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Archives for mars 2023

Hannelore Schmatz, première femme à mourir sur l’Everest

mars 30, 2023 by endorfeen

En 1979, l’indomptable Hannelore Schmatz a gravé son nom dans l’histoire en devenant la quatrième femme à conquérir le puissant Mont Everest. Pourtant, sa spectaculaire ascension vers le toit du monde serait, malheureusement, sa dernière aventure.

Allemande passionnée de montagne, Hannelore Schmatz, accompagnée de son époux tout aussi aventureux, Gerhard, entreprirent en 1979 l’expédition la plus audacieuse de leur vie : dompter l’imposant Everest.

Hannelore Schmatz
Hannelore Schmatz | DW/Playback

Le couple intrépide a triomphé en atteignant le sommet, mais leur descente s’est révélée un voyage périlleux. Schmatz a succombé à la colère de la montagne dans un malheureux enchaînement d’événements. En conséquence, elle est devenue la première femme et nationale allemande à périr sur ses pentes dangereuses.

Pendant de nombreuses années, les restes momifiés de Hannelore Schmatz, reconnaissables à son sac à dos pressé contre elle, ont servi de rappel glaçant des risques encourus par ceux qui osaient défier le terrain impitoyable de l’Everest.

Hannelore Schmatz, un grimpeur expérimenté

Alpinistes expérimentés de l’Himalaya

S’aventurer dans le royaume de l’impressionnant Everest est une prouesse réservée aux alpinistes les plus intrépides et expérimentés.

Hannelore Schmatz et son mari, Gerhard Schmatz, formaient un partenariat d’alpinisme redoutable. Grâce à cela, ils étaient animés par le désir de conquérir les plus spectaculaires sommets du monde.

Sans se décourager et résolus, le couple s’est fixé pour objectif le plus grand défi : l’Everest. Ils ont demandé un permis aux autorités népalaises et se sont lancés dans les exigeantes préparations nécessaires pour affronter ce suprême test de courage.

Ils ont gravi quelques sommets avant leur expédition à l’Everest

Le couple a gravi un nouveau sommet chaque année pour s’acclimater aux conditions difficiles des hautes altitudes. Au fil du temps, les montagnes qu’ils ont escaladées sont devenues plus hautes. Après une ascension réussie du Lhotse, le quatrième plus haut sommet du monde, en juin 1977, ils ont reçu la nouvelle enthousiasmante que leur demande d’escalader l’Everest avait été accordée.

Hannelore Schmatz avait de solides compétences de préparation d’expédition

Hannelore, louée par son mari pour sa capacité exceptionnelle à organiser et à obtenir les matériaux de l’expédition, a géré minutieusement les éléments techniques et logistiques de leur aventure à l’Everest.

Pendant les années 1970, obtenir du matériel d’escalade approprié à Katmandou était assez difficile.

L’équipement nécessaire pour leur expédition de trois mois au sommet de l’Everest devait être acheté en Europe. Pour cela, Hannelore a organisé un entrepôt au Népal pour stocker plusieurs tonnes d’équipement essentiel pour leur voyage.

HANNELORE SCHMATZ

Atteindre le sommet de l’Everest

Un groupe d’alpinistes expérimentés

Hannelore, Gerhard et Ray Genet étaient tous des alpinistes accomplis qui s’étaient défiés sur les plus hauts sommets du monde. Ensemble, ils se sont lancés dans une audacieuse expédition pour conquérir l’Everest et retourner au camp de base avec leur équipe.

Ray Genet, affectueusement connu sous le nom de « Pirate », était un alpiniste américain né en Suisse et le guide pionnier du plus haut sommet d’Amérique du Nord, le Denali (Mont McKinley) en Alaska.

En mai 1973, après leur réussite de l’expédition Manaslu, Gerhard et Hannelore ont demandé l’autorisation de gravir le Mont Everest. Lorsque leur demande a été acceptée par le ministère des Affaires étrangères du Népal, ils ont commencé leurs préparatifs et leur entraînement.

Au cours des trois prochaines années, ils ont gravi de nombreuses sommets imposants pour développer leurs compétences et leur expérience en haute montagne.

Gerhard, qui a dirigé l’expédition, avait 50 ans à l’époque. Il a alors acquis la distinction d’être la personne la plus âgée à atteindre le sommet de l’Everest.

Les préparatifs

Dès qu’ils ont reçu l’autorisation pour leur quête de l’Everest, Hannelore et Gerhard se sont mis en action, préparant minutieusement cette entreprise monumentale.

Les compétences exceptionnelles de Hannelore dans la recherche et le transport des matériaux d’expédition étaient cruciales à cette époque. Une nourriture et un équipement adaptés étaient indisponibles à Katmandou. Tout ce dont ils et les Sherpas avaient besoin pour l’expédition de trois mois devait être acheté en Europe et expédié au Népal.

Ingénieuse et déterminée, Hannelore a rédigé des centaines de lettres et a obtenu un camion sponsorisé pour transporter le matériel. Avec l’aide de ses collaborateurs, elle a passé des mois à emballer plusieurs tonnes de matériel en colis de 30 kg dans un entrepôt. Elle veillait à ce qu’ils soient prêts à être transportés par les porteurs.

Une équipe solide entourait Hannelore Schmatz

En plus de l’équipement, le couple a dû assembler une équipe de grimpeurs de premier ordre.

Rejoignant Hannelore et Gerhard Schmatz étaient six autres alpinistes expérimentés à haute altitude :

  • Néo-Zélandais Nick Banks
  • Hans von Känel suisse
  • Ray Genet américain—un expert de confiance qui avait grimpé avec les Schmatz auparavant
  • Alpinistes allemands Tilman Fischbach, Günter Fights et Hermann Warth

Hannelore était la seule femme dans le groupe.

En juillet 1979, tout était prêt pour cette audacieuse entreprise. L’expédition de l’Everest des Schmatz était composée d’une équipe redoutable de huit alpinistes. Ils étaient soutenus par cinq Sherpas qui les guidaient dans leur ambitieuse quête.

L’expédition de 1979

Pendant leur ascension, l’équipe a escaladé environ 24 606 pieds (7 500 m) au-dessus du niveau de la mer, s’aventurant dans le terrain difficile connu sous le nom de « la bande jaune ».

Pour atteindre le camp du South Col, ils ont traversé le traître Spur de Genève. Il s’agit d’une crête tranchante reliant Lhotse et Everest à une altitude de 26 200 pieds (7 985 m). Le 24 septembre 1979, le groupe a choisi d’établir leur dernier camp de haute altitude au South Col.

Cependant, une tempête de neige inattendue et de plusieurs jours a contraint toute l’équipe à se replier au Camp III. Sans se décourager, ils ont fait une autre tentative pour atteindre le Col du Sud, cette fois en se divisant en deux grands groupes. Hannelore Schmatz a rejoint un groupe avec d’autres alpinistes et deux Sherpas, tandis que son mari Gerhard dirigeait l’autre.

Après leur éprouvante ascension de trois jours, le groupe de Gerhard a atteint le Col du Sud avant les autres. Ensuite, ils ont installé leur camp pour la nuit et attendaient l’arrivée de leurs coéquipiers.

Arrivée au Col du Sud signifiait un jalon crucial pour l’équipe. Voyageant par groupes de trois à travers le paysage de montagne impitoyable, ils étaient maintenant au bord de la phase finale de leur ascension vers le sommet de l’Everest.

Tandis que le groupe de Hannelore Schmatz continuait leur trek vers le Col du Sud, l’équipe de Gerhard a commencé leur randonnée vers le sommet tôt le matin du 1er octobre 1979.

Atteindre le sommet

À 14h00, le groupe de Gerhard avait atteint le sommet sud du Mont Everest. À 50 ans, Gerhard Schmatz a gravé son nom dans les annales de l’alpinisme. Il est devenu la personne la plus âgée à se tenir au sommet du plus haut sommet du monde.

Gerhard a observé les conditions périlleuses s’étendant de la cime sud à la crête alors que le groupe célébrait leur triomphe. Reconnaissant les risques, l’équipe de Gerhard a rapidement commencé leur descente, faisant face aux mêmes obstacles qui les avaient défiés pendant l’ascension.

À leur arrivée au camp du Col du Sud à 19h ce soir-là, ils trouvèrent le groupe de Hannelore—ayant atteint le sommet de l’Everest à peu près au même moment que Gerhard—déjà en train de préparer leur camp pour leur propre ascension vers le sommet.

Gerhard et ses coéquipiers ont mis en garde Hannelore et les autres contre les conditions de neige et de glace traîtresses. En conséquence, ils les ont exhortés à reconsidérer leur ascension. Cependant, la détermination de Hannelore était inébranlable, comme l’a décrit son mari comme «indigné», résolu dans sa quête de conquérir le puissant Everest.

La tragique fin de Hannelore Schmatz

Épuisés par leur ascension ardue, Hannelore Schmatz et un autre alpiniste se retrouvèrent piégés par l’obscurité à 8 300 mètres (27 200 pieds) juste en dessous du sommet de l’Everest. Malgré l’insistance des Sherpas à ce qu’ils descendent, Hannelore et l’alpiniste américain Ray Genet choisirent de se reposer et ne se relevèrent jamais. Hannelore devint la première femme à périr sur les pentes supérieures de l’Everest.

Hannelore at réussi à atteindre le sommet.

À l’aube, Hannelore Schmatz et son groupe ont entamé leur ascension finale vers le sommet de l’Everest, à partir du point du Col Sud. Pendant ce temps, son mari, Gerhard, a commencé sa descente vers le Camp III alors que les conditions météorologiques se sont détériorées.

