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Archives for mars 2023

La Marmolada brisée par le réchauffement climatique

mars 14, 2023 by endorfeen

La Marmolada, la montagne

La Marmolada est le plus haut et le plus renommé des massifs des Dolomites, situé au nord de la région de Vénétie. On peut y accéder facilement depuis le Val di Fassa, Canazei ou la vallée de Cordevole. La Marmolada est une immense pente ascendante qui s’élève doucement depuis le Lac de Fedaia.

La Marmolada, qui abrite la Punta Penia culminant à 3 342 mètres, est le sommet le plus élevé des Dolomites. Ces montagnes uniques au monde sont situées entre la région de Vénétie et le Trentin-Haut-Adige, et ont été inscrites au Patrimoine Naturel de l’UNESCO en 2009. La Marmolada a été marquée par la guerre entre 1915 et 1917, et abrite aujourd’hui le musée le plus haut d’Europe en mémoire des nombreux disparus sur ses rochers.

Initialement recouvert de forêts, la végétation à mi-hauteur s’est peu à peu réduite pour laisser place à une végétation plus clairsemée vers 2000 mètres d’altitude. Au sommet se trouve un glacier, offrant la possibilité de skier en été, accessible par téléphérique.

Au pied du massif se trouve Malga Ciapèla, une petite cuvette entourée de montagnes, située au sommet du Val Pettorina dans la commune de Rocca Pietore, à une altitude de 1 450 mètres. Depuis Malga Ciapèla, il est possible de prendre le téléphérique qui vous mènera au sommet de la Marmolada, la Reine des Dolomites.

Photo: Giacomo Berardi

Le téléphérique

La remontée mécanique située sur la Marmolada est composée de trois lignes de téléphériques.

Banc d’Antermoia, la première station, est située à 2 350 mètres d’altitude ; la deuxième, nommée Serauta, se trouve à 2 950 mètres ; et la troisième, nommée Punta Rocca, est située à 3 265 mètres d’altitude. La Punta Penia, culminant à 3 343 mètres, est le plus haut sommet des Dolomites. Le téléphérique parcourt un dénivelé de 1 815 mètres.

Ces installations, érigées en 1965, ont subi une rénovation complète en 2004.

La fonte des glaces, un drame à la Marmolata

Le 3 juillet 2022, il faisait une température de 10°C, des tonnes de glace et de roche se sont détachées du sommet de la Marmolada, situé à une altitude de plus de 3 000 mètres.

La montagne, surnommée la « reine des Dolomites » et appréciée des randonneurs parcourant les Alpes italiennes depuis toujours, a finalement cédé face à des températures anormalement élevées pour la saison et à des épisodes de sécheresse récurrents.

L’événement a causé la mort de 11 personnes et de nombreuses autres ont été blessées. Bien que cet épisode puisse sembler exceptionnellement violent, il s’inscrit pourtant dans la continuité des prévisions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui a publié à l’hiver 2021 une étude sur les impacts observés et prévus du changement climatique dans les régions de montagne.

C’est une triste illustration des perturbations en cours et à venir si l’humanité ne prend pas rapidement des mesures radicales pour changer de cap.

Les images sont frappantes et le bruit qui les accompagne est assourdissant : la rupture partielle du glacier de la Marmolada, survenue ce dimanche 3 juillet, a rapidement été relayée sur les réseaux sociaux et dans les médias italiens. On peut y voir des tonnes de glace et de roche dévalant la vallée à une vitesse supérieure à 300 km/h, emportant tout sur leur passage, y compris des randonneurs qui étaient venus explorer les sommets italiens.

Les signaux avant-coureurs

Le trou béant laissé par l’effondrement se trouve au niveau d’une des cimes du massif, appelée la Punta Rocca, située à une altitude de 3 309 mètres, qui est le point culminant d’un itinéraire fréquemment emprunté par les randonneurs. Les températures sur la face nord, où se trouve le glacier, étaient d’environ 10 degrés Celsius quelques heures avant la tragédie.

Pourtant, d’autres personnes avaient déjà remarqué certains signes avant-coureurs. C’est notamment le cas de l’alpiniste Reinhold Messner, né à quelques kilomètres de la Marmolada et célèbre dans le monde entier pour avoir été la première personne à avoir gravi les quatorze sommets de plus de 8 000 mètres de la planète.

Lors d’une interview sur une chaîne de télévision nationale italienne, il a commenté l’événement en disant : « Avec le réchauffement climatique, et en particulier les températures élevées de ces dernières semaines, la glace devient très fine par endroits, ce n’est plus le glacier d’il y a cinquante ans ».

Une conséquence directe du réchauffement climatique

Ce climat exceptionnel a clairement accéléré la fonte des neiges déjà constatée depuis plusieurs années. « Ce glacier a perdu 30% de son volume de glace en dix ans. Si rien ne change, nous pensons qu’il aura complètement disparu d’ici 2042 », a déclaré Jacopo Gabrieli, glaciologue à l’Institut des sciences polaires de Venise.

« Le glacier, tel que nous le voyons aujourd’hui, a la même taille qu’en septembre après un été sec. Avec ces températures, une poche d’eau s’est formée sous le glacier et quand le sérac s’est détaché, il n’a trouvé aucun support et a glissé à grande vitesse.

Nous pouvons clairement observer les effets des températures excessives qui persistent depuis plusieurs mois ! », a expliqué Jacopo Gabrieli, glaciologue à l’Institut des sciences polaires de Venise.

Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié le 1er mars met en avant la fonte des glaces et des neiges comme l’une des 10 menaces majeures provoquées par le réchauffement climatique, perturbant les écosystèmes et mettant en péril certaines infrastructures. Le GIEC précise que les glaciers en Scandinavie, en Europe centrale et dans le Caucase pourraient perdre entre 60 et 80% de leur masse d’ici la fin du siècle.

Un brin d’Histoire

Les événements marquants du 19e siècle

En 1802, don Giuseppe Terza, chapelain de Pieve di Livinallongo, a effectué la première tentative pour escalader la Marmolada, mais il a malheureusement disparu dans une crevasse le 2 août.

1856, Pellegrino Pellegrini, considéré comme le premier guide des Dolomites, a mené Gian Antonio de Manzoni, Antonio Marmolada, Pietro Mugna et don Lorenzo Nicolai au sommet du Pizzo Serauta le 26 août.

En 1860, John Ball, John Birkbeck père et Victor Tairraz ont conquis la Punta Rocca.

1861, la Punta Rocca a été escaladée pour la deuxième fois par Pellegrino Pellegrini et Anthon von Ruthner.

En 1862, la Punta Rocca a été escaladée pour la troisième fois par Pellegrino Pellegrini, un porteur et Paul Grohmann. Ils ont retrouvé le thermomètre laissé au sommet par Ball et Birkbeck fin juillet.

Le 28 septembre 1864, Paul Grohmann, Pellegrino Pellegrini, Angelo Dimai et Fulgenzio Dimai ont réalisé la première ascension de la Punta Penia par le versant Nord, marquant ainsi une étape importante dans l’histoire de l’escalade de la Marmolada.

Le 2 juin 1865, François Devouassoud, G. H. Fox, Douglas William Freshfield, Peter Michel et Francis Fox Tuckett ont réalisé la deuxième ascension de la Punta Penia, confirmant ainsi la faisabilité de cette ascension et contribuant à l’essor de l’alpinisme dans les Dolomites.

Le 17 juin 1872, Christian Lauener, Santo Siorpaes et F.F. Tuckett ont parcouru l’arête Ouest de la Marmolada, marquant ainsi une nouvelle étape importante dans l’histoire de l’escalade de cette montagne emblématique des Dolomites.

Le 31 juillet 1878, Clemente Callegari, Alberto de Falkner, Giovanni Battista Della Santa et Cesare Tomè ont escaladé le versant Ouest de la Marmolada, ouvrant ainsi une nouvelle voie d’ascension de cette montagne mythique des Dolomites.

Le 5 août 1882, Emil Zsigmondy, Otto Zsigmondy et Ludwig Purtscheller ont réalisé la première traversée de la Marmolada, de la Punta Rocca à la Punta Penia, sans prendre la crête. Cette prouesse d’alpinisme a été une étape importante dans l’exploration de la Marmolada et a contribué à l’essor de l’alpinisme dans les Dolomites.

La Marmolada au 20e siècle

En 1901, Michele Bettaga et Bortolo Zagonel ont escaladé la face Sud de la Marmolada, ouvrant ainsi une nouvelle voie d’ascension de cette montagne emblématique des Dolomites. Cette réalisation a été saluée comme une prouesse technique et a contribué à renforcer la réputation de la Marmolada en tant que sommet majeur de l’alpinisme.

En 1929, Demeter Christomannos, Luigi Micheluzzi et Roberto Peratoner ont escaladé le pilier Sud de la Punta Penia de la Marmolada, marquant ainsi une nouvelle étape dans l’histoire de l’escalade de cette montagne emblématique des Dolomites. Cette réalisation a été considérée comme une prouesse technique remarquable et a contribué à renforcer la réputation de la Marmolada en tant que sommet majeur de l’alpinisme.

Du 29 au 31 août 1936, Gino Soldà et Umberto Conforto ont réalisé l’ascension de la face Sud-Est de la Punta Penia de la Marmolada. Ils ont réussi à gravir cette paroi impressionnante en trente-six heures d’escalade, marquant ainsi une nouvelle étape dans l’histoire de l’escalade de la Marmolada. Cette réalisation a été saluée comme une prouesse technique remarquable et a contribué à renforcer la réputation de la Marmolada en tant que sommet majeur de l’alpinisme.

