent sur le Mont Everest ?
Contrairement à ce que l’on croit souvent, « Green Boots » continue de faire partie du paysage de l’Everest plus de 25 ans après la montée fatale en 1996. En même temps, des efforts ont été déployés pour couvrir le corps avec de la neige et des pierres, par respect. À la demande de la famille de l’alpiniste, il marque toujours le chemin vers le sommet.
« Green Boots » a-t-il jamais été retiré de l’Everest ?
Entre 2014 et 2017, « Green Boots » a été signalé comme absent de son emplacement habituel sur la montée du côté nord. Cependant, en 2017, la figure a réapparu, entourée d’un nombre accru de pierres. On pense que le corps reste à l’emplacement exact, servant de repère glaçant pour que les grimpeurs puissent mesurer leur progression.
Quel était l’âge de « Green Boots » au moment de sa mort ?
« Green Boots », supposé être soit Tsewang Paljor soit Dorje Morup, n’avait que 28 ans lorsqu’il est mort sur les pentes raides de l’Everest. Né le 10 avril 1968, ce jeune grimpeur a connu une fin tragique le 11 mai 1996. Cela souligne la nature impitoyable de l’alpinisme en haute altitude.
Qui est le grimpeur décédé bien connu sur l’Everest?
Le grimpeur décédé, connu sous le nom de « Green Boots », est largement supposé être Tsewang Paljor, un alpiniste indien qui a perdu la vie lors d’une expédition sur l’Everest en 1996. Cependant, l’identité de ce grimpeur n’a jamais été définitivement établie.
Quand « Green Boots » a-t-il été déplacé de son emplacement sur l’Everest ?
« Green Boots » est une présence pérenne sur l’Everest depuis des années. Pourtant, une expédition chinoise aurait tenté de déplacer le corps hors des sentiers d’escalade en 2014. Malgré ces efforts, « Green Boots » est réapparu plus tard exactement au même endroit. Cela souligne finalement la complexité et la sensibilité impliquées dans la gestion des restes en haute altitude sur l’Everest.