Alors que la journée avançait, Gerhard a reçu des nouvelles par talkie-walkie que sa femme et son équipe avaient réussi à atteindre le sommet de l’Everest. Hannelore Schmatz était devenue la quatrième femme de l’histoire à se tenir au sommet du plus haut sommet du monde, marquant une impressionnante réalisation pour la montagnarde expérimentée.

Une descente difficile

Tragiquement, la descente de Hannelore s’est avérée périlleuse. Selon les membres survivants de son groupe, Hannelore et Ray Genet étaient épuisés malgré leur force en escalade. Quand la nuit est tombée, ils ont décidé de bivouaquer à 8 500 m (28 000 pieds), en dépit des conseils de leurs guides sherpas de continuer à avancer.

Hannelore et Genet, déterminés à s’arrêter et à établir un bivouac (un affleurement abrité), ont fait face à une forte opposition de la part des Sherpas Sungdare et Ang Jangbu. Ils étaient au milieu de la redoutable Zone de la Mort, où les conditions périlleuses rendent les alpinistes extrêmement vulnérables. Les Sherpas les ont exhortés à continuer et à regagner le camp de base plus sûr plus bas sur la montagne.

Une zone impitoyable

Tragiquement, Ray Genet a succombé aux éléments cette nuit-là. Désespérée mais déterminée, Hannelore et les deux Sherpas ont résolu de poursuivre leur descente.

Cependant, le climat impitoyable avait déjà eu son effet sur Hannelore. À 27 200 pieds (8 300 m), Schmatz, épuisé, s’assit, demanda de l’eau et s’éteignit. Sungdare Sherpa, l’un des guides, resta avec son corps, perdant finalement la plupart de ses doigts et orteils à cause du gel.

Dans les suites de cette tragédie, Hannelore Schmatz est devenue la première femme et la première Allemande à mourir sur les pentes traîtresses de l’Everest.

Corps de Hannelore Schmatz

Les restes de Schmatz : un avertissement glaçant pour les alpinistes

Le corps de Ray Genet a disparu et n’a jamais été retrouvé. En revanche, les restes de Hannelore Schmatz étaient visibles pendant des années pour ceux qui osaient s’aventurer au sommet de l’Everest par la route du sud. Son corps, congelé dans une position assise, est devenu un macabre repère à seulement 100 mètres au-dessus du Camp IV. Le froid extrême et la neige ont horriblement momifié ses restes, avec ses yeux ouverts et ses cheveux soufflés par le vent.

La mort de Hannelore a suscité une notoriété parmi les alpinistes, en particulier en raison de l’état de son corps, qui servait de rappel glaçant de la nature impitoyable de l’Everest. Vêtue de son équipement et de ses vêtements d’alpinisme, sa pose apparemment paisible a conduit d’autres alpinistes à la surnommer «la femme allemande».

Le norvégien Arne Næss Jr., chef d’expédition et alpiniste qui a réussi à atteindre le sommet de l’Everest en 1985, a raconté son rencontre troublante avec le corps de Hannelore Schmatz : la présence troublante du corps de Hannelore Schmatz, assis comme si elle se reposait au-dessus du Camp IV, sert de rappel glaçant des conditions impitoyables de la montagne. Ses yeux semblent suivre les alpinistes alors qu’ils passent, renforçant le fait qu’ils sont à la merci de l’environnement rude de l’Everest.

En 1984, un Sherpa et un inspecteur de police népalais ont tenté de récupérer le corps de Hannelore Schmatz, mais tragiquement, les deux hommes sont tombés à leur mort lors de cet effort. Finalement, la montagne a revendiqué Hannelore pour de bon. Une puissante rafale de vent a poussé son corps, le faisant rouler sur la face de Kangshung, où il a disparu de la vue, perdu à jamais dans les éléments impitoyables du mont Everest.

Hannelore Schmatz, un rappel sombre des périls auxquels font face les alpinistes

Hannelore Schmatz n’est pas la seule sur la montagne.

Avant qu’elle ne disparaisse, le corps de Hannelore Schmatz était un rappel glaçant dans la fameuse Zone de la Mort, où les alpinistes font face à des niveaux d’oxygène extrêmement faibles au-dessus de 24 000 pieds. De nombreux corps sont dispersés sur le Mont Everest, beaucoup reposant dans la périlleuse Zone de la Mort.

Malgré la neige et la glace, l’humidité relative faible de l’Everest aide à préserver ces corps, qui servent maintenant d’avertissement pour les autres alpinistes. Parmi les plus célèbres de ces corps – à part celui de Hannelore – se trouve celui de George Mallory, qui a essayé d’atteindre le sommet en 1924. Les alpinistes ont découvert son corps 75 ans plus tard, en 1999.

Au fil des années, l’Everest a réclamé la vie d’environ 280 alpinistes. Jusqu’en 2007, un aventurier sur dix qui s’est aventuré sur la plus haute montagne du monde n’est jamais revenu pour raconter son histoire. Le taux de mortalité a augmenté depuis 2007, exacerbé par une augmentation du nombre de tentatives de sommet.

Les causes générales de décès sur l’Everest sont :

La fatigue est en effet une cause fréquente de décès sur le mont Everest. Les alpinistes peuvent devenir trop épuisés à cause de l’effort physique, du manque d’oxygène ou de la dépense d’énergie excessive pour revenir en bas de la montagne après avoir atteint le sommet.

Cette fatigue peut entraîner une perte de coordination, de confusion et d’incohérence. Dans certains cas, le cerveau peut même saigner à l’intérieur, aggravant la situation.

L’épuisement et la confusion ont probablement contribué à la tragique mort de Hannelore Schmatz. Malgré son expérience, elle a choisi de se reposer plutôt que de continuer vers le camp de base. La décision s’est avérée fatale. Dans la zone de la mort impitoyable au-dessus de 24 000 pieds, la montagne l’emporte finalement si les alpinistes sont trop faibles pour continuer.

Conclusion

Pendant des années, le corps momifié de Schmatz est resté visible pour les alpinistes sur la route sud, un témoignage glaçant des conditions difficiles et des risques extrêmes liés à l’ascension de la montagne. Son corps gelé, assis contre son sac à dos, les yeux ouverts et les cheveux soufflés par le vent, est devenu un lieu de mémoire hanté et un avertissement sévère pour ceux qui osaient défier le puissant Everest.

Bien que son corps ait fini par disparaître, tombant du côté de la Face Kangshung, le souvenir du destin de Hannelore Schmatz reste ancré dans les mémoires des alpinistes et des amateurs d’aventures. Son histoire souligne l’importance de respecter la montagne. Comprendre ses limites et prendre des décisions bien informées en naviguant dans la mortelle Zone de la Mort au-dessus de 24 000 pieds (7 500 m).

À la fin, le legs de Hannelore Schmatz est un rappel puissant des défis extrêmes et des conséquences potentielles auxquelles sont confrontés ceux qui poursuivent leurs rêves de conquérir le Mont Everest.

Défiant la gravité : Le voyage inspirant de Brette Harrington

mars 29, 2023 by endorfeen

Originaire du lac Tahoe, en Californie, née en 1992, Brette Harrington s’est taillé une réputation de grimpeuse professionnelle et alpiniste distinguée. Résidant actuellement en Colombie-Britannique, au Canada, sa passion inébranlable pour les montagnes l’a amenée à poursuivre ses rêves d’ascension de grandes parois reculées et de tracer de nouvelles voies. Par conséquent, Brette a réalisé des premières ascensions au Canada, aux États-Unis et en Patagonie. Elle est alimentée par un esprit d’aventure et d’innovation qui la pousse constamment à grimper de nouveaux sommets.

Ses accomplissements impressionnants et son dévouement pour le sport ont valu à Brette une place dans le documentaire de 2021 The Alpinist. Là, elle est apparue aux côtés de son partenaire décédé, Marc-André Leclerc.

Les distinctions de Brette comprennent la première ascension en solo libre de la Chiaro di Luna (5.11a) de 760 mètres (2 500 pieds) en Patagonie, son travail novateur pour développer de nouvelles voies d’escalade alpine et son rôle principal dans Brette, un court métrage présenté dans le Reel Rock Film Tour.

Avec une volonté inébranlable d’affiner ses compétences d’escalade, Brette aspire à concevoir des itinéraires de plus en plus exigeants et captivants dans sa quête de perfection en alpinisme.

Vie précoce et introduction à l’escalade

La fille de deux skieurs passionnés, Brette Harrington, a grandi au milieu du paysage enneigé du lac Tahoe. Entamant son voyage de ski à seulement deux ans, elle a ensuite commencé à participer à des compétitions de slalom à partir de cinq ans. Pendant ses années d’adolescence, elle a fréquenté le Holderness School, un pensionnat niché près des White Mountains du New Hampshire. Pendant ses années de lycée, la curiosité de Harrington pour l’escalade a été piquée, ce qui l’a amenée à rejoindre le club de l’école.

Les poursuites d’escalade de Harrington se concentraient autour de voies d’escalade en extérieur modérées dans des endroits renommés du New Hampshire tels que Rumney, Cathedral Ledges et White Horse. Le club s’est abstenu de participer à des compétitions d’escalade, car ses membres trouvaient que l’escalade était « intrinsèquement spéciale », embrassant ses défis pour leur épanouissement personnel.

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Brette Harrington grimpe à Makatea, Polynésie française // Elliott Bernhagen / Red Bull Content Pool

En déménageant à Vancouver, Canada, pour assister à l’Université de la Colombie-Britannique, Harrington a d’abord poursuivi ses efforts de ski slopestyle. Cependant, une série de blessures graves, y compris une fracture de la nuque à 20 ans, l’ont forcée à reconsidérer sa concentration. Par conséquent, Harrington a reporté son attention sur le ski de randonnée en arrière-pays et l’escalade dans et autour de Squamish, en Colombie-Britannique.

Une carrière d’escalade impressionnante jusqu’à présent.

