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Archives for août 2023

Refuge du Lac Blanc dans les Aiguilles Rouges : Votre Guide Ultime pour l’Aventure en Montagne

août 21, 2023 by endorfeen

Niché au coeur de la Réserve Naturelle des Aiguilles Rouges, le Refuge du Lac Blanc est un arrêt essentiel du Tour du Mont Blanc. Celui-ci demeure un havre de biodiversité exceptionnelle et de panoramas à couper le souffle grâce aux efforts incessants de la formidable équipe du Refuge. Ils’r s’engagent à minimiser l’empreinte humaine sur ce site, assurant ainsi la transmission de ce précieux héritage aux générations futures.

Le Lac Blanc est l’un des rares lieux au monde où la nature a préservé son intégrité originale. Invitant à la contemplation, à la curiosité et à l’admiration, ce lieu précieux rappelle l’importance du respect des règles de conservation. L’équipe du refuge génère son énergie à partir du lac et prélève également l’eau dont ils ont besoin directement de celui-ci. Chers visiteurs, soyez les bienvenus tout en contribuant à minimiser l’impact sur notre précieuse consommation d’eau.

Refuge du Lac Blanc: Un Havre Écologique en Haute Altitude

Perché à une altitude impressionnante de 2352 mètres, le refuge du lac blanc est prêt à vous accueillir.

Inaugurant une capacité de 38 couchages durant les mois d’été ainsi que 25 couchages en hiver, ces dortoirs chaleureux sont munis de couettes douillettes et d’oreillers confortables, vous assurant une bonne nuit de repos.

La formule proposée au refuge est une demi-pension comprenant un copieux dîner, une nuit confortable et revitalisante, ainsi que le petit-déjeuner pour bien commencer les journées d’aventure à venir.

Il est à noter qu’un sac à viande est obligatoire pour toute personne séjournant au refuge. Malheureusement, l’eau du refuge n’est pas potable, c’est pour cette raison que de l’eau en bouteille est disponible à l’achat sur place. Pour ceux qui cherchent à déconnecter du monde numérique, le refuge ne propose pas d’accès Wifi.

Dans le but de préserver l’environnement naturel spectaculaire qui entoure le refuge, chaque visiteur est prié de descendre et de se débarrasser correctement de ses déchets personnels.

Protéger la Beauté Sauvage du Refuge du Lac Blanc

Dominant la Vallée de Chamonix, Le Refuge du Lac Blanc, situé à une altitude de 2350m, offre un panorama exceptionnel sur l’une des plus resplendissantes chaînes de montagnes du monde.

Niché au centre de la Réserve Naturelle des Aiguilles Rouges, ce refuge est une étape inéluctable du Tour du Mont Blanc.

La conservation de ce lieu exceptionnel, qui abrite une biodiversité et des paysages impressionnants, est une priorité pour toute l’équipe du refuge. Leur dévouement se manifeste dans leurs décisions visant à minimiser l’impact humain et à préserver les trésors naturels pour les futures générations :

  • À travers une production d’énergie durable, obtenue à partir de l’eau du lac et des panneaux solaires. Du fait de cette démarche respectueuse de l’environnement, l’accès à l’électricité reste limité.
  • L’eau est recueillie à partir du lac, mais n’est pas potable. Les accès aux douches sont restreints et payants, dans une démarche visant à minimiser leur impact.

Il est de notre devoir d’apprécier, de s’émerveiller et de rester curieux devant la beauté de ce site. Cependant, il est crucial de ne pas oublier que la préservation de cette perle de la nature nécessite les efforts collectifs.

Consignes d’Hébergement d’Été au Refuge du Lac Blanc

Durant la période estivale, le refuge offre une capacité d’accueil maximale de trente-huit places, réparties en dortoirs garnis de confortables couettes et oreillers.

L’enregistrement débute à 16 heures et en cas d’absence, sans communication de votre part, les places seront réattribuées dès 18 heures.

Par ailleurs, veuillez noter que le refuge dispose uniquement de trois prises pour le rechargement des téléphones.

Conseils d’hébergement pour l’hiver au refuge du lac blanc (Aiguilles Rouges)

En période hivernale, l’approvisionnement en eau courante n’est pas disponible au refuge du lac blanc. Afin de satisfaire les besoins culinaires et fournir du café, de la neige est fondue. L’absence de douches et d’eau aux robinets fait partie du caractère authentique de ce lieu.

Une commodité essentielle est cependant assurée : un toilette à compostage est à disposition des visiteurs.

Durant l’hiver, le refuge offre un hébergement avec une capacité de 25 lits en dortoirs, aménagés avec des couettes et des oreillers, mais il est à noter que ces dortoirs ne sont pas chauffés.