En 1936, Giovanni Battista Vinatzer et Ettore Castiglioni ont escaladé la face Sud de la Punta Rocca de la Marmolada, marquant ainsi une nouvelle étape dans l’histoire de l’escalade de cette montagne emblématique des Dolomites. Cette réalisation a été saluée comme une prouesse technique remarquable et a contribué à renforcer la réputation de la Marmolada en tant que sommet majeur de l’alpinisme.

En 1964, Armando Aste et Franco Solina ont ouvert la voie de l’Idéal à la Punta Ombretta de la Marmolada, marquant ainsi une nouvelle étape dans l’histoire de l’escalade de cette montagne emblématique des Dolomites. Ils ont réussi à gravir cette voie en cinquante-quatre heures et avec cinq bivouacs, ce qui a été salué comme une prouesse technique et endurante remarquable. Cette réalisation a contribué à renforcer la réputation de la Marmolada en tant que sommet majeur de l’alpinisme.

En 1969, Reinhold Messner a réalisé une variante de la voie Vinatzer en sortant directement, en solo, de la paroi Sud de la Punta Rocca de la Marmolada. Cette ascension a été saluée comme une prouesse technique et d’endurance exceptionnelle, contribuant à renforcer la réputation de Messner en tant qu’alpiniste de renom et la réputation de la Marmolada en tant que sommet majeur de l’alpinisme.

Pierra Menta 2023 J4 – Dernière étape

mars 12, 2023 by endorfeen

Pierra Menta 2023 D4 – La 37e édition de la Pierra Menta a pris fin avec succès malgré une étape annulée la veille en raison des conditions météorologiques imprévisibles.

La course de ski-alpinisme s’est déroulée comme prévu lors de la quatrième journée, mais avec une épreuve adaptée pour s’adapter aux conditions météorologiques toujours changeantes. Axelle Gachet-Mollaret et Émily Harrop ont remporté la victoire sans surprise, tandis que Boscacci et Magnini ont remporté une fois de plus la victoire devant les Arêchois et la paire Équy et Jacquemoud.

Malgré le classement réduit et le format modifié, la Pierra Menta a su préserver son esprit d’origine, ce qui est essentiel pour cette grande course de ski-alpinisme.

Michele Boscacci Davide Magnini Pierra Menta 2023 ©Jocelyn Chavy

Axelle Gachet-Mollaret et Émily Harrop ont dominé la compétition chez les femmes en remportant toutes les étapes et en terminant à la 21e place au classement général. Les sœurs Léna et Candice Bonnel ont terminé à la deuxième place, suivies des Italiennes Martina Valmassoi et Elena Nicolini. Aucune chance n’a été laissée à leurs concurrentes par ces deux skieuses talentueuses.

Pierra Menta 2023 D4 – Des problèmes de météo forçant un ajustement

Suite à l’annulation de la troisième étape en raison de la météo difficile, on ne savait pas à quoi s’attendre pour la dernière étape de la Pierra Menta. Les conditions météorologiques instables et les risques d’avalanches ont contraint l’organisation à proposer une épreuve différente pour cette étape.

Ainsi, un sprint en contre-la-montre par équipe sur une distance de 600 m de dénivelé sur le domaine skiable a été organisé.

Le format de la dernière étape de la Pierra Menta était différent des éditions précédentes, avec une distance moins importante de 2 500 mètres de dénivelé positif habituels. Cependant, ce format avait déjà été utilisé à plusieurs reprises, notamment lors de prologues précédents.

Lors du briefing du soir avant la course, l’emblématique speaker italien Silvano Gadin a tenu à saluer le courage des bénévoles et du staff face aux conditions météorologiques difficiles, en évoquant ses souvenirs d’une édition passée de la Mezzalama. Il a également dédié cette course du samedi « à la jeunesse », qui devait initialement commencer le vendredi. Cette dernière étape espérait ainsi apaiser les esprits, ravir les jeunes et éprouver une dernière fois les jambes des coureurs.

Axelle Gachet-Mollaret et Emily Harrop ont dominé la Pierra Menta et sont devenues les reines de cette compétition

La quatrième et dernière étape de la Pierra Menta s’est déroulée samedi, malgré l’annulation de la troisième étape prévue vendredi, sur un parcours réduit, permettant ainsi de couronner les leaders du classement provisoire.

Les skieuses françaises Emily Harrop et Axelle Gachet-Mollaret ont été les grandes dominatrices de la compétition chez les femmes, laissant peu de chance à leurs concurrentes.

©️ Jocelyn Chavy

Il n’y a pas vraiment eu de compétition chez les femmes, pour cette Pierra Menta. En raison de l’absence de leurs principales concurrentes en Coupe du Monde (notamment les équipes italiennes) Axelle Gachet-Mollaret et Emily Harrop, récemment sacrées championnes du monde par équipe, ont rapidement pris les devants dès le premier round en prenant une avance de 11 minutes sur leurs poursuivantes les plus proches.

Les deux skieuses ont maintenu leur domination tout au long de la compétition en remportant chaque étape, y compris celle du jour, avec une avance de plus de quatre minutes sur leurs poursuivantes malgré le parcours réduit de seulement 600 mètres de dénivelé.

Elena Nicolini Martina Valmassoi – ©️ Jocelyn Chavy

À l’arrivée, elles ont remporté l’or avec une avance impressionnante de 31 minutes sur un autre duo français, Léna et Candice Bonnel, et une équipe italienne (+ 51 minutes) composée de Martina Valmassoi et Elena Nicolini.

Xavier Gachet et William Bon Mardion n’ont pas réussi à se hisser suffisamment haut au classement général

Les Italiens Michele Boscacci et Davide Magnini ont remporté la compétition masculine lors de la 37e édition de la Pierra Menta, malgré les espoirs placés dans les skieurs locaux Xavier Gachet et William Bon Mardion, qui ont terminé à la cinquième place lors de la première étape avant de remporter deux victoires au cours des deux jours suivants.

Cependant, Gachet et Bon Mardion ont décroché leur cinquième médaille d’argent ensemble. Samuel Équy et Mathéo Jacquemoud ont terminé troisièmes de manière régulière tout au long de la compétition.

©️ Jocelyn Chavy

Une fois de plus, les locaux William Bon Mardion (déjà vainqueur en 2013) et Xavier Gachet ont manqué de peu leur chance de remporter leur première Pierra Menta ensemble.

Des problèmes matériels lors de la première étape les ont relégués à cinq minutes de la première équipe, alors qu’ils étaient en tête à mi-parcours.

Malgré la réduction de la dernière étape et l’annulation de la troisième étape, les skieurs locaux Xavier Gachet et William Bon Mardion n’ont pas réussi à rattraper l’équipe italienne très régulière composée de Michele Boscacci et Davide Magnini, qui ont remporté respectivement leur quatrième et deuxième victoires lors de cette compétition.

Les deux skieurs de l’Arêche ont remporté la deuxième place une fois de plus lors de cette édition, tout comme en 2022, malgré deux victoires d’étapes, dont la dernière épreuve très courte et stressante.

L’équipe française classée troisième au général, composée de Mathéo Jacquemoud (déjà vainqueur de l’épreuve en 2013 et 2016) et Samuel Equy, n’a pas réussi à faire mieux que l’année précédente et n’a pas eu l’opportunité de s’exprimer pleinement lors de cette 37e édition particulière de la Pierra Menta.

Résultat Pierra Menta 2023 D4 – Hommes

  1. IT MICHELE BOSCACCI + IT DAVIDE MAGNINI – 05:40:32.0
  2. FR XAVIER GACHET + FR WILLIAM BON MARDION – +00:02:23.0
  3. FR SAMUEL EQUY + FR MATHÉO JACQUEMOUD – +00:02:31.0
  4. IT NADIR MAGUET + IT MATTEO EYDALLIN – +00:04:18.0
  5. AT JAKOB HERRMANN + CH MARTIN ANTHAMATTEN – +00:05:34.0
  6. IT WILLIAM BOFFELLI + IT ALEX OBERBACHER – +00:18:30.0
  7. FR ALEXIS SÉVENNEC + FR ANSELME DAMEVIN – +00:19:48.0
  8. FR AURÉLIEN DUNAND-PALLAZ + FR JULIEN MICHELON – +00:24:50.0
  9. FR GERMAIN GRANGIER + FR VALENTIN CLARYS – +00:30:21.0
  10. FR SIMON BELLABOUVIER + FR NOÉ ROGIER – +00:36:31.0

Résultat Pierra Menta 2023 D4 – Femmes

  1. FR AXELLE GACHET-MOLLARET + FR EMILY HARROP – 06:38:49.0
  2. FR CANDICE BONNEL + FR LÉNA BONNEL – +00:31:14.0
  3. IT MARTINA VALMASSOI + IT ELENA NICOLINI – +00:51:56.0
  4. CA KYLEE OHLER + US REA KOLBL – +01:14:03.0
  5. PL ANNA TYBOR + FR ELISE PONCET – +01:27:38.0
  6. FR LAURIE RENOTON + FR PERRINE GINDRE – +01:42:32.0
  7. FR ROMANE LAFARGE + FR SOPHIE MOLLARD – +01:51:44.0
  8. FR MARIE CHARLOTTE IRATZOQUY + US GRACE STABERG – +02:07:19.0
  9. DE JACQUELINE BRANDL + AT BIANCA SOMAVILLA – +02:21:00.0
  10. IT KATRIN BIELER + FR MÉLANIE ROUSSET – +02:21:30.0

Tombes Gelées : Les Corps sur le Mont Everest

mars 11, 2023 by Phylicia Peterson

L’Everest culmine à une hauteur vertigineuse de 29 032 pieds. C’est la montagne la plus haute du monde…et le plus haut cimetière. Les alpinistes intrépides qui relèvent le défi de l’Everest le font en sachant que les escarpements glacés de la montagne peuvent devenir leur dernier lieu de repos. On croit que des centaines de corps ont trouvé leur dernier lieu de repos sur les escarpements impitoyables et les pentes de la montagne. 