Brette Harrington s’est établie comme une grimpeuse traditionnelle habile, conquérant des voies telles que Grand Illusion (5.13c) sur Sugarloaf dans le lac Tahoe, et The Free Muir (5.13c) sur El Capitan en Californie, à Yosemite. Sa compétence en technique multi-longueur et son talent pour développer de nouvelles lignes ont suscité la reconnaissance et l’admiration au sein de la communauté de l’escalade.

Brette Harrington sur Chiaro di Luna

À la fin de ses études en décembre 2014, Brette entreprit son premier voyage vers la Patagonie. En février 2015, à l’âge de 23 ans, elle s’est propulsée vers la célébrité en escalade en réalisant la première ascension en solo libre de la voie de 760 mètres 5.11a Chiaro de Luna sur Saint Exupéry dans le massif Fitz Roy.

Après une seule ascension aux côtés de son partenaire décédé, le célèbre alpiniste canadien Marc-André Leclerc, Brette a remarquablement gravi les 20 longueurs de la voie en seulement trois heures. Cet exploit lui a non seulement permis de devenir la première femme à gravir seule une voie du massif du Fitz Roy, mais lui a également valu une reconnaissance internationale en tant qu’alpiniste.

Bien que Alex Huber ait précédemment gravi la voie en 2011, Brette est devenu le premier grimpeur, quel que soit son genre, à la conquérir sans l’utilisation d’équipement ou de protection. Ce exploit extraordinaire a été classé parmi les dix plus légendaires free solos de l’histoire.

Le soliste libre Austin Howell a salué l’exploit de Brette, déclarant : « C’est sans aucun doute l’un des solos libres les plus cools jamais réalisés, et c’est remarquable car c’est l’un des rares solos libres réalisés sur les grandes montagnes de Patagonie. »

Autres premières ascensions notables

Environ 2013, Brette Harrington et son partenaire, le regretté Marc-André Leclerc, se sont lancés dans une série d’explorations et de premières ascensions dans les montagnes de l’ouest du Canada. Comme l’a observé Harrington : « En escaladant autour de chez nous, beaucoup de choses n’ont pas encore été faites. » En 2014, le duo a réalisé la première ascension de Straight No Chaser, une voie de 1500 m (5.11/A1) dans la chaîne Waddington, au Canada. Deux ans plus tard, Harrington, Leclerc et Ryan Johnson ont ouvert la première ascension de la Northwest Turret (5.13a, A2) sur le Great Sail Peak de l’île de Baffin, au Canada.

En mai 2018, Harrington et sa camarade alpiniste Rose Pearson ont établi une nouvelle route alpine étendue, nommée « Life Compass », sur la face ouest du Mont Blane, dans les Rocheuses canadiennes. Cette route révolutionnaire a été saluée comme « l’une des rares ascensions de cette taille et de ce niveau jamais établies dans les Rocheuses canadiennes par une équipe exclusivement féminine ».

En début avril 2019, Harrington s’est associé à Ines Papert et Luka Lindič pour réaliser la première ascension d’une nouvelle voie, The Sound of Silence, sur la face Est du mont Fay, dans les Rocheuses de l’Alberta, au Canada. Le trio a complété la voie de 1100 mètres de façon rapide et légère, avec une seule nuit passée à 75 mètres (250 pieds) sous le sommet.

Autres ascensions notables

En été 2016, Brette Harrington, Marc-André Leclerc et Joshua Lavigne sont allés dans les fjords de l’est de l’île de Baffin. Ils y ont passé trente jours. Ils ont créé deux nouvelles lignes sur le Great Sail Peak. L’une était Northwest Turret (5.13a A2, 22 longueurs). L’autre était l’Ouest Buttress du Great Sail Peak (5.12 C1).

Plus tard dans l’année, Brette et Leclerc ont passé huit jours sur un autre projet. Ils ont développé Hidden Dragon (5.12b, 11 longueurs). C’était sur le Chinese Puzzle Wall dans la vallée de Nesakwatch, Colombie-Britannique. L’année suivante, ils ont établi Aurorophobia (5.13+) dans la vallée de Wiaparous, Alberta.

En février 2017, Brette Harrington et Mayan Smith-Gobat se sont lancées dans un ambitieux projet patagonien, visant à réaliser la première ascension libre de la redoutable voie de grande paroi, Riders of the Storm, sur la Tour Central Paine.

Pendant cette expédition de 2017, Brette et Mayan ont fait face aux éléments difficiles du parcours « Riders on the Storm ». Bien qu’ils aient fait des progrès sur certaines longueurs cruciales, les grimpeurs ont été contraints d’abandonner leur tentative de sommet en raison des conditions météorologiques défavorables. S’adaptant aux circonstances, Brette a raconté : « Nous avons dû employer toutes les techniques de notre arsenal pour naviguer dans les sections couvertes de glace et souvent sans protection. Notre objectif a changé pour simplement compléter la première moitié de « Riders on the Storm » en utilisant tous les styles possibles. »

En juin 2018, Brette s’est aventuré en Alaska avec l’alpiniste suisse Caro North, établissant deux itinéraires et une descente en ski. Le duo avait précédemment grimpé ensemble aux États-Unis et en Patagonie. Leurs accomplissements comprenaient une route de 500 mètres 5.10b M5 + sur la tour Southern Duke dans le champ de glace de Juneau et une voie de cinq longueurs 5.10 + sur la face ouest des tours Taku.

Quelques mois plus tard, Brette est retournée à Juneau avec Gabe Hayden pour réaliser la première ascension d’une ligne qu’elle avait repérée lors de son voyage de juin avec North sur la face Ouest de la Patte du Diable. Le duo a nommé la voie de 1300 mètres 5.11a « Shaa Téix’i », signifiant « Cœur de la Montagne ».

Sommets d’hiver : les impressionnantes ascensions de Brette Harrington en Colombie-Britannique

Sa maîtrise de l’escalade en hiver de Brette Harrington est tout aussi impressionnante que ses réalisations en escalade sur rocher. Ensemble avec Marc-André Leclerc, ils ont accompli de nombreuses ascensions difficiles en Colombie-Britannique, telles que la première ascension hivernale de la face nord du mont Ledge via la ligne d’été Walter / Zenger. Début février 2018, Brette a participé à la deuxième ascension de The Theft (M7 WI6 +, 240 m) dans la région de Bridge River, aux côtés de Steve Janes.

En même mois, Brette a complété son projet d’hiver en dirigeant chaque prise lors d’une première ascension de quatre jours de Jupiter Shift, un M5+ de 200 mètres sur la face nord de Station-D, près du mont Slesse en Colombie-Britannique, une fois de plus en partenariat avec Leclerc.

Prix et couverture médiatique de Brette Harrington

Les remarquables réalisations de Brette Harrington en escalade en fissure et en alpinisme lui ont valu d’être reconnue comme l’une des meilleures grimpeuses du monde, comme le soulignait Gripped Magazine en 2016. Sa capacité à maintenir le contrôle physique et émotionnel tout en affrontant des itinéraires difficiles l’a rendue très populaire auprès des fans, dont l’esprit d’escalade est décrit comme « brûlant vivement » et portant sa joie sur son visage comme un feu d’artifice brillant.

En 2016, Harrington était le sujet d’un court métrage de la tournée Reel Rock Film intitulé Brette. Le film a capturé sa première année de grimpe à temps plein, mettant en lumière son potentiel pour devenir une légende de l’escalade dans les pas de Steph Davis.

Forbes Magazine a nommé Harrington l’une des meilleures femmes dans le sport à surveiller en 2017, et en 2018, deux de ses itinéraires ont été nominés pour le prestigieux prix Piolets d’Or : Devil’s Paw, achevé avec Gabe Hayden, en Alaska, et Mount Blane, dans les Rocheuses canadiennes, achevé avec Rose Pearson.

Harrington est apparue dans le film de 2021 The Alpinist. Il suit la carrière d’escalade de son partenaire décédé, Marc-André Leclerc. Elle a accepté de tourner davantage après la tragédie. Cela montre sa force et sa résilience en tant qu’alpiniste et personne.

Vie personnelle

Le partenaire et compagnon d’alpinisme de longue date de Brette Harrington, Marc-André Leclerc, a tragiquement été confirmé mort en mars 2018 après avoir été porté disparu lors d’une expédition d’escalade près de Juneau, en Alaska. Suite à la mort de Leclerc, Harrington a pris deux ans pour se concentrer sur les itinéraires alpins, en utilisant la première année pour faire le deuil de son partenaire tout en s’immergeant dans les montagnes.

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Elliott Bernhagen / Red Bull Content Pool

En l’honneur de Leclerc, Harrington a nommé sa route de Mont Blane de mai 2018 « Life Compass », la dédiant à son mentor, partenaire et amour de l’escalade. Harrington a également dédié sa première ascension de « The Sound of Silence », achevée avec Luka Lindič en 2019, à Leclerc, qui travaillait précédemment sur la route.

Il est à noter que Brette Harrington n’est pas lié à l’alpiniste Emily Harrington.

Conclusion

Brette Harrington s’est établie comme une figure de premier plan dans le monde de l’escalade et de l’alpinisme. Elle a repoussé les limites et réalisé des exploits impressionnants dans sa quête d’excellence en montagne. Ses réalisations s’étendent sur les continents et comprennent des premières ascensions remarquables, des escalades en solo libre et des expéditions novatrices.

Malgré la tragique perte de son partenaire, Marc-André Leclerc, Harrington inspire et émerveille la communauté de l’escalade avec sa passion, sa persévérance et son dévouement pour le sport.

25 des meilleurs films d’escalade de l’histoire

mars 28, 2023 by Teddy Dondanville

Si vous êtes comme moi, alors vous appréciez consommer des médias d’escalade presque autant que vous appréciez l’escalade elle-même, en particulier les films d’escalade.