Seul l’espace dédié au restaurant bénéficie d’un chauffage, offrant ainsi un endroit chaleureux pour se retrouver et partager après une journée en pleine nature dans les aiguilles rouges.

Un Havre Écologique au Cœur des Aiguilles Rouges

Surplombant la vallée de Chamonix, le Refuge du Lac Blanc se situe idéalement à 2350 mètres d’altitude, offrant une vue panoramique sur l’une des plus majestueuses chaînes de montagnes du globe.

Refuge du Lac Blanc - © Tiia Monto
Refuge du Lac Blanc – © Tiia Monto

Niche au cœur de la Réserve Naturelle des Aiguilles Rouges, ce refuge est une halte essentielle lors du Tour du Mont Blanc.

Dans leur volonté de préserver cet espace d’exception, riche en bio-diversité et en paysages éblouissants, l’équipe du Refuge s’applique à minimiser son impact environnemental afin que ces trésors naturels puissent être transmis aux générations futures :

  • L’énergie utilisée est produite à partir de l’eau du lac et de panneaux solaires, ce qui limite la consommation d’électricité.
  • L’eau prélevée pour les usages courants provient du lac. Toutefois, elle n’est pas potable. Dans un souci de minimisation de notre empreinte, l’accès aux douches est restreint et payant…

Il est essentiel d’être contemplatif, curieux et admiratif de ces merveilles, tout en n’oubliant pas que leur préservation demande des efforts individuels et collectifs.

Chronologie de l’Évolution du Refuge

En 1938, Marius Mouchet d’Argentière entreprend la création du refuge du Lac Blanc, achevée après la Deuxième Guerre Mondiale. Cependant, une avalanche survenue du col du Belvédère en janvier 1986 décime le premier étage de l’établissement. La reconstruction, amorcée en 1988, est judicieusement réalisée hors de l’aire d’avalanches.

L’été 1991 marque une grande avancée avec l’ouverture au public du nouveau bâtiment du refuge, pouvant accommoder le couchage de 30 visiteurs. L’annexe est solennellement inaugurée en 2005.

En 2014, une initiative constructive émane d’une coopération entre la mairie de Chamonix, EDF et l’équipe de garde du refuge : l’intégration d’une pico-centrale. Cette petite centrale hydroélectrique permet d’exploiter l’eau du lac en tant que source d’énergie renouvelable, en fonction de l’eau disponible. En 2019, Marion a été nommée gardienne du refuge.

L’année 2020 voit la constitution d’une «Zone Lac Blanc», grâce à l’approbation de la Réserve des Aiguilles Rouges, de la mairie de Chamonix et des propriétaires. Cette démarche vise à intensifier la protection de cette enclave féerique.

Guide de Randonnée : Sur les Traces du Lac Blanc dans les Aiguilles Rouges

Découvrez ce sentier aller-retour de 9,3 km près de Chamonix-Mont-Blanc, Haute-Savoie. Généralement considéré comme un itinéraire exigeant, c’est une zone très populaire pour la randonnée et la course, donc il est probable que vous rencontriez d’autres personnes tout en explorant. Mai à Octobre sont les meilleurs moments pour visiter ce sentier. Gardez à l’esprit que les chiens ne sont pas autorisés sur ce sentier, alors il vous faudra laisser vos compagnons à quatre pattes à la maison.

La randonnée jusqu’au Lac Blanc, au cœur de la Réserve Naturelle des Aiguilles Rouges, est un grand classique de la vallée de Chamonix et une étape incontournable du Tour du Mont Blanc. Elle vous permettra de découvrir un panorama sur la chaîne du Mont Blanc, passant notamment par l’Aiguillette d’Argentière, la Tête aux Vents et les Lacs de Chéserys.

Le point de départ est le parking de Tré-le-Champ où vous devez emprunter le sentier indiqué par le panneau « Lac Blanc 2h45 » qui se faufile dans la forêt.

Le Refuge du Lac Blanc offre la possibilité aux randonneurs itinérants de se reposer pour la nuit à partir du 1er avril.

Le Col des Aravis : Un Paradis de l’Aventure en Montagne en Toutes Saisons

août 19, 2023 by endorfeen

Le Col des Aravis : Passage Incontournable dans les Alpes

Le col des Aravis, culminant à 1 486 mètres d’altitude, représente la frontière naturelle entre la commune de La Clusaz en Haute-Savoie et celle de La Giettaz en Savoie. Il s’agit du point de passage le plus bas au sein de la chaîne des Aravis et offre, à ce titre, un cadre panoramique exceptionnel. Cet endroit est traversé par la route départementale D 909, un parcours modeste en altitude mais abrupt.