Pourquoi les gens continuent-ils à escalader l’Everest ? Combien de corps restent sur l’Everest ?

Un homme se tient au camp de base du mont Everest.
Photo par Pulkit Pithva sur Unsplash

Le monde de l’alpinisme connaît bien les dangers de l’Everest. La montagne a une zone littéralement connue sous le nom de « Zone de la Mort », et ses victimes ont acquis une renommée internationale, identifiées sous des sobriquets tels que La Belle Endormie et Les Bottes Vertes. Cependant, les épreuves de l’Everest n’en découragent pas pour autant tout le monde. Le tourisme et les expéditions de groupes massifs sur la montagne ne font qu’augmenter en popularité.

Les archives de la base de données Himalayan répertorient toutes les expéditions connues vers la montagne et rapportent que plus de 10 800 ont eu lieu depuis 2020. Pour beaucoup, la montagne représente le test ultime de courage et de compétence pour les grimpeurs. Pour d’autres, c’est l’objectif ou le rêve d’une vie. Ainsi, les gens continuent d’escalader l’Everest, et l’Everest continue de collecter les corps.

La montagne a causé plus de 300 décès de grimpeurs dans l’histoire récente, et environ les deux tiers de ce nombre restent sur la montagne. L’estimation actuelle des restes laissés sur l’Everest s’élève à environ 200. 

Pourquoi laisse-t-on les cadavres sur l’Everest?

Camp de base du Mont Everest, Tibet, Chine.
Photo par Luo Lei sur Unsplash

C’est surprenant pour de nombreuses personnes non familières avec le bilan mortel du mont Everest de découvrir que la plupart des corps de défunts sur l’Everest y resteront à jamais. Cependant, les raisons de laisser les corps derrière sont purement logiques.

Les dangers de l’Everest rendent la récupération d’un corps extrêmement difficile – parfois impossible – et coûteuse. Les corps reposant au-dessus du Camp 2 à 6400 mètres ne peuvent pas être récupérés par hélicoptère. Au lieu de cela, les corps doivent être transportés en bas de la montagne pour être récupérés. Pour récupérer un corps, il faut une équipe de secouristes ou de Sherpa capable de dégager des corps gelés et de supporter le poids supplémentaire d’un cadavre gelé lors de la descente de la montagne. Le coût d’une telle expédition peut dépasser 70 000 $ US.

En raison du coût et du risque extrême pour l’équipe de récupération, peu de corps quittent jamais l’Everest. Et de nombreux alpinistes préfèrent que leurs corps restent sur la montagne s’ils décèdent là-bas, selon la tradition empruntée aux marins perdus en mer.

Les corps des alpinistes décédés sur le Mont Everest servent de balises

Marqueur de Base Camp avec des drapeaux de prière tibétains.

Dans une tradition aussi macabre que pratique, les corps des alpinistes décédés sur le Mont Everest se sont transformés en repères sur le chemin du sommet. Les cadavres marquent la fin d’un voyage pour les alpinistes d’antan mais fournissent un indicateur constant pour les grimpeurs d’aujourd’hui alors qu’ils poursuivent le sommet insaisissable. Beaucoup de ces corps restent non identifiés, mais certains des victimes de l’Everest, comme Green Boots et la Belle au Bois Dormant, sont bien connus et ont grandi pour devenir les résidents permanents les plus célèbres de la montagne.

Corps Célèbres sur le Mont Everest

Drapeaux tibétains avec le Mont Everest en arrière-plan
Photo par Kalle Kortelainen sur Unsplash

Bottes Vertes – Tsewang Paljor

En 1996, l’alpiniste indien Tsewang Paljor a commencé son ascension de l’Everest. Il ne reviendrait jamais de cette expédition. Pendant un certain temps, le corps de Paljor reposait dans une grotte sur la route menant au sommet. Son cadavre était reconnaissable grâce aux bottes vertes qu’il portait lors de l’expédition. 

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En 2014, le gouvernement chinois a retiré le corps de Tsewang Paljor du sentier principal et l’a enterré sous la neige et les rochers à la demande de sa famille.

La Belle au Bois Dormant – Francys Arsentiev

En 1988, le couple Francys et Sergei Arsentiev a gravi l’Everest. Francys a été la première femme américaine à tenter l’ascension sans oxygène. Elle et son mari ont atteint le sommet mais n’ont jamais terminé le voyage de retour. 

belle endormie mont everest corps morts

Francys s’est séparée de son conjoint lors de la descente vers le Camp 6. Sergei est revenu pour la chercher et a reçu des nouvelles d’un groupe d’alpinistes ouzbeks selon lesquelles ils avaient trouvé Francys et avaient tenté de l’aider, mais elle ne pouvait pas se déplacer.

Sergei et Francys ont tous deux perdu la vie sur la montagne. Le corps de Francys est devenu un repère connu sous le nom de « Belle Endormie ». Elle repose recouverte d’un drapeau américain, avec un ours en peluche serré sous son bras par l’explorateur Ian Woodall. Le corps de son mari n’a été découvert qu’un an après sa disparition. Sergei était tombé de la montagne. Découvrez davantage l’histoire de Francys en cliquant ici.

Rob Hall – Désastre de l’Everest en 1996

La sortie en 2015 du film « Everest » retrace l’histoire et la fin tragique du montagnard Rob Hall. Il était l’un des alpinistes les plus célèbres du monde. Lui, aux côtés de son ami proche Gary Ball, a accompli le Défi des Sept Sommets en grimpant les sept montagnes les plus hautes de la planète.

Rob Hall. Photo : Colin Monteath - corps sur le mont Everest
Rob Hall. Photo : Colin Monteath

L’aventure de Hall a pris fin avec la catastrophe de l’Everest en 1996. Hall a mené une expédition sur la montagne au début de mai. Une série d’événements malheureux a conduit l’expédition à être coincée lors d’une des violentes tempêtes de neige de l’Everest. Rob et l’un des membres de son expédition, Doug Hansen, sont décédés pendant la tempête. Plusieurs autres alpinistes participant à des expéditions différentes sont également passés pendant la même tempête. Lisez plus sur la vie de Rob Hall ici.

Scott Fischer – Désastre de l’Everest en 1996

La tempête de 1996 a également coûté la vie au chevronné alpiniste Scott Fischer. Durant l’ascension avec son groupe Mountain Madness, Fischer a réussi à atteindre le sommet. Cependant, il a commencé à souffrir d’épuisement. Fischer a envoyé son équipe d’expédition en avant lorsque la tempête a frappé, sachant qu’il les ralentirait. Malheureusement, il a perdu la vie pendant la tempête. 

corps sur le mont Everest : Scott Fischer

George Mallory

Le nom de George Mallory est synonyme de Mont Everest. Le consensus général le désigne comme le premier homme à explorer l’Everest. Mallory a réussi à gravir la montagne deux fois, en 1921 et à nouveau en 1921. De nombreuses cartes et pistes ont émergé de ces expéditions, mais Mallory n’a pas atteint le sommet.

corps sur le mont Everest: George Mallory

Cependant, il est revenu en 1924, déterminé à atteindre le sommet de la montagne. Il a été vu pour la dernière fois vivant, quittant le Camp IV le 8 juin. Le corps de Mallory n’a pas été découvert jusqu’à ce qu’une expédition le trouve en 1999. On ne sait pas s’il a jamais atteint le sommet. Mallory a mené une vie d’alpinisme et d’exploration avant sa disparition – lisez plus sur sa vie ici.

David Sharp

En 2006, David Sharp a tenté d’escalader la montagne. On pense qu’il a réussi à atteindre le sommet lors de sa tentative en solitaire. Cependant, la question reste non résolue. Sharp n’est jamais revenu pour raconter son histoire.

David Sharp
David Sharp

Son corps a été découvert à côté de « Green Boots » dans une petite grotte, probablement où Sharp s’était arrêté pour se reposer ou chercher un abri. Il est mort gelé sur place.

Hannelore Schmatz

L’épuisement sur l’Everest a conduit à la mort de Hannelore Schmatz. Elle a escaladé la montagne avec son mari, Gerhard, mais les deux se sont séparés en groupes distincts pour achever le voyage. Son groupe a réussi à atteindre le sommet, rebroussant chemin après une ascension ardue dans des conditions météorologiques difficiles.

corps sur le mont Everest
Crédit : Gerhard Schmatz

Hannelore s’est arrêtée pour se mettre à l’abri et se reposer avec un autre alpiniste, Ray Genet. Genet n’a pas survécu à la nuit. Hannelore a continué la descente avant de succomber à l’épuisement. Elle est décédée à seulement 100 mètres du Camp IV. Une tentative en 1984 pour récupérer son corps a échoué ; les restes de Schmatz sont maintenant perdus sous la neige et le temps sur la montagne.