Lire des rapports de voyage et assister à des diaporamas font un bon travail pour gratter le besoin de grimper. Mais peu de choses dans ce monde capturent mieux la beauté et la nature aventureuse de l’escalade que les films d’escalade qui font battre votre cœur et transpirer vos paumes. 

Si vous cherchez une raison de regarder un film en attendant la prochaine bonne fenêtre météorologique pour l’escalade, continuez à faire défiler pour consulter notre liste des 25 meilleurs films d’escalade de l’histoire (sans ordre particulier). Certains sont classiques, d’autres sont un peu niais – mais tous valent le coup d’être regardés au moins une fois.      

North Face (2010)

Réalisateur : Philipp Stolzl

Durée du film : 2 heures et 6 minutes

Résumé, pas gâché : basé sur une histoire non fictive, « North Face », à l’origine intitulé « Nordwand », est un film allemand dramatique sur une course pour gravir la paroi rocheuse la plus mortelle des Alpes – la face nord de l’Eiger. Inspirés par la propagande nazie, deux des meilleurs alpinistes allemands s’efforcent de rendre leur pays fier.   

Sherpa (2015)

Réalisatrice : Jennifer Peedom

Durée du film : 1 heure et 36 minutes

Résumé, sans spoiler : en 2014, des cinéastes se sont rendus dans la chaîne de l’Himalaya pour réaliser un film sur la saison d’escalade de 2014. Au lieu de cela, ils ont capturé une tragédie emblématique qui changerait à jamais la culture de l’escalade de l’Everest. 

Rampage (1999)

Directeur : Big UP Productions

Durée du film : 1 heure et 16 minutes

Résumé, pas gâché : deux légendaires grimpeurs de roche nord-américains, Chris Sharma et Obe Carrion, entament un voyage de deux mois à travers l’Ouest des États-Unis à la recherche des meilleurs blocs du pays dans des destinations emblématiques telles que Squamish, Castle Rock, Lake Tahoe, Priest Draw, Black Mountain, The Tramway, Humboldt et même les X-Games.   

Masters of Stone I (1991)

Directeur: Eric Perlman

Durée du film : 58 minutes

Résumé, pas gâché : le premier des six films, Masters of Stone I est un film d’escalade à rythme rapide et divertissant qui documente les ascensions révolutionnaires des grimpeurs de roche de classe mondiale en Amérique du Nord, tels que Ron Kauk, Tony Yaniro, Dan Osman, John Bachar, Todd Skinner, Boone Speed et d’autres.   

Cliffhanger (1993) – un film d’escalade et d’action

Directeur : Renny Harlin

Durée du film : 1 heure et 53 minutes

Résumé, sans spoiler : alors qu’il traverse un bord exposé, Gabe, interprété par Sylvester Stallon, regarde son meilleur ami s’écraser au sol après une panne d’équipement catastrophique. Honteux et se sentant responsable, Gabe s’éloigne pour pleurer. Puis, un an plus tard, Gabe est invité à revenir pour aider à sauver des personnes en détresse avec un secret mortel. 

Vertical Limit (2000), un film d’escalade à budget

Directeur : Martin Campbell

Durée du film : 2 heures et 4 minutes

Résumé, pas gâché : Peter Garrett, un accro à l’adrénaline et un jeune grimpeur, doit entreprendre une périlleuse mission de sauvetage sur le K2, le deuxième plus haut sommet du monde. Pendant sa mission de sauvetage, Pete s’associe à Montgomery Wick, un homme des montagnes excentrique, et les deux doivent affronter leurs propres limites physiques et les éléments incontrôlables de la nature.

The Eiger Sanction (1975)

Réalisateur : Clint Eastwood

Durée du film : 2 heures et 9 minutes

Résumé, sans spoiler : Le Dr Jonathan Hemlock, interprété par Clint Eastwood, est un professeur d’histoire de l’art qui finance ses hobbies en exécutant des assassinats pour une branche secrète du gouvernement. Pour sa mission actuelle, Hemlock rejoint une équipe de grimpeurs russes alors qu’ils tentent de gravir l’Eiger. Pendant leur ascension, Helock doit essayer de découvrir quel membre de l’équipe est sa cible. 

Torn (2021)

Directeur : Max Lowe

Durée du film : 1 heure et 32 minutes

Résumé, sans être gâché : Max Lowe, réalisateur de ce documentaire de National Geographic et fils du légendaire alpiniste nord-américain Alex Lowe, documente la dernière ascension de son père qui s’est avérée fatale. Des années plus tard, Lowe documente le voyage émouvant de sa famille vers l’endroit où Alex a péri. Ce merveilleux documentaire n’est pas seulement une histoire de l’escalade, c’est aussi une histoire d’amour et une histoire d’une famille brisée essayant de se remettre ensemble.  

King Lines (2007)

Directeur : Josh Lowell et Peter Mortimer

Durée du film : 1 heure et 4 minutes

Résumé, pas gâché : en tant que producteurs du chef-d’œuvre d’escalade de montagne « First Ascent », Lowell et Mortimer offrent à leur public un autre film centré sur l’escaladeur qui documente l’action extrême et la grandeur des itinéraires les plus impressionnants de l’escalade moderne, également connus sous le nom de lignes royales. En se concentrant sur l’iconique grimpeur Chris Sharma, ce film se rend dans des endroits sauvages comme Majorque et la Méditerranée.   

Hard Grit (1998)

Directeur : Richard Heap

Longueur du film : 53 minutes

Résumé, pas gâché : ce film documente les meilleurs grimpeurs d’Angleterre de l’époque alors qu’ils expriment leur maîtrise de l’art qu’on appelle localement « hard grit », c’est-à-dire l’escalade sur le grès des Pennines anglais. Dans son film, Heap suit les légendaires grimpeurs élites comme Johnny Dawes et Neil Bently alors qu’ils poussent les limites de l’escalade britannique hard et notoirement audacieuse sur le grès.

Pretty Strong

Directeur : Julie Ellison, Leslie Hittmeier et Colette McInerney

Durée du film : 1 heure et 15 minutes

Résumé, pas gâché : des cinéastes féminines documentent un casting entièrement féminin de grimpeurs alors qu’ils s’efforcent de se tailler une place dans le monde ésotérique de l’escalade. Le film comprend tout, des murs de 5,13 à Yosemite aux voies sportives de 5,14 au Mexique et aux blocs V14 en Colorado. En outre, les grimpeurs présentés incluent Nina William, Katie Lambert, Daila Ojeda, Hazel Findlay et plus encore. 

Progression (2009)

Réalisateurs : Bret Lowell, Josh Lowell, et Cooper Roberts

Durée du film : 1 heure et 22 minutes

Résumé, pas gâché : enterré sous chaque progression légendaire en escalade se trouve une histoire de persévérance et de détermination. Des blocs aux grandes parois et tout ce qui se trouve entre les deux, « Progression » documente divers grimpeurs de haut niveau alors qu’ils s’engagent dans des poursuites d’escalade novatrices. De plus, le film présente un casting de premier ordre avec des personnages tels que Tommy Caldwell, Johanna Ernst, Alex Honnold, Kevin Jorgenson, Adam Ondra, Paul Robinson, Matt Segal, Chris Sharma, Patxi Usobiaga et Daniel Woods.

14 Peaks (2021), un film d’escalade et l’histoire d’un exploit Népalais

Réalisateur : Torquil Jones

Durée du film : 1 heure et 41 minutes

Résumé, pas gâché : ce film est un documentaire d’escalade sur Project Possible, une entreprise d’escalade conçue par le grimpeur de haute altitude népalais Nirmal Purja pour gravir les 14 plus hauts sommets de la planète Terre (appelés huit mille) en sept mois. Pendant ce temps, vous êtes ébloui par l’imagerie de paysages de montagne uniques et aspiré dans une relation chaleureuse entre mère et fils.

Valley Uprising (2014)

Directeur : Peter Mortimer, Josh Lowell et Nick Rosen

Durée du film : 1 heure et 43 minutes

Résumé, pas gâché : « Valley Uprising » est une histoire divertissante et inoubliable sur le courageux contre-culture de l’escalade en parc national de Yosemite. Il documente certains des premiers ascensionnistes les plus emblématiques de Yosemite et les positionne dans un contexte plus large d’un affrontement contre les lois et la gravité. En outre, le film combine des entretiens actuels avec des grimpeurs légendaires et des images d’archives pour raconter une histoire captivante.   

High Ground (2012)

Directeur : Michael Brown

Durée du film : 1 heure et 32 minutes

Résumé, pas gâché : onze vétérans revenant d’Irak et d’Afghanistan se réunissent pour former une équipe d’expédition chargée de gravir le sommet de 20 000 pieds du mont Lobuche de l’Himalaya. Avec le célèbre aventurier aveugle Erik Weihenmayer et une équipe de summiteurs de l’Everest comme guides, les onze vétérans tentent de guérir les blessures émotionnelles, physiques et personnelles que la plus longue guerre des États-Unis leur a infligées.  

Reel Rock 7 (2012)

Directeur : Chris Alstrin, Jimmy Chin et Paul Diffley

Durée du film : 2 heures et 48 minutes

Résumé, pas gâché : la septième édition de Reel Rock présente quatre des plus grandes histoires du monde de l’escalade. Chacune est racontée avec cœur, humour et action à couper le souffle qui vous tiendra en haleine et vous fera transpirer des paumes. Il comprend des histoires sur la célèbre voie sportive « La Dura Dura », une ascension du Requin de Meru, le duo britannique de crack climbing connu sous le nom de « Wide Boyz » et un incroyable lien réalisé par Alex Honnold.