Régulièrement, le col des Aravis s’insère dans le trajet du Tour de France, et chaque année, il est emprunté par les cyclosportifs lors de l’évènement Time Megève Mont Blanc. En plus de la beauté de son paysage, le col des Aravis est apprécié pour sa praticité. Effectivement, son accès reste ouvert tout au long de l’année, excepté lors de fermetures exceptionnelles dues à de fortes précipitations neigeuses.

Col des Aravis - © Guilhem Vellut
Col des Aravis – © Guilhem Vellut

Reliant les stations de la Clusaz à la Giettaz, le trajet à travers le col des Aravis est une découverte en soi. Depuis La Clusaz, la route dévoile progressivement une vue unique, alternant entre les corniches de l’Etale et l’échancrure rectangulaire de la Porte des Aravis. Se dessinant à l’horizon, les derniers virages de la montée offrent une vue époustouflante sur le Mont-Blanc. De spacieux parkings sont également disponibles sur le chemin menant au sommet, permettant de stationner facilement pour profiter des panoramas, des restaurants locaux et des diverses activités proposées.

L’Ascension du Col des Aravis : Un Défi Accessible pour les Cyclistes

Le col des Aravis, emprunté à 40 reprises par le Tour de France, est un lieu de prédilection pour les cyclistes avec sa route généreusement large. Il faut parcourir 19 km à partir de Thônes pour atteindre le sommet. Cette ascension longue mais aisée offre une pente régulière de 4,6% en moyenne, ne dépassant jamais 8,6%, ce qui en fait une option idéale pour le début de saison ou pour une première approche des cols de montagne. Des bornes jalonnent le trajet, servant de guides tout au long de la montée. En été, l’ascension est très agréable, traversant les alpages au bruit mélodieux des clarines des vaches qui échoient à travers la montagne, le Mont-Blanc constituant toujours un point de repère.

Montant depuis Flumet, le versant sud-est du col des Aravis présente un profil de 11,5 km à 5,2 %. Cependant, bien que les premières sections soient en montée, des portions plus planes et même une légère descente sont à noter sur les 3 km suivants. Ce n’est qu’à partir de La Giettaz, dont la traversée est relativement pentue, que la route grimpe de manière plus constante, avec des pentes souvent comprises entre 6 et 8 %, se caractérisant par des virages en épingle.

À l’inverse, le versant nord-ouest, avec son profil le plus long, démarre de Thônes et offre 18,9 km de montée, réduits à 10,3 km si le début s’effectue à partir de Saint-Jean-de-Sixt. Cette partie est plutôt roulante mais peut être encombrée par la circulation automobile. Entre le kilomètre précédant Saint-Jean-de-Sixt et La Clusaz, la route connaît un léger relâchement, avec des pentes à 3-4 %, contre des tronçons à 5-6 % précédemment. Après La Clusaz, les pentes s’accentuent légèrement, mais elles restent relativement modérées, à l’exception d’une section à 8 % après la bifurcation de la route du col de la Croix Fry. Les derniers kilomètres offrent de vastes virages à travers les alpages, concluant l’ascension sur une légère pente ascendante.

Saint-Jean-de-Sixt - © Guilhem Vellut
Saint-Jean-de-Sixt – © Guilhem Vellut

La descente jusqu’à La Giettaz est une affaire délicate du fait de son caractère particulièrement sinueux et de la présence de deux courts tunnels sombres qu’il convient de négocier avec prudence.

Exploration du Col des Aravis: Randonnées familiales et Route de la Soif

Randonnée Familiale au Chalet du Curé depuis le Col des Aravis

La promenade traditionnelle depuis le col des Aravis est une sortie en famille idéale, qui vous mènera jusqu’au Chalet du Curé à pied (un trajet de 9 km aller-retour avec une dénivelée de 190 m). C’est un lieu où les prêtres des villages environnants trouvaient refuge pendant la Révolution française. Cette escapade vous offre une superbe vue sur le panorama époustouflant de la chaîne du Mont-Blanc et du Beaufortain. Un arrêt au promontoire de la Tête est vivement recommandé pour examiner les divers sommets identifiés sur la table d’orientation.

Parcours Mythique de la Soif entre le Col des Aravis et l’Arpettaz

Que vous soyez à pied ou sur un VTT, il est possible d’emprunter la célèbre route de la soif, une voie reliant le col des Aravis au col de l’Arpettaz, perché au-dessus d’Ugine. Cet itinéraire balisé se fraye un chemin à travers de nombreux pâturages alpins, offrant des vues à couper le souffle sur la chaîne du Mont-Blanc. En longeant les falaises des Aravis, une multitude d’animaux sauvages tels que les mouflons, les chamois, les marmottes et les aigles peuvent être aperçus. Le parcours, qui s’étend sur une distance d’environ 14 km avec une dénivellation de 500 m, est jalonné d’auberges, dotant ainsi le trajet d’un caractère singulier.