Shriya Shah-Klorfine

Shriya Shah-Klorfine était l’une des douze alpinistes qui sont décédés en 2012 sur l’Everest. C’était l’une des années les plus mortelles de la montagne depuis la catastrophe de 1996. Shriya a réussi à atteindre le sommet de la montagne, mais elle y est restée trop longtemps, utilisant trop d’oxygène pendant qu’elle capturait le moment avec son appareil photo.

corps sur le mont Everest
Crédit : Kristoffer Erickson

Au cours de la descente, Shriya a souffert d’épuisement. Elle a succombé à 8 000 mètres d’altitude. Son corps est resté sur la montagne, enveloppé dans un drapeau canadien pendant un certain temps. Son corps a ensuite été récupéré et ramené au Camp de Base avant d’être descendu de la montagne.

Marc-André Leclerc, un alpiniste discret

mars 10, 2023 by endorfeen

Marc-André Leclerc est devenu une personnalité connue dans le monde de l’escalade, avec la sortie du film the Alpinist en 2021, mais cela aurait pu être très différent.

De nature solitaire, peu intéressé par la célébrité et fuyant les caméras, Marc-André préférait grimper dans une relative obscurité à un niveau incroyablement élevé. Il aurait pu continuer ainsi.

Même lorsque les gens ont commencé à le remarquer à partir de 2015, Marc-André s’est consacré à l’escalade pour sa passion. Malgré son talent prodigieux, il n’était pas motivé par la richesse, la gloire ou la couverture médiatique. Son héritage durable pourrait autant avoir à voir avec son attitude que ses exploits. La poursuite de l’aventure était sa priorité.

Marc-André Leclerc – son enfance

Fait pour le grand air

Marc-André Leclerc voit le jour le 10 octobre 1992 à Fraser Valley, Nanaimo, BC, Canada. Il est le fils de Michelle Kuipers et de Serge Leclerc. Diagnostiqué avec un TDAH, il a du mal à s’adapter à l’école au début de sa scolarité. Sa mère prend alors la décision de l’éduquer à la maison pour la majeure partie de son éducation élémentaire.

Cependant, ces leçons formelles ne durent souvent pas très longtemps car sa mère l’emmène régulièrement à la montagne ou en forêt pour observer les roches et les plantes. Ces expériences marquent profondément le jeune garçon et l’inspirent durablement.

Leclerc était un grand lecteur et dès l’âge de quatre ans, il connaissait l’histoire de la conquête de l’Everest par Edmund Hillary et Tenzing Norgay en 1953. « Il a toujours été fasciné par les montagnes », explique Michelle Kuipers.

En raison de ses difficultés sociales, il était éduqué à domicile une partie de sa jeunesse. Malgré cela, il était intellectuellement et physiquement précoce.

L’escalade, une histoire d’amour

Son histoire d’amour avec l’escalade débute lorsque son grand-père lui offre le livre de Chris Bonnington, « Quest for Adventure », qui le marque profondément en lui montrant des images d’individus minuscules escaladant des parois de neige et de glace imposantes, stimulant ainsi son imagination.

Photograph: Jonathan Griffith

À l’âge de neuf ans, il découvre l’escalade sur un mur dans un centre commercial. Plus tard cette même année, il s’inscrit régulièrement au gymnase Project Climbing à Abbotsford, en Colombie-Britannique, pour grimper.

En 2005, la famille de Marc-André Leclerc déménage près des Cascade Mountains, à Agassiz. C’est là que Marc-André commence à pratiquer l’escalade en se rendant en vélo aux Harrison Bluffs où il passe la nuit. Il débute seul, en chaussures de sport et sans entraînement formel. Plus tard, avec un ami, il apprend à manier les pitons et les systèmes de corde en lisant de vieux livres.

À l’âge de 14 ans, il travaillait dans la construction avec son père pour se payer son équipement d’escalade. Un an plus tard, il fixait des anneaux de levage dans les poutres de sa chambre au sous-sol et s’y suspendait avec ses piolets.

À l’âge de 15 ans, sa mère lui offre un exemplaire de « Mountaineering: The Freedom of the Hills », ce qui pousse Marc-André à rejoindre la British Columbia Mountaineering Society. Rapidement, il commence à participer à des compétitions et à dominer dans sa catégorie d’âge. Après avoir terminé ses études secondaires, il déménage à Squamish, en Colombie-Britannique, considérée comme la Mecque canadienne de l’escalade.

Sa rencontre avec Brette Harrington

Une fois à Squamish, il trouve sa place au sein de la communauté marginale de grimpeurs. Pendant plusieurs années, il mène une vie de dirtbag, en grimpant des voies difficiles et en faisant la fête.

Il vit même un temps dans une cage d’escalier, qui devient plus accueillante après sa rencontre avec sa petite amie, Brette Harrington, elle-même une adepte chevronnée de l’escalade libre.

Red Bull Media House

Son amour pour sa petite amie est très fort. Dès les premiers jours de leur relation, Harrington et Leclerc étaient inséparables. Ils ont vécu ensemble dans une cage d’escalier, dans les bois, et ont grimpé sans relâche.

« Marc est intéressé par les expériences intenses, vivre pleinement », déclare Harrington de manière concise dans le film the Alpinist. Elle admet qu’elle était similaire et que leur besoin mutuel de vivre au bord du précipice explique en partie leur profonde affection l’un pour l’autre. « Nous étions sur la même longueur d’onde en termes d’intensité », confie-t-elle.

« Les ascensions que j’ai réalisées dans des endroits extrêmes par mauvais temps ont été les expériences les plus significatives de ma vie. J’aime ce genre de choses.”

Brette Harrington

Le style “Marc-André Leclerc”, un style d’escalade bien particulier, retranscrit dans le film the Alpinist

La comparaison avec Alex Honnold

De la même manière qu’Alex Honnold, Marc-André Leclerc sera probablement connu (en dehors de la communauté des grimpeurs) pour ses escalades libres en solo et ses premières ascensions en solo.

Marc-André Leclerc a réalisé ses ascensions en solo intégral à vue sur des voies qu’il n’avait jamais explorées auparavant. Alex Honnold, quant à lui, a pratiqué à maintes reprises l’itinéraire qu’il a emprunté en solo sur El Capitan pour le film Free Solo, en utilisant une corde. Leclerc, lui, arrivait en bas d’une montagne et partait à l’aventure dans l’inconnu.

Rien n’avait été répété, rien n’avait été équipé ou préparé à l’avance. L’escalade alpine en solo intégral à vue est le summum dans le monde complexe de l’escalade. Il n’y a pas de marge d’erreur, pas de filet – il n’y a que vous. C’est comme être un archer et devoir toucher la cible à chaque flèche ou être exécuté. C’est ça, l’escalade en solo intégral, alpin, à vue.

Le spectateur moyen pourrait voir en Leclerc un drogué de l’adrénaline, une idée fausse courante chez les non-grimpeurs. En réalité, l’adrénaline est l’ennemi d’une bonne escalade. Si vous êtes pris de peur, votre amygdale « reptilienne » – l’une des parties les plus primitives de votre cerveau – prend le contrôle, reléguant votre cortex cérébral au second plan dans le processus de décision, ce qui peut vous conduire à faire des choses stupides. Une grande partie de l’escalade consiste à apprendre à contrôler sa peur.

Les meilleurs grimpeurs éteignent leur peur comme s’ils appuyaient sur un interrupteur.

Un grimpeur complet

En observant Marc-André grimper dans toutes les saisons et dans des conditions terrifiantes, il est évident que son approche et son arsenal de compétences sont différents.

Dans un premier temps, il semble prendre plaisir à ce qu’il fait. Il passe facilement de l’escalade à mains nues aux piolets, même dans les situations les plus difficiles. Ses mouvements semblent sans effort et (presque) sans conséquence. Son escalade est une expression de la joie. Si l’escalade est un art, ce jeune homme était sans aucun doute un grand maître.

Il se concentre sur le moment présent et ne pense qu’à l’aventure, ce qui le rend prêt et capable de passer d’un environnement à l’autre. Que ce soit sur la roche, la glace ou la neige, Leclerc pouvait tout escalader en une seule ascension et par tous les temps.

Sa spécialité était l’alpinisme, et toutes les compétences nécessaires pour trouver une nouvelle voie dans une paroi de roche et de glace effrayante ont fait de lui un alpiniste pratiquement inégalé.

Une perspective différente

En regardant Marc-André escalader ou en l’écoutant parler de la montagne, on peut voir sa pureté et sa joie transparaître. Alors que l’escalade continue de se développer et que de plus en plus de jeunes la voient comme un sport compétitif en salle, Leclerc apporte une perspective différente.

Photo : The Alpinist Marc André Leclerc

The Alpinist vous laissera bouche bée devant les exploits et l’audace de Leclerc, mais contrairement à d’autres bons films d’aventure, ce n’est pas le cœur de l’histoire. C’est le portrait d’un jeune homme devenant un artiste. Leclerc nous permet d’assister à un éveil – physique, intellectuel et émotionnel – de l’esprit humain. À force de travail acharné et d’intensité, il devient celui qu’il rêvait de devenir, sous nos yeux.

Une sélection du Palmarès, connu, de Marc-André Leclerc

Il est difficile de dresser une liste des ascensions remarquables de Leclerc, étant donné qu’il a évité la célébrité. Nous ne connaissons que les exploits qu’il a choisi de partager, ceux qui ont été témoignés par d’autres ou qui ont été mentionnés dans des magazines d’escalade.