Jeff Lowe’s Metanoia (2014)

Directeur : Jim Aikman

Durée du film : 1 heure et 24 minutes

Résumé, pas gâché : narré par le légendaire écrivain nord-américain Jon Krakauer, « Metanoia » retrace la vie et les ascensions de l’alpiniste Jeff Lowe. En particulier, le film d’Aiman cherche à raconter l’histoire de l’une des lignes dont Lowe est le plus fier, une voie sur la face nord de l’Eiger en Suisse qu’il a appelée « Metanoia », une ascension qui a changé sa vie à jamais.    

The Alpinist (2021) – un film d’escalade et d’un style unique

Directeur : Peter Mortimer et Nick Rosen

Durée du film : 1 heure et 32 minutes

Résumé, sans spoiler. « L’Alpiniste » est un autre film de grimpe fantastique du cinéaste expérimenté Peter Mortimer qui tente de suivre Marc-André Leclerc, un alpiniste canadien de 23 ans responsable de certaines des ascensions en solo les plus audacieuses de l’histoire de l’escalade. Mortimer suit Leclerc autour de ses terres canadiennes et jusqu’en Patagonie, où Leclerc redéfinit ce qui est possible en montagne en solo.    

The Sharp End (2007)

Directeur : Peter Mortimer et Nick Rosen

Durée du film : 1 heure et 3 minutes

Résumé, pas gâché. Regarder ce film, c’est comme entrer dans la zone de danger. Accompagnez les meilleurs grimpeurs du monde alors qu’ils repoussent les limites de la grimpe en solo, du bloc haut, de la grimpe traditionnelle audacieuse, de la grande voie, du vol en wingsuit, de la highline et du saut de tour. De plus, le casting est à couper le souffle, avec des apparitions d’Alex Honnold, Dean Potter, Steph Davis, Lisa Rands, Chris McNamara, Ammon McNeely, Renan Ozturk, Cedar Wright et d’autres.

180° South: Conquerors of the Useless (2010)

Directeur : Chris Malloy

Durée du film : 1 heure et 25 minutes

Résumé, pas gâché. Ce film suit le réalisateur Jeff Johnson alors qu’il raconte l’histoire du voyage de 1968 de deux de ses héros, Yvon Chouinard et Doug Tompkins, en Patagonie. Lors de son voyage, il y a un naufrage, du surf et une rare ascension du Cerro Corcovado. Le film tente également de mettre en lumière l’amour incontrôlable de Chouinard et Tompkins pour le paysage patagonien.

Meru (2015)

Directeur : Jimmy Chin et Elizabeth Chai Vasarhelyi

Durée du film : 1 heure et 30 minutes

Résumé, sans spoiler. « Meru » raconte l’histoire de trois grimpeurs d’élite, Conrad Anker, Jimmy Chin et Renan Ozturk. Ils s’efforcent de gravir et de documenter le mont Meru, l’un des objectifs les plus convoités de l’alpinisme himalayen à grande paroi. Cependant, le voyage est confronté à des obstacles apparemment insurmontables. Par conséquent, l’équipe est confrontée à la décision de descendre ou de croire à l’impossible.

Touching the Void (2003)

Réalisateur : Kevin Macdonald

Durée du film : 1 heure et 46 minutes

Résumé, sans spoiler : en 1985, deux alpinistes, Joe Simpson et Simon Yates, se sont lancés dans l’ascension de la face ouest de Siula Grande. Une face alors encore inexplorée, dans les Andes péruviennes. Après une première ascension réussie, le duo rencontre des problèmes significatifs lors de la descente. « Touching the Void » est une relecture dramatique de cette histoire qui vous fera transpirer et battre le cœur à travers votre poitrine.   

The Dawn Wall (2017)

Directeur : Josh Lowell et Peter Mortimer

Durée du film : 1 heure et 40 minutes

Résumé, pas gâché. Les célèbres cinéastes de l’escalade rocheuse Josh Lowell et Peter Mortimer suivent les poursuites des grimpeurs américains Tommy Caldwell et Kevin Jorgeson. Ils tentent de grimper librement la paroi rocheuse de 3 000 pieds apparemment impossible d’El Capitan dans le parc national de Yosemite. En raison du défi extrême de leur objectif, l’ascension de Caldwell et Jorgenson est gravée dans les livres d’histoire de l’escalade en grande paroi libre.

Everest (2015), un film d’escalade intense sur le désastre de 1996

Réalisateur : Baltasar Kormákur

Durée du film : 2 heures et 1 minute

Résumé, pas gâché. Un matin relativement calme en mai 1996, une équipe d’expédition entame sa dernière tentative pour atteindre le sommet de l’Everest. Ils vont affronter une violente tempête qui les enveloppe, transformant leur aventure en un cauchemar d’une ampleur épique. Défiés par les conditions les plus rudes, les alpinistes résistent contre des chances presque impossibles.

Free Solo (2018)

Directeur : Jimmy Chin et Elizabeth Chai Vasarhelyi

Durée du film : 1 heure et 40 minutes

Résumé, pas gâché. Le célèbre duo de documentaristes Jimmy Chin et sa femme et co-réalisatrice Elizabeth Chai Vasarhelyi documentent Alex Honnold. Il tente alors de devenir la première personne à grimper en solo El Capitan dans le parc national de Yosemite. En arrière-plan, une histoire d’amour qui vous tient en haleine. De plus, ce documentaire d’escalade a été salué pour ses réalisations en cinématographie et ses incroyables photographies.

Le Refuge des Ecrins : Camp de base entre ciel et glace pour alpinistes et skieurs de randonnée

mars 27, 2023 by endorfeen

Le Refuge des Ecrin est perché à 3 170 mètres d’altitude, sur un éperon rocheux surplombant la rive gauche du majestueux Glacier Blanc. Il offre un panorama époustouflant sur le sommet emblématique du massif, la Barre des Ecrins, qui culmine à 4 102 mètres.

Pour atteindre ce havre de paix, les aventuriers devront traverser le Glacier Blanc en s’équipant du matériel adapté pour progresser en toute sécurité sur les glaciers, tels que les crampons, le baudrier et la corde.

Niché au cœur du massif des Ecrins, ce refuge historique fut construit en 1969, succédant ainsi à l’ancien refuge Caron en bois érigé en 1921. Depuis lors, il constitue un point de départ privilégié pour les alpinistes souhaitant gravir les sommets mythiques tels que le Dôme des Ecrins, la Barre des Écrins, le Pic du Glacier d’Arsine, Roche Faurio ou encore Neige Cordier.

Credits: Matthew Reid

Au printemps, les skieurs de randonnée ne sont pas en reste, car ils peuvent profiter d’une multitude d’itinéraires au départ du refuge. En somme, le refuge des Écrins est un véritable camp de base incontournable pour les passionnés d’alpinisme et de ski de randonnée, quels que soient leur niveau et leurs aspirations.

Le Refuge des Ecrins – information générale

Le refuge des Écrins est un solide édifice en granit, s’étendant sur trois niveaux. Sa conception robuste et son emplacement stratégique en font un point de repère incontournable pour les explorateurs en quête d’aventure.

Une plate-forme spécialement aménagée peut également accueillir les hélicoptères de secours et de ravitaillement, assurant ainsi la sécurité et le bien-être de tous les occupants du refuge.

Gardiennage (mars à septembre)

  • Nombre de couchages: 116
  • Couettes et couvertures
  • Salle hors-sac indépendante
  • WC intérieurs

Hors gardiennage (Automne/Hiver)

  • Nombre de couchages: 40
  • Couvertures

Le Refuge des Ecrins dans l’Histoire

En 1903, un premier refuge voit le jour dans le massif des Écrins : l’abri Caron. Érigé au cœur du cirque du Glacier Blanc, entre les cols Émile Pic et Roche Faurio, ce refuge porte le nom d’Ernest Caron, ancien président du Club alpin français de Briançon et du CAF national, ainsi que président du Conseil municipal de Paris élu en novembre 1909. Cette modeste cabane en bois, offrant seulement quelques places, est malheureusement détruite par un incendie en 1921.

Dès 1922, un second refuge Caron, légèrement plus grand et toujours en bois, est inauguré. Toutefois, sa capacité d’accueil de 36 personnes devient rapidement insuffisante face à l’essor de l’alpinisme après-guerre.

Face à cette situation, la construction d’un nouveau refuge plus spacieux devient une nécessité. C’est ainsi qu’au printemps 1968, un ambitieux chantier débute. Malgré des conditions météorologiques parfois extrêmes, 170 tonnes de matériaux sont héliportées pour édifier ce nouveau refuge.

Le 14 septembre 1968, la dernière pierre, prélevée sur la Barre des Écrins, est solennellement scellée. Les travaux de finition intérieure sont achevés l’année suivante, et le refuge ouvre ses portes aux alpinistes le 22 juin 1969. Inauguré le 16 septembre 1969, ce refuge moderne remplace définitivement l’ancien refuge Caron, qui est alors démantelé.

A quoi s’attendre au Refuge des Ecrins ?

Le refuge des Ecrins offre un confort rustique, typique des refuges de montagne. Par mauvais temps, les températures intérieures peuvent rapidement chuter, mais le poêle à bois de la salle à manger est allumé au printemps et lors des journées pluvieuses pour réchauffer l’atmosphère.

Au cours des mois d’avril, mai et parfois juin, la neige fondue sur les poêles et le toit du refuge fournit une précieuse ressource en eau pour la cuisine et l’entretien des lieux. Vers la mi-juin, de l’eau de fonte est récupérée grâce à un captage situé en amont du refuge. La disponibilité de cette ressource dépend étroitement des conditions climatiques et des températures. Le refuge dispose de quatre toilettes et deux lavabos alimentés en eau froide, qui sont fermés lorsque les températures descendent en dessous de zéro. Pour l’eau potable, des bouteilles d’un litre et demi sont proposées aux visiteurs.