Options d’Escalade : Falaise, Bloc et Grande Voie

Que vous soyez amateur d’escalade de falaise, de bloc ou de grande voie, la beauté sauvage du col des Aravis vous comblera. Avec son éventail de possibilités, ce col montagneux offre une expérience inoubliable aux amateurs de plein air et d’aventure.

Escalade au Rocher des Aravis: Une École d’Altitude

Nestlé au cœur du Col des Aravis, se trouve Le Rocher des Aravis, une école prestigieuse d’escalade. Perchée entre des altitudes de 1420 et 1600 mètres, cette école est dotée d’un grand nombre de voies pour tous les niveaux de grimpeurs. Le stationnement pour les visiteurs est commodément situé le long de la montée au Col des Aravis, à environ 5 km après avoir passé la charmante ville de La Clusaz. Une agréable marche d’approche de 15 minutes vous mènera ensuite directement à cette école exceptionnelle d’escalade.

Site de Blocs : Un Spot Estival Idéal

Par le même accès, un site d’escalade se situe directement en face de la majestueuse falaise du Rocher des Aravis. C’est un endroit particulièrement plaisant durant l’été, surtout en fin de soirée. On y trouve une ambiance à la fois sereine et puissante, où la nature et l’aventure se rencontrent. Sa beauté naturelle et sa sensation de paix en font un lieu privilégié pour les amateurs de plein air.

La Pointe de la Blonnière

Située aux confins du col des Aravis, face à l’imposante paroi de Borderan et au Rocher des Aravis, la Pointe de la Blonnière offre un panorama époustouflant. L’ascension est facilitée par « l’arête à Marion », un tracé jalonné de pointes rapprochées conçu pour les alpinistes de niveau intermédiaire. Ce parcours dévoile une vue sublime sur la majestuosité du massif du Mont-Blanc. Pour une expérience sécurisée et enrichissante, n’hésitez pas à solliciter les services d’un professionnel.

Parcours Aventure : La Via Ferrata Yves Pollet-Villard aux Rochers de Borderan

Nichée dans l’ascension vers le col des Aravis à partir de La Clusaz, la via ferrata Yves Pollet-Villard a été aménagée avec finesse sur les Rochers de Borderan. Le trajet, qui s’étend sur une longueur de 700 mètres et un dénivelé de 300 mètres, utilise ingénieusement les corniches naturelles de la paroi. Cela offre une via extrêmement complète et divertissante qui inclut des passages en altitude, de magnifiques précipices, un pont suspendu et un surplomb optionnel. La mise en valeur de ces éléments confère à l’ensemble une impressionnante harmonie entre l’œuvre de l’homme et la nature environnante.

Activités Hivernales au Col des Aravis: Raquettes et Ski de Randonnée

Randonnée en Raquettes

Ouvert même durant la saison hivernale, le col des Aravis offre un terrain propice à la pratique de la raquette et à l’admiration des paysages pittoresques qui l’entourent. À partir de la chapelle, une excursion en aller-retour est possible jusqu’au Chalet du Curé, niché à une altitude de 1659 mètres (une distance approximative de 9 km pour un dénivelé de 190 mètres), en passant par le promontoire de la Tête surplombant le col. En s’avançant un peu plus, le Chalet du Curé est clairement visible sur son hillock, entouré d’un épais manteau de neige. Le parcours des Plachaux (4,5 km pour un dénivelé de 170 mètres) part du même point de départ que pour la route du Chalet du Curé. Il propose une option de sorties plus courtes, via un petit circuit qui traverse la ligne de crête des Plachaux, offrant ainsi une vue panoramique charmante.

Randonnée en Ski dans la Combe à Marion

Sise à une altitude de 2300 mètres, la Combe à Marion représente une excursion populaire parmi les skieurs de la région. L’itinéraire de cette randonnée émane du col des Aravis et grimpe en sous la pointe de la Blonnière, échelonnant ainsi un dénivelé de 800 mètres. Depuis le col, le panorama à couper le souffle offre une vue imprenable sur la Tournette, l’Etale, les portes des Aravis et même une portion du massif du Mont-Blanc.

Il est à souligner que la dernière portion du parcours est assez difficile et nécessite une pente à 40°, qui peut nécessiter l’usage de skis ou de crampons. Les activités hivernales en dehors des pistes balisées comportent certains risques. Par conséquent, pour une escapade en toute sérénité, il est recommandé de faire appel à un professionnel de la montagne qui saura accompagner de manière sécurisée tout amateur d’aventure en haute altitude.