En réalité, il est possible qu’il ait réalisé bien d’autres voies que personne n’a jamais entendues parler. Et c’est peut-être ainsi que ça devrait être.

  • Mont Slesse, Cascade Range – Solo intégral (2015)
  • Directa de la Mentira – Cerro Torre North Face – Première (2015)
  • Ascension en solo du mur de Muir sur El Capitan (2015)
  • Reverse Torre Traverse, Patagonie – Première Ascension (2015)
  • Le Tire – bouchon – Cerro Torre, Patagonie, Première Ascension Solo (2015)
  • Tomahawk/Exocet Link Up – Aguja Standhardt, Patagonie, – Solo intégral à vue (2015)
  • Mont Robson, Rocheuses canadiennes – Infinite Patience – Première ascension en solo (2016)
  • Mont Tuzo, Rocheuses canadiennes – Face nord -est – Première Ascension du visage (2016)
  • Pilier Est – Torre Egger, Patagonie, Première ascension hivernale en solo (2016)
  • Ha Ling Peak, Mount Lawrence Grassi − Solo intégral (2017)
  • Echo Canyon − Grand étage – Première ascension en solo intégral (2017)
  • Rim Wall, Rocheuses canadiennes − Pinko (5.10). Première ascension en solo intégral (2017)
  • Face nord de la tour principale, Mendenhall Towers. Première Ascension (2018)

The Alpinist, un film captivant

Les documentaristes

Après la sortie du documentaire Free Solo, l’escalade en solo intégral a suscité un nouvel intérêt. Mortimer et Rosen ont réalisé que l’histoire d’un grimpeur inconnu accomplissant des performances exceptionnelles pour le simple plaisir de le faire serait fascinante.

Les deux cinéastes ont considéré que l’escalade mystérieuse de Marc-André Leclerc méritait d’être portée à l’attention du public.

Les documentaristes Nick Rosen et Peter Mortimer étaient déjà des habitués du monde de l’escalade, ayant travaillé sur plusieurs projets tels que Valley Uprising, First Ascent, The Dawn Wall et la série Reel Rock.

Cependant, bien qu’étant immergés dans la communauté des grimpeurs, aucun des deux ne connaissait personnellement Marc-André Leclerc. Ils ont simplement entendu parler de lui par le biais de récits de tiers, mais ces récits suffisaient pour faire état de son talent remarquable. C’est ainsi que les réalisateurs ont décidé de mettre en lumière l’histoire de Leclerc dans leur documentaire L’Alpiniste.

L’Alpiniste est un documentaire captivant qui met en avant le portrait de Marc-André Leclerc. Bien que ses ascensions soient incroyablement stressantes, la relation de Leclerc avec l’escalade est la véritable vedette du film. Le mot « sport » ne semble même pas approprié pour décrire ce qu’il fait.

La grâce

En observant Leclerc grimper dans The Alpinist, on ne peut pas nier que ses mouvements sont gracieux et fluides, qu’il s’agisse d’escalade sur glace, mixte ou rocheuse. Il n’y a pas de gestes brusques ni d’étirements exagérés, ni même de désespoir.

On peut voir une lenteur presque paresseuse, comme un danseur moderne exécutant une figure complexe. Mon mentor me disait souvent qu’en escalade, pour grimper vite, il fallait grimper lentement. L’expérience acquise crée de la confiance, et la confiance crée un esprit calme. Un corps calme est alors capable de grimper de façon étonnante.

Parfois, un athlète se déplace avec une grâce animale que la plupart des gens ne peuvent pas atteindre en raison de leur propre conscience de soi. C’est cette qualité, ainsi que la personnalité de Leclerc, qui constituent les aspects les plus intéressants de ce documentaire.

On y voit également des séquences d’escalade sur roche et sur glace de Leclerc et de Harrington, ainsi que des commentaires de célèbres grimpeurs tels qu’Honnold, Serfas, Messner et Blanchard, entre autres.

Une fin tragique

Le 5 mars 2018, Marc-André Leclerc et son partenaire Ryan Johnson, âgé de 34 ans, ont réussi à grimper une nouvelle voie sur la face nord des Mendenhall Towers, près de Juneau, en Alaska.

Les deux alpinistes ont été déposés près de la crête de la montagne le 4 mars. Le lendemain, Marc-André Leclerc a publié une photo sur son compte Instagram montrant leur avancée vers le sommet de 2100 mètres.

Leur plan était de retourner au camp de base deux jours plus tard. Cependant, les autorités ont indiqué qu’il n’y avait eu aucune nouvelle des deux hommes depuis le 5 mars. Selon leur itinéraire, les deux grimpeurs auraient dû rentrer à Juneau le mercredi soir suivant, le 7 mars.

Après que la petite amie de Marc-André Leclerc n’ait pas réussi à le contacter à l’heure convenue, elle a alerté les autorités.

La recherche a été interrompue pendant plusieurs jours en raison des mauvaises conditions météorologiques, mais lorsque la tempête s’est finalement calmée, les équipes ont découvert des cordes au bas de la voie de descente des grimpeurs, suggérant qu’ils avaient peut-être été victimes d’une avalanche, d’une chute de pierres ou d’une corniche. Leurs corps n’ont jamais été retrouvés.

Marc-André Leclerc sera connu comme un alpiniste visionnaire, un aventurier, un maître de la glace et du rocher. Sa vie est également marquée par un certain mystère. Une grande partie de son travail a été réalisée seul, sans public ni caméra. Il n’est pas possible de prédire quel sera son héritage. Leclerc a grimpé dans toutes les disciplines à un niveau élevé, souvent dans des conditions extrêmes, mais il n’a jamais cherché la reconnaissance ou la célébrité. Sa passion pour l’escalade était sa principale motivation.

Pierra Menta 2023 J3 – 3e Etape annulée

mars 10, 2023 by Thomas Viguier

Pierra Menta 2023 J3 – Les coureurs ont été durement touchés aujourd’hui, le vendredi 10 mars, alors qu’ils ont dû faire demi-tour en raison de conditions météorologiques trop dangereuses.

Une première pour la Pierra Menta

Pour la première fois dans l’histoire de la Pierra Menta, la course de ski-alpinisme la plus célèbre au monde, créée en 1986, la troisième (et avant-dernière) étape a été annulée en raison du mauvais temps.

© Jocelyn Chavy

La commission de sécurité a rapidement compris que la météo ne cessait de s’aggraver, avec du brouillard, de la pluie, de la grêle et des rafales de vent allant jusqu’à 100 km/h. Chaque équipe a quitté la ligne de départ, certains le cœur lourd et d’autres avec le sourire aux lèvres, mais tous trempés de toute façon !

Depuis le début de la course, c’était une crainte omniprésente et sur toutes les lèvres, et malheureusement la météo a eu raison du comité de sécurité qui a annoncé à 8h05 l’annulation de l’étape, une première dans l’histoire de la Pierra Menta.

Dernière étape, maintenue

La dernière étape prévue demain, samedi 11 mars 2023, est maintenue. Les Italiens Davide Magnigni & Michele Boscacci sont actuellement en tête du classement général chez les hommes, tandis qu’Axelle Gachet-Mollaret & Émily Horrop sont en tête chez les femmes.

© Jocelyn Chavy

Pierra Menta 2023 J2 – la deuxième journée

mars 10, 2023 by endorfeen

Pierra Menta 2023 J2 – Après la neige, les coureurs ont été accueillis par le soleil lors de la deuxième étape de la Pierra Menta. Cette étape comportait 2610 mètres de dénivelé positif et plus de 25 km dans la région du Col de la Forclaz.

Alors que la compétition reste incertaine dans la catégorie masculine, les françaises Axelle Mollaret et Émily Harrop ont largement dominé la catégorie féminine.

Pierra Menta 2023 J2 – Axelle Gachet-Mollaret & Émily Harrop en leaders

Après avoir impressionné lors de la première étape, les femmes exceptionnelles de la Pierra Menta ont confirmé leur réputation en prenant à nouveau la première place lors de cette deuxième étape.

Emily Harrop Axelle Gachet Mollaret Pierra Menta 2023 ©Jocelyn Chavy

Le duo français ne semble pas du tout inquiet : après avoir remporté la première étape avec plus de 11 minutes d’avance, les deux Françaises ont creusé l’écart lors de la deuxième étape longue et ont pris une avance de 16 minutes sur leurs compatriotes Candice et Léna Bonnel, qui les poursuivaient.

Les deux Françaises, toutes deux championnes du monde par équipe récemment, devraient pouvoir gérer la fin de la course et remporter la victoire en fin de semaine, sauf en cas d’incident majeur (elles ont maintenant une avance de près de 27 minutes). Les Italiennes Martina Valmassoi et Elena Nicolini complètent actuellement le podium.

« Ça va être une belle étape, nous allons faire les choses calmement sans faire de
bêtises. »

Axelle Gachet-Mollaret

Le duo d’Arêches, qui a remporté cette deuxième étape, a été suivi de près par les Italiens.

Les coureurs ont pris le départ de cette deuxième étape de la Pierra Menta sous le soleil du Beaufortain à 8h00, au son traditionnel des cloches, avant de s’affronter.