Credits: nonoznatchko

L’électricité du refuge provient exclusivement de panneaux solaires, qui alimentent le minimum nécessaire pour le fonctionnement des installations (éclairage, bureautique, réfrigération et ustensiles de cuisine). Cependant, l’ensoleillement irrégulier ne permet pas de recharger les appareils photo et téléphones des visiteurs.

Côté hébergement, le refuge compte cinq dortoirs équipés de draps-housses, d’oreillers et de couvertures. Les lits sont disposés sur deux niveaux, et les visiteurs doivent apporter leur propre sac à viande. En hiver, lorsque le refuge n’est pas gardé, une section de 40 places reste accessible. Quelques couvertures sont disponibles, mais il est conseillé de prévoir un sac de couchage chaud, car il n’y a pas de chauffage. Les ustensiles de cuisine sont limités et il n’y a pas de gaz. Une contribution fixée par la FFCAM est demandée pour utiliser le refuge en hiver, et une urne est à disposition pour déposer l’argent.

Les visiteurs sont invités à redescendre leurs déchets, tandis que ceux produits par le refuge sont triés et évacués par hélicoptère. La gestion du refuge vise à limiter le nombre de rotations d’hélicoptère, d’où l’importance de la responsabilité individuelle concernant les déchets.

Il est impératif de réserver votre hébergement au refuge en avance, que ce soit en ligne ou par téléphone. Les places étant limitées, il est fortement recommandé de prévoir votre réservation bien à l’avance.

Accès au Refuge des Ecrins

Le Pré de Madame Carle, niché dans le majestueux décor de Vallouise-Pelvoux, constitue le point de départ idéal pour explorer les merveilles de la montagne environnante. Suivez le sentier menant au refuge du Glacier Blanc, où vous pourrez vous reposer et profiter de l’incroyable panorama qui s’offre à vous.

Au-delà du refuge du Glacier Blanc, le sentier disparaît pour laisser place à un itinéraire balisé sur des rochers puis sur une moraine. Il est crucial d’être attentif et de rester sur le bon chemin, car la nature sauvage des lieux exige prudence et respect.

L’itinéraire classique emprunte le glacier, présentant toutefois des dangers sérieux de chutes en crevasses. Il est impératif de prendre toutes les précautions nécessaires pour évoluer en sécurité sur le bord du glacier, notamment en traversant les ponts de neige qui enjambent les crevasses.

Une alternative hors glacier est balisée pour ceux qui souhaitent éviter les risques liés à la traversée du glacier. Toutefois, nombreux sont les randonneurs qui préfèrent suivre la trace sur le glacier, attirés par sa visibilité et son itinéraire plus direct.

Peu importe le chemin choisi, cette randonnée alpine offrira aux aventuriers émerveillement et défi, tout en rappelant l’importance du respect de la montagne et de la sécurité lors de la découverte de ces paysages grandioses.

Quelques ascensions possibles depuis le Refuge des Ecrins

Barre des Ecrins (4 102 m)

Perchée à 4 101 mètres d’altitude, la Barre des Écrins est un sommet emblématique des Alpes françaises. Dominant majestueusement le massif des Écrins, ce pic est également le point culminant du département des Hautes-Alpes et de la région du Dauphiné. La Barre des Écrins se distingue comme le plus méridional des « 4 000 alpins », ajoutant à son caractère exceptionnel.

Barre des Ecrins - voie normale
Credits: David Jonglez

Avant l’annexion de la Savoie en 1860, la Barre des Écrins était considérée comme le sommet le plus élevé de France. Aujourd’hui encore, elle demeure un site incontournable pour les amateurs de montagne et d’aventure, offrant des paysages à couper le souffle et des défis sportifs pour les grimpeurs chevronnés.

Découvrir la Barre des Écrins, c’est s’immerger dans un univers alpin où se mêlent histoire, beauté naturelle et sensations fortes. Une destination de choix pour les amoureux des sommets et des panoramas d’exception.

Dôme des Écrins (4 015 m)

Le dôme de neige des Écrins, culminant à 4 009 mètres d’altitude, est un sommet alpin niché au pied de la Barre des Écrins, à cheval entre les départements français de l’Isère et des Hautes-Alpes. Ce sommet représente une étape incontournable pour les passionnés de montagne souhaitant s’initier à la haute altitude.

Entouré par le splendide glacier Blanc, ce sommet offre un terrain d’aventure idéal pour s’acclimater à l’altitude et préparer des ascensions plus exigeantes. L’ascension du dôme de neige des Écrins s’effectue généralement depuis le refuge des Écrins (également connu sous le nom de refuge Caron), situé à 3 170 mètres d’altitude. Il faut compter trois à quatre heures de marche pour des alpinistes entraînés.

Si cette course glaciaire ne présente pas de difficulté technique majeure, elle requiert néanmoins une certaine vigilance lors du franchissement de la rimaye sommitale, passage aléatoire qui nécessite l’utilisation d’un pont de neige. Une expérience enrichissante pour les aventuriers en quête de défis et de panoramas à couper le souffle.

Pic de Neige Cordier (3 614 m)

Le Pic de Neige Cordier, avec ses 3 614 mètres d’altitude, est un sommet majestueux du massif des Écrins. Ce pic porte le nom d’Henri Cordier, un alpiniste émérite dont l’exploit et la passion pour la montagne ont marqué les esprits.

Ce sommet séduisant offre aux aventuriers une occasion unique de s’immerger dans l’univers alpin et de rendre hommage à un grand passionné de la montagne. Le Pic de Neige Cordier constitue une étape intéressante pour les randonneurs et les grimpeurs en quête de nouveaux défis, tout en profitant des paysages grandioses du massif des Écrins.

Pointe Louise (3 668 m)

L’ascension de la Pointe Louise par son arête sud-est offre un itinéraire authentique et pur, révélant toute la splendeur de la haute montagne. L’approche se réalise sur le majestueux Glacier Blanc, tandis que la descente nécessite des compétences solides en alpinisme sur neige.

Afin de garantir la sécurité des alpinistes, il est essentiel de respecter un horaire précis lors de cette escalade. La descente doit s’effectuer suffisamment tôt pour que la neige demeure stable, ajoutant une dimension supplémentaire au défi sportif de l’ascension.

L’arête sud-est de la Pointe Louise offre une expérience mémorable aux passionnés de montagne, qui pourront mettre leurs compétences à l’épreuve tout en profitant d’un cadre naturel grandiose.

Roche Faurio (3 730 m)

Culminant à 3 730 mètres d’altitude, la Roche Faurio est un sommet imposant et emblématique du massif des Écrins. Son histoire est marquée par la première ascension de sa voie normale, réalisée le 21 juin 1873 par T. Cox, F. Gardiner, R. et W.M. Pendlebury, C. Taylor, accompagnés des guides Hans et Peter Baumann, Peter Knubel et Josef Marie Lochmatter. Cette équipe pionnière a gravi la montagne par un couloir rocheux du versant Bérarde, menant à l’arête sud, avant de redescendre par la voie normale.

La Roche Faurio offre aux alpinistes une occasion unique de marcher sur les traces de ces précurseurs audacieux et de s’imprégner de l’histoire alpine. Avec ses panoramas spectaculaires et ses défis sportifs, cette ascension ravira les passionnés de montagne à la recherche d’aventures authentiques et de paysages époustouflants.

Barre Noire (3 751 m)

S’élevant à 3 751 mètres d’altitude, la Barre Noire est un sommet fascinant du massif des Écrins, situé dans le département des Hautes-Alpes. Cette montagne est séparée de la Barre des Écrins, sommet emblématique du massif, par la brèche des Écrins, un passage étroit et impressionnant.

La Barre Noire offre aux alpinistes et randonneurs une expérience de haute montagne enrichissante, avec des panoramas grandioses et un cadre naturel exceptionnel.

Cette ascension permet de découvrir les merveilles du massif des Écrins et de se confronter à des défis sportifs stimulants, tout en profitant de la beauté sauvage et préservée de ces montagnes majestueuses.

Ascension de la Barre des Ecrins par la Voie Normale

mars 26, 2023 by endorfeen

L’Ascension de la Barre des Ecrins par la Voie Normale est sur votre « bucket list » ? C’est compréhensible.

Emblème du massif des Ecrins et de l’Oisans, la face nord de la Barre des Ecrins (4102 m) captive les aventuriers. Selon Gaston Rébuffat, elle représente un « élan de glace vers le ciel ». Effectivement, le Glacier Blanc, imposant, s’élance vers la couronne sommitale depuis le versant nord. La partie finale de l’ascension, sur l’arête ouest aérienne et mixte, offre un spectacle d’une beauté époustouflante.

Au sommet du massif des Ecrins, la Barre des Ecrins offre une expérience mémorable, avec notamment une partie rocheuse et mixte esthétique sur son arête ouest aérienne. Les aventuriers bénéficient d’une vue imprenable sur le massif, avec les sommets du Pelvoux à la Meije s’étendant à leurs pieds.

Credits: Stephano

Précisons que cette ascension relève de l’alpinisme et non de la randonnée. La voie normale est cotée PD (peu difficile), tandis que le Couloir Coolidge est coté AD (assez difficile). Les aventuriers doivent donc posséder une solide expérience en alpinisme avant de s’engager dans cette course. En cas de doute, il est fortement recommandé de faire appel aux services d’un guide de haute montagne.

Voie Normale – Barre des Ecrins

Détails clefs

  • Côte : PD+ (Peu Difficile)
  • Dénivelé : c.2 500m
  • Durée : 2 jours (1 nuit en refuge)
  • Massif : Les Ecrins
  • Période : de début juin à fin septembre
Credits : Lazare Grenier

Aperçu du programme de l’ascension

L’itinéraire historique n’est plus emprunté en raison des risques accrus de chutes de séracs. Le nouvel itinéraire, plus direct et moins exposé, est légèrement plus difficile, ce qui modifie le tarif en conséquence.