Lyocell : Explication du Tissu Éco-Intelligent pour l’Équipement d’Aventure

août 19, 2023 by endorfeen

Le lyocell, une fibre semi-synthétique, est un matériau couramment utilisé pour produire des textiles pour une myriade d’applications, en particulier les vêtements. La fibre est un type de cellulose régénérée produite en dissolvant de la pâte à l’aide d’un processus connu sous le nom de filature sèche à jet humide. Cette méthode diffère des procédés traditionnels de viscose utilisés pour fabriquer le rayonne car elle n’utilise pas de disulfure de carbone excessivement nocif, assurant ainsi un lieu de travail plus sûr et un impact environnemental moins dangereux.

Né en 1982 sous la marque Tencel, le Lyocell est devenu un terme universel indiquant le processus spécifique utilisé pour générer des fibres de cellulose. Selon la Commission Fédérale du Commerce des États-Unis, le Lyocell est caractérisé comme une fibre formée de cellulose précipitée à partir d’une solution organique dépourvue de substitutions de groupes hydroxy ou de la formation d’intermédiaires chimiques. Il tombe sous la catégorie plus large de rayonne selon le cadre de catégorisation utilisé par la commission.

Diverses Marques et Brevets de Fibres de Lyocell

Les fibres de lyocell sont également connues sous divers noms de marque déposée, tels que Lenzing Lyocell par Lenzing, Newcell par Akzo Nobel, et Seacell par Zimmer AG. Il est également vendu sous le nom de marque Excel par la société Birla.

Lyocell est un terme couramment utilisé pour désigner ce textile, et il est souvent présent sur les étiquettes de vêtements. Le « cel » dans son nom vient de la nature cellulosique de la fibre. Tencel, la marque de lyocell fabriquée par Lenzing AG, provient de la société textile britannique Courtauld ; le « ten » dans le nom représente la ténacité. Introduite comme une variation précoce de la fibre, la version sophistiquée appelée Newcell et l’unique nommée Excel, créée par Birla, sont d’autres versions de lyocell.

Développement et Croissance de la Production de Lyocell dans le Contexte de la Durabilité Environnementale

Animée par une conscience environnementale, la création du Tencel a débuté comme une alternative plus éco-responsable à la fabrication du rayon utilisant la méthode nuisible de la viscose. Les premiers développements de ce processus ont vu le jour dans l’usine de fibres American Enka aujourd’hui dissoute en Caroline du Nord aux alentours de 1972. La recherche sur le Lyocell a été reconnue par l’Association Américaine des Chimistes et Coloristes du Textile (AATCC), qui a décerné à Neal E. Franks le prix Henry E. Millson pour l’invention du Lyocell en 2003. Cependant, les tentatives de commercialiser le processus de 1969 à 1979 par American Enka se sont avérées inutiles.

La pratique de dissolution de la cellulose dans le NMMO est apparue initialement dans un brevet déposé en 1981 par Mcorsley pour Akzona Incorporated. Le brevet a ensuite été concédé sous licence à Courtaulds et Lenzing au cours des années 1980. Par la suite, la fibre a été cultivée, marquée comme ‘Tencel‘ et développée par Courtaulds Fibres.

La production de Tencel a débuté au Royaume-Uni pendant les années 1980, commençant par une usine pilote à Coventry, Royaume-Uni, en 1982, avec une augmentation de la production de dix fois deux ans plus tard. En 1988, une ligne de production semi-commerciale a été établie à l’usine pilote de Grimsby, Royaume-Uni.

Dans les années 1990, le processus a été officiellement commercialisé à Mobile, en Alabama et à Grimsby, avec l’usine Mobile Tencel atteignant une capacité de production totale de 20 000 tonnes par an en 1993. Courtaulds avait investi £100 millions et une décennie dans le développement de Tencel et prévoyait des revenus de 1993 pour atteindre £50 millions. La production a quadruplé pour atteindre 80 000 tonnes en 2004.

Lenzing a commencé les opérations de l’usine pilote en 1990 et a basculé vers la production commerciale en 1997, fabriquant 12 tonnes métriques par an dans leur usine basée en Autriche. Malgré une explosion en 2003, l’usine produisait alors 20 000 tonnes par an et était prête à augmenter sa capacité. En 2004, Lenzing produisait 40 000 tonnes. En 1998, Lenzing et Courtaulds ont résolu un litige de brevet.