Les Italiens Nadir Maguet et Matteo Eydallin, qui étaient en tête la veille, ont été détrônés aujourd’hui par les locaux William Bon Mardion et Xavier Gachet, qui ont franchi la ligne d’arrivée en 2h37’40 », décrochant ainsi la première place du podium. Très efficaces en descente, Gachet et Bon Mardion ont pu faire valoir leur expérience et creuser progressivement l’écart sur leurs poursuivants.

©️ Jocelyn Chavy

Après une première journée catastrophique due à de gros problèmes matériels alors qu’ils étaient en tête de la course, les deux Arêchois, Xavier Gachet et William Bon Mardion, ont réussi à revenir aux avant-postes lors de cette deuxième étape, après une lutte acharnée avec l’équipe italienne Boscacci/Magnini.

Une magnifique performance pour les deux membres du club d’Arêches-Beaufort qui se sont battus tout au long de cette étape et ont réussi à remonter 3 places au classement. William Bon Mardion, déjà vainqueur en 2013, s’aligne pour la deuxième fois aux côtés de Xavier Gachet. Leur objectif est clair : remporter la 37ème édition de la Pierra Menta !

Grâce à cette victoire, ils ont réussi à passer de la 5ème place au classement général provisoire à la 3ème place (à 3’04 de la tête de course), devancés désormais par une autre équipe française, Mathéo Jacquemoud et Samuel Equy (3ème sur les deux étapes et à 2’24 de la tête de course), ainsi que l’équipe italienne, Michele Boscacci et Davide Magnini, qui était en tête du classement général après avoir terminé 2ème mercredi et jeudi.

Pierra Menta 2023 J2 – les résultats de la journée

Classement homme

  1. (FR) Xavier Gachet – & William Bon Mardion – 2:37:40
  2. (ITA) Michele Boscacci & Davide Magnigni – 2:37:42
  3. (FR) Samuel Équy & Mathéo Jacquemoud – 2:39:42
  4. (FR) Jakob Herrmann & Martin Anthamatten – 2:40:36
  5. (ITA) Nadir Maguet & Matteo Eydallin – 2:41:45
  6. (ITA) William Boffelli & Alex Oberbacher – 2:50:16
  7. (FR) Aurélien Dunand Pallaz & Julien Michelon – 2:51:01
  8. (FR) Alexis Sevennec & Anselme Damevin – 2:51:57
  9. (FR) Germain Grangier & Valentin Clarys – 2:52:03
  10. (SD-B) Petter Engdahl & Jonathan Albon – 2:54:13

Classement femme

  1. (FR) Axelle Mollaret & Émily Harrop – 3:04:42
  2. (FR) Candine Bonnel & Léna Bonnel – 3:20:32
  3. (ITA) Martina Valmassoi & Elena Nicolini – 3:32:21
  4. (AM) Kylee Ohler & Rea Kolbl – 3:38:42
  5. (FR) Anna Tybor & Élise Poncet – 3:50:07
  6. (FR) Laurie Renoton & Périne Gindre – 4:07:47
  7. (FR) Marie Charlotte Iratzoquy & Grace Staberg – 4:15:16
  8. (FR) Romane Lafarge & Sophie Mollard – 4:16:33
  9. (FR) Katrin Bieler & Mélanie Rousset – 4:20:28
  10. (AL) Jacqueline Brandl & Bianca Somavilla – 4:21:29
©️ Jocelyn Chavy

Pierra Menta 2023 J1 – Retour sur le Premier jour de course

mars 9, 2023 by endorfeen

A 7:30, la première étape de la 37ème édition de la Pierra Menta a débuté avec 212 équipes. La Pierra Menta est la course de ski-alpinisme la plus connue au monde et se déroule chaque année à Arêches-Beaufort.

Les coureurs ont commencé leur ascension vers les sommets de la Legette et du Grand Mont sous la neige. Ils ont dû gravir un dénivelé positif cumulé de 2 550 mètres sur une distance de près de 20 kilomètres.

Malgré des conditions météorologiques difficiles, Axelle Gachet-Mollaret, la meilleure coureuse de cette discipline, et sa partenaire Emily Harrop ont pris la tête du classement après la première journée.

©Jocelyn Chavy

Les meilleurs coureurs français, Samuel Équy et Mathéo Jacquemoud, occupent actuellement la troisième place du classement provisoire.

Pierra Menta 2023 J1 – Les femmes sont à l’honneur pour cette première journée

Il est inutile de la présenter. La française, Axelle Gachet-Mollaret est triple championne du monde de ski-alpinisme. Elle a remporté sans surprise la première étape de la Pierra Menta. À l’occasion de la Journée internationale des femmes, Axelle Gachet-Mollaret et Émily Harrop ont franchi la ligne d’arrivée en souriant.

Axelle gachet mollaret ©Jocelyn Chavy

Après avoir remporté un nouveau titre de championne du monde sur la Verticale, Axelle Gachet-Mollaret et Émily Harrop, deux femmes puissantes dans la discipline, abordent la Pierra Menta avec une grande confiance. Elles ont imposé leur rythme dès le début de la course avec 11 minutes d’avance sur les sœurs Bonnel. Elles sont déterminées à confirmer leur statut de favorites. Leur objectif est de remporter cette 37ème édition de la Pierra Menta !

« On espérait débuter aussi fort. Avec cette météo pas super rigolote, il peut toujours se passer des choses. On a une belle avance, mais il reste trois jours de course, dont deux journées qui s’annoncent « galères ».

Axelle Gachet Mollaret

Le podium a été pris par l’équipe de l’armée italienne, le duo Samuel Équy & Mathéo Jacquemoud juste derrière

Pour cette Pierra Menta 2023 J1, les Italiens ont respecté leur engagement. Ils ont dominé pendant toute la durée de la course. Cependant, ils sont toujours sous la pression du duo français composé de Samuel Équy et Mathéo Jacquemoud.

Matteo Eydallin et Michele Boscacci, qui ont gagné ensemble l’édition 2022, sont maintenant adversaires. Nadir Maguet et Matteo Eydallin ont remporté la première étape en 2’25″40, suivis de Davide Magnigni et Michele Boscacci en 2’27″42.

Martin Anthamatten ©Jocelyn Chavy

Ils étaient attendus pour se battre pour la victoire et ils ont répondu présent ! Samuel Équy de l’Isère et Mathéo Jacquemoud de Haute-Savoie, qui ont remporté le championnat de France par équipes en février à Superdévoluy, la Belle Étoile et la Grande Trace, ont décroché aujourd’hui la troisième place. Malgré une première partie de course difficile dans des conditions physiques et mentales éprouvantes, le duo français s’est accroché jusqu’à la fin et a finalement terminé sur la troisième marche du podium.

Résultat Pierra Menta 2023 – D1 – classement homme

  1. (ITA) Nadir Maguet & Matteo Eydallin – 2:25:40
  2. (ITA) Michele Boscacci & Davide Magnigni – 2:27:42
  3. (FR) Samuel Équy & Mathéo Jacquemoud – 2:28:06
  4. (FR) Jakob Herrmann & Martin Anthamatten – 2:28:45
  5. (FR) Xavier Gachet – & William Bon Mardion – 3:30:48
  6. (ITA) William Boffelli & Alex Oberbacher – 2:31:41
  7. (FR) Alexis Sevennec & Anselme Damevin – 2:33:23
  8. (FR) Aurélien Dunand Pallaz & Julien Michelon – 2:36:01
  9. (FR) Germain Grangier & Valentin Clarys – 2:40:16
  10. (FR) Simon Bellabouvier & Noé Rogier – 2:41:24

Classement femme

  1. (FR) Axelle Mollaret & Émily Harrop – 2:54:33
  2. (FR) Candine Bonnel & Léna Bonnel – 3:05:52
  3. (ITA) Martina Valmassoi & Elena Nicolini – 3:12:47
  4. (FR) Romane Lafarge & Sophie Mollard – 3:27:00
  5. (AM) Kylee Ohler & Rea Kolbl – 3:29:04
  6. (FR) Laurie Renoton & Périne Gindre – 3:29:08
  7. (FR) Anna Tybor & Élise Poncet – 3:29:16
  8. (FR) Marie Charlotte Iratzoquy & Grace Staberg – 3:43:43
  9. (AL) Jacqueline Brandl & Bianca Somavilla – 3:47:31
  10. (IT-FR) Katrin Bieler & Mélanie Rousset – 3:50:20

Marie Amiguet, spécialiste du reportage animalier

mars 9, 2023 by endorfeen

Qui est Marie Amiguet?

Marie Amiguet est diplômée d’une licence de biologie. Elle a rapidement choisi de vivre une vie nomade et aventureuse en parcourant les Antilles, l’Afrique et l’Amérique du Sud pour y travailler de façon ponctuelle. Ainsi, ses expériences l’ont encouragée à poursuivre son rêve d’enfance de réaliser des documentaires animaliers.

Elle est rentrée en France pour suivre une formation en Master Technique de documentaire animalier à Ménigoute, où elle a rencontré Jean-Michel Bertrand. Séduite par sa personnalité et son projet, Marie Amiguet s’est embarquée dans l’aventure en tant que cadreuse aux côtés de Jean-Michel pendant deux ans et demi.

Aujourd’hui, ayant besoin de grands espaces en montagne ou en mer, Marie se réalise en pratiquant l’escalade et le parapente lorsque son emploi du temps le permet entre ses projets de documentaires animaliers.

Un César pour Marie Amiguet, avec La Panthère des Neiges (2021)

Le thème

Le photographe Vincent Munier emmène l’écrivain Sylvain Tesson dans une aventure palpitante à la recherche de la panthère des neiges dans les hauts plateaux tibétains.