Le premier jour, les aventuriers rencontrent leur guide au refuge du Glacier Blanc, perché à 2550 m d’altitude. Après deux heures de marche sur un sentier depuis le Pré de Mme Carle à 1874 m, ils se préparent pour l’ascension. Encordés sur le Glacier Blanc, les alpinistes retrouvent leurs sensations, crampons aux pieds, en montant vers le refuge des Écrins à 3170 m.

Le deuxième jour, l’expédition débute à la lueur des lampes frontales. Environ trois heures d’ascension mènent à la brèche Lory, non loin du Dôme de Neige des Écrins, avant d’atteindre l’arête ouest de la Barre des Écrins. Les alpinistes entament alors un périple rocheux sur une arête tantôt facile, tantôt effilée, avec ou sans crampons aux pieds selon les conditions. Le voyage se poursuit à plus de 4000 mètres d’altitude, jusqu’au sommet tant attendu : la Barre des Écrins. À cet instant, rien ne surplombe les alpinistes, car ils sont au point culminant.

Le retour au refuge du Glacier Blanc s’effectue en début d’après-midi. Après un bon repas pour célébrer l’ascension victorieuse, les aventuriers peuvent redescendre vers la vallée, emportant avec eux des souvenirs inoubliables de leur conquête de la Barre des Écrins.

Le niveau demandé pour la Barre des Ecrins par la Voie Normale

La majestueuse Barre des Écrins, l’un des sommets les plus importants des Alpes françaises, est une montagne exigeante qui requiert des qualités d’alpiniste confirmé et une solide expérience de la haute montagne. L’arête finale, d’une beauté saisissante, est constituée de roches escarpées et offre une heure d’escalade palpitante, à la montée comme à la descente. En cas d’enneigement important, l’utilisation de crampons est vivement recommandée.

La voie normale de la Barre des Ecrins par la face Nord et l’arête ouest est une superbe course en montagne, entrecoupée de quelques passages d’escalade facile et d’une traversée d’arête aérienne et esthétique. Cette ascension est réservée aux alpinistes expérimentés, ayant déjà pratiqué l’alpinisme et l’escalade dans des environnements similaires.

Cette course est classée PD+ (Peu Difficile). Elle constitue néanmoins un véritable challenge pour les alpinistes chevronnés, qui doivent faire preuve de vigilance et de concentration tout au long de l’ascension. Les panoramas grandioses de cette région montagneuse ainsi que les sensations de liberté et d’adrénaline ressenties pendant la course en font une expérience inoubliable pour les passionnés d’aventure et de plein air.

Le meilleur moment pour La Barre des Ecrins par la Voie Normale

La période idéale pour entreprendre l’ascension du majestueux Dôme des Écrins se situe à la fin du printemps, entre avril et début juin.

C’est à ce moment-là que la fonte de la neige est optimale, offrant un passage plus sûr sur le Glacier Blanc, tout en réduisant les difficultés liées aux crevasses et à la rimaye sommitale. Cependant, au fur et à mesure que la saison estivale s’installe, les pentes deviennent plus abruptes, requérant ainsi une expertise accrue en alpinisme. Il est également important de noter que la cotation réelle de la voie normale peut évoluer au cours de la saison, pouvant passer à PD+ (alpinisme neige/glace/mixte, peu difficile) à la fin de l’été et/ou avec de mauvaises conditions.

Les températures varient considérablement tout au long de l’année pour l’ascension du Dôme des Écrins, allant de 7° en décembre à 28° en juillet.

Pendant l’été, le faux plat du Glacier Blanc est particulièrement exposé au soleil, ce qui nécessite une descente matinale pour éviter la neige ramollie. Les mois les plus pluvieux sont septembre, octobre et novembre, avec une moyenne pluviométrique de 68 mm. Les vents sont généralement modérés et ne dépassent que rarement les 10 km/h. Pour profiter pleinement de cette expérience unique en montagne, les passionnés d’alpinisme doivent être préparés à toutes les éventualités et être équipés en conséquence.

Le matériel recommandé

Equipement montagne

  • Sac à dos (35 L environ)
  • Lunettes (Cat. 3 min) et crème solaire (visage et lèvres)
  • Chaussures d’alpinisme à semelles rigides
  • Baudrier
  • Casque
  • Piolet
  • Crampons avec « anti-bottes », réglés sur les chaussures avant de monter au refuge
  • Lampe frontale
  • Bonnet ou bandeau type buff et casquette
  • Gants (2 paires dont une fine)
  • Tee-shirt (pas de coton)
  • Sous pull technique à manche longue type polaire ou mérinos
  • Veste coupe-vent et étanche
  • Polaire chaude ou petite doudoune
  • Pantalon de montagne en tissu déperlant
  • Chaussettes chaudes
  • Guêtres (conseillées)
  • Sous-vêtements + chaussettes de rechange
  • Bâtons télescopiques (conseillés)

Equipement pour le refuge, nourriture et autres

  • Thermos ou gourde (1 L minimum)
  • Minimum pour toilette (pas de douche en refuge)
  • Petite pharmacie adaptée à vos besoins (anti-ampoules, médicaments personnels…)
  • Vivres de course type barre de céréales ou fruits secs
  • Pic nic pour les midis (ou à commander au refuge)
  • Drap sac type « sac à viande » pour le refuge

La Conquête de la Barre des Écrins, Perle des Alpes françaises

mars 24, 2023 by endorfeen

La Barre des Ecrins est un sommet emblématique des Alpes françaises, qui s’élève à une altitude de 4 102 mètres, ce qui en fait le deuxième plus haut sommet de France après le Mont-Blanc. Cette montagne majestueuse est située dans le massif des Écrins, dans le département des Hautes-Alpes, et représente le point culminant de la région. Elle est également connue pour être le plus méridional des « 4 000 alpins ».

La crête de la Barre des Écrins comporte trois sommets distincts : la Barre des Écrins (4102 m), le Pic Lory (4087 m), une antécime importante, ainsi que le Dôme de neige des Écrins (4015 m).

Cette montagne offre une architecture remarquable sur son versant Nord, avec une longue arête surplombant un cirque glaciaire parsemé de crevasses et de barres de séracs. Elle se distingue des autres montagnes par sa silhouette unique, prenant une valeur esthétique particulière au lever et au coucher du soleil, lorsqu’elle est teintée de rose ou de rouge.

L’ascension de la Barre des Écrins est une course réputée des Alpes françaises et des Hautes-Alpes, réservée aux alpinistes confirmés et expérimentés. C’est une montagne qui inspire respect et admiration, tant pour sa beauté que pour sa complexité, et qui représente un véritable défi pour ceux qui cherchent à repousser leurs limites en montagne.

La Barre des Ecrins et son Histoire

Au cours de leurs explorations initiales, les pionniers cartographes et alpinistes, tels que le Capitaine Durand en août 1828, considéraient le Pelvoux comme le sommet le plus élevé du massif et même du pays, puisque la Savoie n’était pas encore française à l’époque.

Ce n’est qu’au XIXème siècle que la Barre des Écrins fut découverte, sous le nom initial de Pointe des Arsines. Son appellation actuelle provient d’une méprise des cartographes, qui ont confondu le sommet avec une arête rocheuse appelée « barrou des escrins ».

En 1861, l’alpiniste Edward Whymper arrive dans la vallée, bien déterminé à gravir le point culminant de la région. D’après les récits locaux, des cartographes auraient escaladé le Pelvoux et y auraient découvert un sommet plus élevé. Intrigué, Whymper décide lui aussi de grimper au sommet du Pelvoux pour identifier cette mystérieuse montagne.

Le 25 juin 1864, les alpinistes britanniques Adolphus W. Moore, Horace Walker et Edward Whymper, accompagnés du guide chamoniard Michel Croz et du Suisse Christian Almer, réalisent la première ascension de la Barre des Écrins. Ils gravissent la face nord en taillant des marches, puis atteignent la partie supérieure de l’arête orientale en empruntant le couloir Whymper. Ils parviennent finalement au sommet en suivant cette arête aérienne et parsemée de rochers instables. Edward Whymper relate cette aventure dans son ouvrage « Escalade dans les Alpes de 1860 à 1868 ».

En juillet 1870, William Auguste Coolidge effectue la première ascension directe de la face nord de la Barre des Écrins en taillant pas moins de 500 marches.

Frederick Gardiner, accompagné de Charles Pilkington et Lawrence Pilkington, réussit la première ascension sans guide en 1878.

Le 2 septembre 1880, les renommés Henry Duhamel et Pierre Gaspard père et fils grimpent pour la première fois la face sud. Ils redescendent ensuite par le même itinéraire emprunté à la montée. La traversée classique des Écrins est réalisée par W.A.B. Coolidge, en compagnie de Christian Almer père et fils, ajoutant ainsi une nouvelle voie d’ascension à l’histoire de ce sommet emblématique.

Le 6 août 1883 marque la première ascension féminine de la Barre des Écrins, réalisée par Marie Sireix, accompagnée de Joseph Bumet, Christophe Clot, Ambroise Favret, Adolphe et Florentin Folliguet, Pierre Gaspard père et le comte Rougier de Rozier. Ils empruntent la face sud en aller-retour pour cette ascension historique.

Quant à la face sud-est, sa première ascension a lieu le 9 août 1893, menée par Maximin Gaspard, Joseph Turc et Auguste Reynier.

La voie de l’Arête Rouge est conquise par Roubène Toumayeff et Jean Vernet le 31 juillet 1926, réalisant ainsi l’une des « grandes premières » sans guide. Ils parviennent à escalader cette voie en chaussures à clous et sans l’aide de pitons.