Finalement, en 1998, Courtaulds a été acquis par le concurrent Akzo Nobel, qui a ensuite fusionné la division Tencel avec d’autres divisions de fibres sous la bannière Accordis. Ces divisions ont finalement été vendues à CVC Partners, une société de capital-investissement, qui a ensuite vendu la division Tencel à Lenzing AG en 2000. Lenzing AG l’a mélangée avec leur activité « Lenzing Lyocell » mais a conservé la marque Tencel. En 2015, après avoir repris les usines de Mobile et de Grimsby, Lenzing AG est devenu le premier producteur de Lyocell, avec un rendement de 130 000 tonnes/an.

Aperçu de ses utilisations polyvalentes, propriétés et processus de fabrication

Le lyocell est un matériau polyvalent utilisé dans divers tissus courants et qui a établi une présence significative dans l’industrie textile. Son application varie des vêtements comprenant le denim, le chino, les vêtements décontractés, les sous-vêtements, les serviettes, les bandes transporteuses, les papiers spéciaux et les pansements médicaux. Cette large gamme d’utilisations peut être attribuée à la capacité du lyocell à se mélanger sans effort avec d’autres fibres telles que la soie, le coton, le rayonne, le polyester, le lin, le nylon, et la laine.

Cette fibre partage de nombreuses propriétés avec d’autres fibres comme le coton, le lin, la soie, le ramie, le chanvre et le rayonne viscose. De manière remarquable, le Lyocell présente une capacité d’absorption supérieure, jusqu’à 50% de plus que le coton et une distance de mèche supérieure par rapport aux tissus modal avec un tissage similaire.

Les tissus en Lyocell sont souvent salués pour leur douceur et leur légèreté, attribuées à leur capacité supérieure d’absorption de l’humidité. Bien que les affirmations de l’industrie concernant une plus grande résistance aux plis restent à vérifier, les qualités du tissu comprennent d’excellentes caractéristiques de drapé, l’adaptabilité au lavage en machine ou au nettoyage à sec, et une absorption efficace des teintures nécessitant moins de colorant que le coton pour la même intensité de couleur.

Chemise Lyocell
Chemise Lyocell – © Matti Blume

La texture fondamentale du Lyocell est douce et non adhérente, avec la possibilité d’obtenir également diverses textures. Sa nature hypoallergénique, associée à une absorption supérieure, en fait un excellent choix pour les vêtements de sport. La nature bien adaptée à la peau du tissu, la gestion de l’humidité et la douceur sont des avantages distincts par rapport à d’autres alternatives, comme l’a déclaré Robert van de Kerkhof, directeur commercial de Lenzing AG, un producteur leader de Lyocell dans le monde.

Compte tenu de ses propriétés distinctives, le Lyocell est un choix privilégié dans plusieurs industries et produits, remplaçant la soie et le coton dans la literie, les serviettes et les articles de mode. Il trouve également son application dans des utilisations industrielles telles que les bandes transporteuses et le papier de spécialité.

Les attributs du Lyocell tels que l’élasticité, l’absorption d’humidité – jusqu’à 50% de plus que le coton – la respirabilité et une moindre propension à retenir les odeurs en font un choix de prédilection pour les vêtements de sport pour diverses activités et exercices. Les pratiquants d’activités de plein air trouveront le Lyocell comme un choix de tissu approprié compte tenu de ses propriétés de régulation thermique, le rendant adapté pour l’été et l’hiver.

Les voyageurs trouveront que le Lyocell est un excellent choix de tissu étant donné sa capacité à sécher rapidement, sa fraîcheur et ses caractéristiques légères, en plus d’être doux, ce qui réduit les risques d’irritation de la peau.

La durabilité et la résistance du lyocell le rendent industriellement viable, comme on peut le mieux le voir dans son utilisation pour les tapis roulants et les pansements médicaux. Ce matériau polyvalent continue de surprendre par son applicabilité et son potentiel étendus, ouvrant la voie à la découverte de nouvelles applications.

Comprendre le processus de production de fibres « Eco-Friendly »

La production de fibres de Lyocell utilise une méthode de solvant direct au lieu d’une méthode de dissolution indirecte comme la xanthation-régénération utilisée dans la transformation de la viscose. Le matériau provient principalement de la pulpe dissoute, composée en grande partie de cellulose pure avec un peu d’hémicellulose et une teneur négligeable en lignine. Les grumes de bois dur, y compris des types comme le chêne et le bouleau, sont réduites en petits morceaux carrés comparables en taille à des timbres-poste. Une digestion chimique, impliquant soit le processus de préhydrolyse-kraft, soit le processus de sulfite, est effectuée pour éliminer la lignine et l’hémicellulose présentes dans les copeaux de bois. Après digestion, la pulpe subit un blanchiment pour toute trace de lignine restante avant d’être séchée, roulée en feuilles continues, et enroulée. La pulpe obtenue ressemble à du papier cartonné épais et est généralement fournie en rouleaux de 500 lb (230 kg).