Au cours de ce périple, Vincent initie Sylvain à la pratique de l’affût, à la lecture des traces et à la nécessité d’être patient pour apercevoir ces animaux sauvages.

Tout en explorant les sommets où vivent ces bêtes invisibles, les deux hommes discutent de la place de l’homme dans la nature et célèbrent la splendeur du monde. Cette expérience offre une occasion unique de s’immerger dans la beauté des hauts plateaux tibétains. Vous serez aussi invités à contempler des paysages à couper le souffle.

Un César pour l’ancienne élève de l’école de cinéma animalier de Ménigoute

On se rappelle de la 47ème édition des César, qui a eu lieu le vendredi 25 février 2022. Le festival avait alors récompensé « La Panthère des neiges » comme meilleur documentaire de l’année. Un film qui promet de vous transporter dans des aventures sauvages et inoubliables. Ce chef-d’œuvre a été réalisé par deux talents exceptionnels : le photographe animalier Vincent Munier et la réalisatrice Marie Amiguet.

Le film est sorti en salles le 15 décembre 2021. Il a immédiatement conquis les spectateurs grâce à une mise en scène époustouflante et des prises de vue à couper le souffle. Le documentaire est inspiré du livre éponyme de Sylvain Tesson, lauréat du prix Renaudot en 2019, qui a émerveillé le public avec les photographies magnifiques de Vincent Munier.

Vous cherchez une aventure enivrante ? « La Panthère des neiges » est la solution parfaite. Le film vous fera plonger dans un monde de beauté naturelle et de rencontres inattendues.

Marie Amiguet, sa filmographie

La Vallée des loups (long métrage de Jean-Michel Bertrand), directrice de la photographie – (2016)

Avec les loups (documentaire), réalisation (2016)

Les Ailes du maquis, co-réalisation avec Tanguy Stoecklé (2017)

Le Silence des bêtes, co-réalisation avec Vincent Munier (2018)

Au retour des loups (sorti uniquement en DVD), réalisation8 (2019)

Marche avec les loups (long métrage de Jean-Michel Bertrand), cadreuse9 (2020)

Compte à rebours pour les finales du FWT23 et le Fieberbrunn Pro

mars 7, 2023 by endorfeen

FWT23 Fieberbrunn Pro. Les finales de FWT23 débuteront à Fieberbrunn, en Autriche. La fenêtre météorologique est espérons-le fixée du 11 au 17 mars.

FWT23 Fieberbrunn Pro, in the final stages of the Tour

Le 3 mars 2023, à Pully, en Suisse, il a été annoncé que la saison 2023 du Freeride World Tour a atteint sa dernière étape après trois événements réussis. Les meilleurs coureurs restants s’affronteront lors des FWT Finals. Le premier événement des finales aura lieu à Fieberbrunn, en Autriche, où les riders devront affronter le difficile Wildseeloder.

Heureusement, les prévisions prévoient de la neige fraîche la semaine prochaine. C’est un soulagement après une saison extrêmement sèche en Europe. L’événement proposera à nouveau un format de deux meilleures descentes. Cela permettra aux riders de démontrer leurs compétences en montagne et leurs astuces avec deux chances d’impressionner le monde.

FWT23 Fieberbrunn Pro
© Freeride World Tour / Jeremy Bernard

Un classement serré

La compétition pour les titres mondiaux est toujours très disputée, en particulier dans les catégories ski. Addison Rafford (USA) détient un léger avantage sur Molly Armanino (USA), tandis que d’autres concurrents sont en poursuite rapprochée. Valentin Rainer (AUT) entre dans l’événement en tant que grand favori. Il devrait se sentir à l’aise à la fois sur la montagne et dans le maillot d’or. Il va aussi courir dans sa ville natale de Fieberbrunn.

Cependant, il devra surpasser Max Hitzig (GER). L’Allemand a remporté la victoire lors de cet événement l’année dernière et n’est qu’à 720 points derrière au classement général.

Dans la catégorie snowboard hommes, Ludovic Guillot-Diat (FRA) est en tête. Attention au nouveau venu, Liam Rivera (MEX), qui n’est pas loin derrière.

Dans la catégorie snowboard femmes, Katie Anderson (CAN) détient une avance plus confortable de plus de 5 000 points. D’autres concurrentes sont encore à portée de frappe.

Deux wildcards intéressantes aux FWT23 Fieberbrunn Pro.

Pour ajouter de l’excitation à la compétition, il a été annoncé que deux professionnelles expérimentées du FWT reviendront à l’événement en tant que wildcards : Arianna Tricomi (ITA) et Manuela Mandl (AUT). Arianna est une triple championne du monde du FWT. Elle a remporté le titre en 2018, 2019 et 2020, ce qui devrait avoir un impact significatif sur la catégorie ski femmes.

Manuela a également un titre de championne du monde au FWT à son actif. Elle sera une fois de plus l’une des meilleures riders, difficile à battre sur sa montagne natale. Ryan Wachendorfer (USA) se joindra également à la liste des snowboarders hommes pour l’événement, mais malheureusement, Dennis Ranalter (AUT) ne participera pas pour des raisons personnelles.

Qu’est-ce que le changement climatique ?

mars 4, 2023 by endorfeen

Quelle est la définition simple du changement climatique ?

Le changement climatique est un changement des modèles et des températures moyennes du temps. Les causes naturelles incluent des fluctuations de l’énergie solaire. Cependant, depuis le 19ème siècle, la principale cause du changement climatique est liée aux activités humaines, en particulier à la combustion des combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole et le gaz.

La combustion des combustibles fossiles libère des gaz à effet de serre qui piègent la chaleur du soleil, entraînant une hausse des températures mondiales.

Exemples de gaz à effet de serre contribuant au changement climatique sont le dioxyde de carbone et le méthane (libérés par des activités telles que conduire une voiture à l’essence ou chauffer un bâtiment avec du charbon).

Déforestation et défrichement contribuent également aux émissions de dioxyde de carbone, tandis que les décharges sont une source importante d’émissions de méthane. Les principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre sont l’énergie, les transports, l’industrie, les bâtiments, l’agriculture et l’utilisation des terres.

Changement climatique - Définition
Tasmania, Australia – Photo by Matt Palmer

Indicateurs de changement climatique

Quelles actions des humains provoquent des changements climatiques ?

La génération de gaz à effet de serre

Avant la Révolution industrielle, qui a commencé au milieu du XIXe siècle, les températures à travers le monde étaient constamment d’environ 14°C depuis 11 000 ans. La Révolution industrielle (milieu des années 1800) a marqué le début de l’utilisation généralisée des combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole et le gaz comme sources d’énergie.

La combustion des combustibles fossiles génère de l’énergie. Elle libère également des gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone, le méthane et l’oxyde nitreux dans l’atmosphère. Au fil du temps, une quantité importante de ces gaz s’est accumulée dans l’atmosphère.

Par exemple, la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a augmenté de 40 % au cours des 20e et 21e siècles et est maintenant supérieure à 400 ppm (parties par million). En 2019, le niveau de dioxyde de carbone dans l’atmosphère était plus élevé qu’il ne l’a été depuis plus de deux millions d’années.

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Photo par Chris LeBoutillier

Les gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone, une fois libérés dans l’atmosphère, créent une couverture autour de la planète. Cette couverture retient la chaleur du soleil et entraîne un réchauffement climatique.

Un phénomène qui n’est pas nouveau

Nous avons observé ce phénomène dès les années 1980. Pour fournir des informations aux gouvernements afin de s’attaquer au changement climatique, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été établi en 1988.

Les recherches ont montré que les niveaux élevés de gaz à effet de serre dans l’atmosphère sont la principale raison des températures mondiales en hausse.

Les chercheurs ont éliminé les événements naturels tels que l’activité volcanique, les changements dans la production d’énergie du soleil ou les sources naturelles de CO2 comme causes du changement climatique. Cependant, ces facteurs peuvent avoir un léger impact en plus des émissions causées par l’homme.

Le dernier rapport du GIEC affirme sans aucun doute que les actions humaines sont la seule cause du changement climatique.

La concentration des gaz à effet de serre a été à son plus haut niveau depuis très, très longtemps.

De plus, les émissions continuent d’augmenter. Par conséquent, la planète est maintenant environ 1,1°C plus chaude qu’elle ne l’était au 19ème siècle. La période de 2011 à 2020 a été enregistrée comme la plus chaude des décennies.

Beaucoup de gens croient que le changement climatique ne se réfère qu’à l’augmentation des températures. Cependant, ceci n’est qu’une partie de l’iceberg. Comme la Terre est un système complexe avec des éléments interconnectés, des modifications dans une zone peuvent causer des effets à l’échelle mondiale.

Les impacts du changement climatique englobent désormais une gamme de problèmes. Ils comprennent des phénomènes tels que de graves sécheresses, des pénuries d’eau, des incendies rampants, des niveaux de la mer en hausse, des inondations, la fonte des calottes polaires, la fonte du pergélisol, des tempêtes dévastatrices et une diminution de la biodiversité.

Quelle est la vitesse d’augmentation de la température ?

Depuis le début de la Révolution industrielle, la température moyenne de la Terre a augmenté d’environ 1°C. Il s’agit d’un changement rapide dans le contexte du système climatique de la planète, car les changements globaux naturels ont généralement eu lieu sur des périodes beaucoup plus longues. Il convient également de noter que toutes les régions ne connaissent pas le même niveau de réchauffement, certaines régions connaissant une augmentation supérieure à 1°C.