Dans une usine de Lyocell, ces rouleaux de pâte sont fragmentés en carrés d’un pouce avant d’être dissous dans de la N-méthyl morpholine N-oxyde (NMMO), donnant une solution connue sous le nom de « dope ». Après filtration, cette solution de cellulose est transférée à travers des filières, un outil commun utilisé avec les fibres synthétiques. Agissant comme une pomme de douche, les filières projettent en continu des filaments de la solution. Pour augmenter la force inhérente de la fibre de Lyocell, les fibres sont redressées dans l’air pour aligner correctement leurs molécules de cellulose. Ensuite, les fibres sont plongées dans un bain d’eau où la cellulose se désolvate, fixant les brins de fibre. Ce bain contient une concentration stable d’oxyde d’amine dilué. Les fibres subissent ensuite un rinçage à l’eau déminéralisée avant d’être déplacées vers une zone de séchage pour évaporer toute l’eau résiduelle.

Les fibres suivent un processus de finition similaire à celui d’autres fibres telles que la viscose, où un lubrifiant démêlant est appliqué en fonction de l’utilisation finale de la fibre. Après cette étape, les fibres – maintenant sous forme de « mèche » (longueurs continues de filament non déformé) – sont envoyées à une machine à crêper pour leur donner de la texture et du volume. Par la suite, des cardeuses mécaniques peignent la fibre pour trier et séparer les brins. Après le cardage, les brins sont coupés et mis en balles pour être expédiés aux usines de tissus. Le cycle complet de production, de la bobine de cellulose brute à la fibre mise en balles, prend environ deux heures. Une fois fabriquée, la Lyocell peut subir d’autres traitements, comme le mélange avec d’autres fibres (coton ou laine), pour être tissée ou tricotée en différents types de tissus avec des finitions variables.

Le processus de fabrication utilise de l’oxyde d’amine, qui dissout la cellulose et la fixe après filage. Ce solvant NMMO est hautement recyclable, avec environ 99% récupérés, tandis que sa biodégradation ne génère pas de composés nocifs. Par conséquent, le processus de production s’avère être relativement écologique, malgré sa consommation d’énergie, en raison du minimum de déchets qu’il produit.

Durabilité : Une Alternative Éco-Responsable au Coton

L’origine de la production de Lyocell remonte aux arbres d’eucalyptus, qui affichent une croissance rapide sur des terres non cultivées – ne nécessitant ni irrigation ni pesticides. La technique de production de lyocell s’abstient de l’utilisation de produits chimiques toxiques, et un impressionnant 99,5% de l’agent de dissolution peut être réutilisé. Lorsqu’il est comparé au coton, le Lyocell est potentiellement moins gourmand en eau, nécessitant moins de la moitié des besoins en eau du coton. De plus, la respirabilité de son tissu contribue à la cause écologique, car il ne piège pas rapidement les odeurs et réduit la fréquence de lavage, favorisant ainsi la conservation de l’eau.

Cependant, bien que le matériau ait un excellent potentiel, la consommation d’énergie et l’impact climatique lors de la production sont des facteurs majeurs à prendre en compte. Par conséquent, si les producteurs recourent à l’utilisation de combustibles fossiles ou de charbon dans les pays qui en dépendent, le coût environnemental devient inacceptable. Il est donc crucial de prendre en compte l’ensemble du système et pas seulement le matériau. Lors de l’achat de lyocell, il est conseillé de vérifier si sa source peut être systématiquement tracée, suggère-t-elle.

Il est bien connu que le Lyocell est une alternative populaire dans le paysage de la mode durable. Cependant, pour véritablement apprécier ses connotations écologiques, il faut s’immerger dans le fonctionnement détaillé de sa production. La biodégradabilité du Lyocell et sa capacité à être composté sont certes exemplaires, mais le véritable facteur de durabilité réside dans son processus de construction.

Employant une technique de fabrication en « circuit fermé », la production de Lyocell ne génère pas de sous-produits nuisibles. Les agents de dissolution utilisés sont décrits comme non toxiques et peuvent être réutilisés en continu, minimisant ainsi la pollution environnementale. Le processus utilise un solvant inoffensif appelé oxyde d’amine qui est recyclable.

La fabrication de Lyocell se caractérise également par son procédé relativement court et simple par rapport aux autres fibres synthétiques. Pour donner une approximation, la chaîne complète – de la déforestation à la carderie, peut être réalisée en environ deux heures et demie.