Qu’est-ce qui cause le changement climatique ?

Qu’est-ce que l’effet de serre ?

L’accumulation de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone dans l’atmosphère crée un bouclier autour de la Terre.

Les gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone forment une couverture autour de la Terre. Il permet aux rayonnements à ondes courtes du soleil de passer à travers et d’atteindre la surface de la planète. La Terre absorbe cette lumière et cette énergie. Elle émet ensuite des rayonnements infrarouges à ondes longues, qui sont interceptés par la couverture des gaz à effet de serre. Une partie est absorbée et retourne sur Terre, piégeant la chaleur et provoquant le réchauffement de la planète, un processus appelé effet de serre.

Il est important de reconnaître que l’effet de serre est vital pour la vie sur la planète. Sans lui, les températures seraient extrêmement basses et la survie humaine serait impossible. Mais, en émettant des gaz à effet de serre supplémentaires dans l’atmosphère, les humains ont intensifié l’effet de serre.

L’épaisseur de la couverture de gaz à effet de serre a augmenté. Cela a entraîné une absorption accrue des rayonnements infrarouges et une contribution plus importante à l’effet de serre. Au lieu de maintenir une température stable, cette amélioration provoque une hausse des températures de la Terre.

D’où viennent les gaz à effet de serre ?

Un quart des gaz à effet de serre émis par les activités humaines provient de la combustion des combustibles fossiles à des fins d’électricité et de chauffage.

Environ 25 % des émissions de gaz à effet de serre générées par l’homme sont attribuées aux pratiques agricoles, forestières et d’utilisation des terres.

Déforestation, qui est effectuée pour faire de la place pour des terres agricoles et des animaux d’élevage, est un autre contributeur à l’augmentation du dioxyde de carbone atmosphérique. C’est parce que les forêts jouent un rôle crucial dans l’absorption et l’élimination du dioxyde de carbone de l’atmosphère, de sorte que leur suppression entraîne une hausse du dioxyde de carbone atmosphérique.

L’élevage d’animaux, comme les vaches pour la viande et le lait, est une autre utilisation des terres qui contribue aux émissions de gaz à effet de serre. Ces animaux libèrent du méthane. De plus, le besoin de les nourrir entraîne souvent l’éclaircie de terres supplémentaires, ce qui entraîne encore plus d’émissions.

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Photo par Antonio Grosz

D’autres sources d’émissions de dioxyde de carbone sont les avions et la fabrication du ciment.

Impacts des changements climatiques

Aspects généraux

Activité humaine, y compris l’émission de gaz à effet de serre et d’aérosols et les changements d’utilisation des terres, est la principale cause du changement climatique et de ses impacts sur le système climatique, les écosystèmes et les populations humaines.

Les impacts du changement climatique sont évidents dans plusieurs domaines, notamment les modifications du système climatique :

  • Augmentation du niveau de la mer. Le réchauffement climatique fait fondre les glaciers et les calottes glaciaires. Ce processus ajoute plus d’eau aux océans, ce qui fait monter le niveau de la mer. Les océans absorbent la majorité (90 %) de la chaleur excédentaire due au changement climatique, et en conséquence, l’eau plus chaude occupe plus d’espace.
  • Acidification océanique. Lorsque l’océan absorbe du dioxyde de carbone, il devient plus acide, un phénomène connu sous le nom d’acidification océanique, également connu sous le nom de «double malédiction» du changement climatique.
  • Événements météorologiques fréquents et sévères. Les changements climatiques entraînent une augmentation de l’intensité et de la fréquence des événements météorologiques extrêmes tels que les vagues de chaleur, les sécheresses et les inondations.

Changement climatique a un impact sur les vies humaines et l’environnement. Quelques exemples incluent :

  • Inondations dans les zones côtières. Les villes côtières sont en danger d’inondation alors que les niveaux de la mer continuent de monter.
  • Pénurie alimentaire. Les températures élevées, les conditions météorologiques extrêmes, les inondations et les sécheresses peuvent endommager les terres agricoles, rendant difficile pour les agriculteurs de cultiver des cultures, entraînant une incertitude dans leurs rendements annuels.
  • Conflit et migration. Les changements climatiques peuvent intensifier des problèmes existants tels que la pénurie de nourriture ou d’abri et les aggraver, entraînant des conflits sur les ressources ou la migration.
  • Impact sur la vie marine. Les températures de l’océan en hausse, l’acidification des océans et les faibles niveaux d’oxygène dans l’océan nuisent aux organismes marins tels que les poissons et les récifs coralliens.

Le changement climatique a des impacts différents sur les individus.

Le changement climatique a des impacts sur les personnes de différentes manières, y compris la santé, la production alimentaire, le logement, la sécurité et l’emploi. Certaines populations, telles que celles des petites îles et des pays en développement, sont déjà plus vulnérables aux impacts du changement climatique. Lorsque le niveau de la mer monte, cela oblige des communautés entières à se relocaliser. Les sécheresses plus fréquentes, parallèlement, augmentent le risque de famine. En conséquence, le nombre de «réfugiés climatiques» devrait augmenter à l’avenir.

Chaque hausse des températures mondiales a un impact significatif.

Selon de nombreux rapports des Nations Unies, des scientifiques et des examinateurs gouvernementaux ont convenu que limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5°C réduirait la gravité des impacts climatiques et maintiendrait un environnement habitable.

Cependant, les politiques actuelles prévoient une hausse de la température de 2,8°C d’ici la fin du siècle. Bien que les émissions qui causent le changement climatique proviennent de partout dans le monde et affectent tout le monde, certaines pays émettent beaucoup plus que d’autres.

Les 100 pays qui émettent le moins ne contribuent qu’à 3 % des émissions totales. En opposition, les dix plus grands émetteurs contribuent à 68 %. Malgré cela, tout le monde doit agir contre le changement climatique, mais ceux qui sont responsables de créer une plus grande partie du problème ont une plus grande obligation d’agir en premier.

Le défi que nous affrontons est considérable, mais il existe déjà des solutions.

Les principaux éléments à prendre en compte

Les solutions pour lutter contre le changement climatique peuvent apporter des gains économiques et améliorer notre qualité de vie tout en préservant l’environnement. Il existe des cadres et des pactes internationaux qui fournissent une direction pour le progrès. Les Objectifs de développement durable, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris en font partie. Les trois principaux domaines d’action sont la réduction des émissions, la préparation aux effets du changement climatique et le financement des changements nécessaires.

Pour réduire les émissions contribuant au changement climatique, il est important de passer des combustibles fossiles aux sources renouvelables telles que l’éolien ou le solaire. Nous avons besoin d’une action immédiate; le temps presse. Plusieurs pays se sont déjà engagés à atteindre une émission nette zéro d’ici 2050. Cependant, des réductions considérables doivent être réalisées d’ici 2030 afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Il est nécessaire de réduire la production de combustibles fossiles d’environ 6 % par an entre 2020 et 2030.

Préparer pour les effets du changement climatique est essentiel pour protéger les individus, les maisons, les entreprises, les emplois, l’infrastructure et les écosystèmes. Cela implique de s’attaquer à la fois aux impacts actuels et futurs. Des efforts d’adaptation sont nécessaires partout dans le monde, mais la priorité doit être donnée à ceux qui sont les plus vulnérables et qui ont des ressources limitées pour faire face aux risques climatiques. L’investissement dans l’adaptation peut rapporter de grands bénéfices. Par exemple, les systèmes d’alerte précoce des catastrophes peuvent sauver des vies et des actifs, et les bénéfices peuvent être jusqu’à dix fois le montant initial de l’investissement.

Les Accords de Paris et les objectifs de température mondiaux

En 2015, presque toutes les nations du monde ont fait un engagement pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en signant un accord mondial. L’objectif était de maintenir la température moyenne mondiale à moins de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels, avec un objectif idéal de limiter à 1,5°C.

Depuis la signature du document promettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, le GIEC a publié un rapport. Le rapport décrit les différences d’impact entre une hausse de température de 1,5°C et 2°C. L’étude met en évidence de nombreux avantages pour les personnes à l’échelle mondiale si les températures sont maintenues à la limite inférieure de 1,5°C, mais des réductions importantes et rapides des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont nécessaires pour atteindre cet objectif.

Si nous voulons prévenir des hausses significatives de la température mondiale, nous devons réduire la quantité de gaz à effet de serre que nous produisons et passer à des sources d’énergie renouvelables. De plus, nous devons gérer les ressources terrestres plus efficacement et devrons peut-être recourir à des techniques qui retirent le CO2 de l’atmosphère.

Si le taux actuel de combustion des combustibles fossiles et de déforestation se poursuit, la planète pourrait connaître un réchauffement de plus de 4°C d’ici 2100. Un tel niveau de réchauffement pourrait avoir un impact profond sur la vie sur terre et entraîner des conséquences importantes.

Nous avons l’option de subir des coûts maintenant ou de faire face à des dépenses beaucoup plus importantes à l’avenir.

Prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique nécessite des engagements financiers importants de la part des gouvernements et des entreprises. Cependant, ne pas agir finira par coûter beaucoup plus cher.

Il est important que les nations industrialisées tiennent leurs promesses et fournissent chaque année 100 milliards de dollars aux pays en développement pour soutenir leur transition vers des économies plus respectueuses de l’environnement et les aider à s’adapter aux impacts du changement climatique.

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