En termes de sourcing de matières premières, le Lyocell s’appuie sur les arbres d’eucalyptus, qui peuvent pousser de manière adaptative même dans des sols infertiles. Ces arbres nécessitent moins de terres par rapport au coton et sont doués pour la croissance rapide sans irrigation ni pesticides. La cellulose utilisée pour produire le Lyocell est obtenue à partir de forêts gérées de manière responsable, ce qui en fait une source de fibre renouvelable.

L’éclat du lyocell s’étend également à sa portabilité. Sa respirabilité empêche l’absorption rapide des odeurs dans les vêtements, réduisant ainsi la fréquence de lavage – économisant de l’eau et de l’énergie.

En conclusion, lorsque évalué par rapport à d’autres processus de fabrication de cellulose, le Lyocell présente une alternative moins toxique et moins gaspilleuse.

Comparaison de la Durabilité et des Performances du Lyocell avec le Coton, le Polyester et la Viscose

Comparaison entre le Lyocell et le Coton : Durabilité, Coût et Performance

Alors que le coton traditionnel peut ne pas être à la hauteur de la nature plus durable du Lyocell, la comparaison s’équilibre lorsqu’on considère le coton biologique. Le Lyocell, bien qu’il soit un matériau à base de plantes fabriqué par un processus de fabrication en circuit fermé utilisant des ressources naturelles, rivalise avec le coton, qui est également une fibre naturelle. Le coton reste l’option la plus abordable, préservant ainsi sa préférence dominante jusqu’à ce jour.

Cependant, bien que plus coûteux, le processus de création du Lyocell est également plus efficace que celui du coton. Il consomme moins de pesticides et moins de la moitié de l’eau pendant la croissance et la culture. Ainsi, le Lyocell puise moins dans l’environnement que le coton ou d’autres fibres traditionnelles.

Lorsqu’on considère la durabilité, le Lyocell triomphe. Ses draps, plus résistants et moins sujets aux rides que ceux en coton, nécessitent moins d’entretien. Cela signifie moins d’effort pour le lavage et le repassage, rendant la différence de coût difficile à mesurer.

En termes de performance, le Lyocell excelle en tant qu’absorbant supérieur et est nettement plus doux. Sa surface lisse est idéale pour les peaux sensibles sujettes à l’irritation, procurant une sensation de légèreté et de douceur. Cela contraste avec la tendance du coton à gratter.

Composé de minuscules fibres hydrophiles ayant une forte affinité pour l’eau, le Lyocell peut absorber toute l’humidité de votre peau. Cette absorption remarquable rend le Lyocell plus frais et plus hygiénique que le coton, expliquant sa performance supérieure en matière de teinture. Ce matériau aide à maintenir une basse température corporelle pendant le sommeil, vous gardant rafraîchi.

Cependant, le coton reste une alternative respirante, hypoallergénique et douce. Si vos vêtements et draps en coton actuels vous procurent du confort, il se peut qu’il ne soit pas nécessaire de passer au Lyocell.

Comparaison entre le Lyocell et le Polyester : Durabilité et Performance dans le Tissu d’Extérieur

Souvent considéré comme une alternative plus respectueuse de l’environnement aux fibres synthétiques telles que le polyester, le lyocell est vu . Il est vrai que le polyester peut actuellement être plus abordable et plus largement utilisé que le lyocell, mais il ne rivalise pas avec ce dernier en termes d’écologie.

Dérivé des polymères, notamment des plastiques recyclés et des sous-produits du pétrole, le polyester est une fibre entièrement synthétique. Sa composition le rend nettement moins biodégradable que le Lyocell, qui provient de la cellulose de bois. Au-delà de l’aspect écologique, le Lyocell surpasse le polyester en termes de respirabilité et d’absorption d’humidité.

Qui plus est, le Lyocell est plus fin que le polyester, cela implique que les vêtements ou produits fabriqués à partir de celui-ci nécessitent des soins spécifiques, comme le lavage uniquement à l’eau froide. En revanche, le polyester est plus élastique et ne nécessite aucun soin spécifique.

Comparaison de la Durabilité et du Confort du Lyocell et de la Viscose

Le lyocell et la viscose, tous deux issus de plantes, servent des objectifs similaires dans la production de tissus. Cependant, leurs caractéristiques distinctives se manifestent dans leurs procédés de fabrication et leurs propriétés fonctionnelles. La production de viscose implique l’utilisation de produits chimiques toxiques tels que le solvant hydroxyde de sodium, contrairement au lyocell. De plus, le lyocell surpasse la viscose en termes de respirabilité et d’absorbance.

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