Enfin, la première ascension hivernale (avec des skis jusqu’au Col des Écrins, montée par le Couloir Whymper et descente par l’Arête Ouest) est réalisée par Daniel Armand-Dellile le 19 février 1926, ajoutant une nouvelle page à l’histoire de ce sommet emblématique.

Un peu de Géographie

Le sommet emblématique de la Barre des Ecrins se dresse fièrement comme le point culminant de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et des Alpes du Sud. Situé sur le territoire de la commune de Pelvoux, dans la Vallouise, il se distingue en se tenant à l’écart de la ligne de partage des eaux entre la Durance et le Vénéon. Cette ligne traverse l’arête sommitale à l’ouest du sommet, au niveau du pic Lory, qui culmine à 4 087 mètres.

La Barre des Écrins présente une face sud majoritairement rocheuse, tandis que sa face nord est dominée par les glaciers, dont le glacier Blanc en est un exemple notable.

Quatre glaciers majestueux entourent ce sommet : le glacier de Bonne Pierre au nord-ouest, le glacier Blanc au nord-est, le glacier du Vallon de la Pilatte au sud-ouest et le glacier Noir au sud-est. La Barre des Écrins est délimitée par le dôme de neige des Écrins (4 009 m) à l’ouest via la brèche Lory (3 974 m), par la Barre Noire (3 751 m) au nord-est grâce à la brèche des Écrins (3 661 m) et par le Fifre (3 699 m) au sud, séparé par le col des Avalanches (3 499 m).

Le col de référence pour calculer la proéminence de la Barre des Écrins par rapport à la pointe Louis-Amédée près du Mont Blanc est le col du Lautaret, situé à 2 058 mètres d’altitude en France. Ainsi, la hauteur de culminance de la Barre des Écrins est de 2 043 mètres, soulignant son importance au sein du paysage montagneux français.

Les principales voies pour atteindre le sommet de la Barre des Ecrins

La Barre des Ecrins, en tant que sommet emblématique de cette région alpine, suscite l’intérêt de nombreux alpinistes et offre ainsi plusieurs itinéraires d’ascension.

L’accès traditionnel pour gravir la Barre des Écrins débute au Pré de Madame Carle, situé à 1 874 m d’altitude, au cœur de la Vallouise.

Credits : niicossemeriia

En juin 2012, Mathéo Jacquemoud a établi le record d’ascension pédestre (en courant) en 1 h 55 min, en partant du Pré de Madame Carle et en empruntant la voie normale du Dôme ainsi que le couloir Whymper. Il a ainsi battu l’ancien record détenu par Hubert Fievet, qui avait réalisé l’ascension en 2 h 3 min en 1998.

Quant au record de l’aller-retour en ski-alpinisme, il a été établi par Nicolas Bonnet en 2009, avec un temps de 2 h 51 min, depuis le Pré de Madame Carle. Ce défi sportif souligne la fascination que suscite la Barre des Écrins auprès des passionnés de montagne et d’outdoor.

Les exploits réalisés sur ce sommet illustrent l’engouement et le défi que représente la Barre des Écrins pour les alpinistes et les sportifs en quête d’aventures inoubliables. Les multiples voies d’ascension et les records établis sur ce sommet confirment son statut de destination prisée dans le monde de l’alpinisme et des sports de montagne.

Voie Normale

L’itinéraire traditionnel, ou voie normale, pour gravir la Barre des Écrins implique de suivre l’ensemble du glacier Blanc. Cet itinéraire est particulièrement populaire, car il sert également de voie d’accès au dôme de neige des Écrins, l’un des « 4 000 » les plus accessibles des Alpes.

Au printemps et en été, la voie normale du Dôme de Neige est très fréquentée. Il s’agit d’une magnifique course classique et facile sur la neige qui conduit les alpinistes à plus de 4 000 mètres d’altitude.

Quant à la voie normale de la Barre des Ecrins, il s’agit de l’arête ouest surplombant la rimaye du Glacier Blanc. C’est également une belle course classique relativement peu difficile.

La voie normale, principalement glaciaire, débute au refuge des Écrins (3 170 m) et suit la face nord jusqu’à proximité de la brèche Lory (3 974 mètres, où se séparent les voies normales du Dôme et de la Barre).

Ensuite, elle emprunte l’arête sommitale (mixte) jusqu’au sommet, offrant une expérience mémorable pour les alpinistes et les amateurs d’outdoor.

Cette voie combine des passages glaciaires et des sections rocheuses, offrant ainsi une ascension variée et captivante pour ceux qui s’aventurent sur les pentes de la Barre des Écrins.

Ascension du Dôme des Écrins par la voie originale Young ou Couloir Young (2 jours)

Inaugurée en juillet 1911 par George W. Young, cette voie débute à la Bérarde, un charmant hameau faisant partie de la commune de Saint-Christophe-en-Oisans.

Situé à l’extrémité de la vallée du Vénéon, à 1 700 m d’altitude, cet itinéraire permet d’atteindre d’abord le Refuge de Temple Écrins à 2 410 m, puis le Pic Coolidge à 2 958 m, et enfin, le Dôme des Écrins. La difficulté de cette voie varie entre F+ (alpinisme neige/glace/mixte, facile) et PD+ (alpinisme neige/glace/mixte, peu difficile).

Depuis le Refuge de Temple Écrins, dirigez-vous vers le col des Avalanches pour traverser le glacier du vallon de la Pilatte à l’ouest. L’objectif est de rejoindre le couloir Young et de le suivre en deux sections jusqu’à une brèche enneigée située sur l’arête ouest du Dôme des Écrins.

En progressant à travers une série de zones plates entrecoupées de rochers (vires), vous parviendrez finalement aux pentes sommitales du Dôme, offrant une expérience gratifiante aux alpinistes et aux amateurs de montagne.

  • Altitude de départ : 1 700 m
  • Altitude d’arrivée : 4 015 m
  • Dénivelé : + 2 315 m
  • Durée totale de l’ascension : 2h jusqu’au refuge, puis 4h30 jusqu’au sommet

Face Nord directe par la voie Giraud (2 jours)

Tout comme la voie normale, la voie Giraud, ouverte en 1944, commence au Pré de Madame Carle. Vous avez le choix de vous diriger vers le Refuge des Écrins ou celui du Glacier Blanc, situé à 2 542 m d’altitude.

La voie Giraud se différencie de la voie normale du Dôme des Écrins au niveau de la barre supérieure de séracs. Il est nécessaire de traverser rapidement sous cette barre afin d’atteindre la pente de glace ou de neige située juste en dessous du sommet.

  • Altitude de départ : 1 874 m
  • Altitude d’arrivée : 4 015 m
  • Dénivelé : + 2 141 m
  • Temps de marche total : 6h

Les autres voies d’ascension

Couloir Coolidge et Couloir Whymper : des défis attrayants en pente raide à réaliser dans des conditions favorables. Selon l’enneigement, cet itinéraire peut également être emprunté à skis.

Couloir de Barre Noire : une course variée, souvent enchaînée avec l’ascension de la Barre ou du Dôme.

La Traversée des Écrins par le versant sud de la Barre offre une manière élégante d’atteindre ce sommet.

La Petite Traversée des Écrins par l’arête Nord-Est (traversée arête Nord-Est → arête Ouest) constitue une magnifique traversée d’arête, légèrement plus difficile que la voie normale de l’arête Ouest.

Voies rocheuses en face Sud

Pilier Sud : une grande voie rocheuse sur l’imposante face Sud. Bien que le rocher ne soit pas toujours de bonne qualité et que les passages d’escalade agréable soient limités, elle demeure un incontournable du massif.

Arête Rouge : une option plus facile pour traverser la face Sud.

Directe de l’Arête Rouge : légèrement plus facile que le Pilier Sud, mais plus soutenue que l’Arête Rouge.

Voie Gamma : une voie difficile, rarement parcourue et exposée à d’importantes chutes de pierres.

Voie Diagonale : combinée à l’éperon de base, c’est l’itinéraire présentant le dénivelé le plus important dans le massif des Écrins.

Versant Nord-Ouest

Dans le versant Nord-Ouest du Dôme de Neige des Écrins, on trouve plusieurs itinéraires d’envergure qui offrent diverses expériences aux alpinistes en quête de nouveaux défis.

Conclusion

En conclusion, la Barre des Écrins est un sommet emblématique des Alpes françaises qui a marqué l’histoire de l’alpinisme et continue de fasciner les passionnés de montagne et d’outdoor.

Avec ses multiples voies d’ascension, ses paysages grandioses et son importance géographique, cette montagne majestueuse représente un défi stimulant pour les alpinistes confirmés et expérimentés. Gravir la Barre des Écrins est une expérience inoubliable qui offre des panoramas à couper le souffle et permet de s’imprégner de l’histoire des pionniers de l’alpinisme.

FWT23 Grand Finale à YETI Xtreme Verbier : Le Showdown Ultime Arrive

mars 20, 2023 by endorfeen

Une salle légendaire pour le FWT23 Xtreme Verbier

FWT23 Xtreme Verbier – Le point culminant très attendu de la saison FWT23 approche à grands pas, alors que des athlètes de classe mondiale peaufinent leurs stratégies pour la compétition de freeride la plus renommée au monde : le YETI Xtreme Verbier. Comme toujours, l’événement se déroule sur le légendaire Bec des Rosses, berceau du Freeride World Tour et son foyer durable.

Cette formidale face offre aux athlètes audacieux jusqu’à 600 mètres verticaux de terrain difficile, avec des pentes dépassant les 50 degrés au milieu d’un labyrinthe de caractéristiques techniques. C’est le défi ultime pour tout freerider et une façon spectaculaire de clore une saison palpitante.

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© Freeride World Tour / Jeremy Bernard
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© Freeride World Tour / Jeremy Bernard
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© Freeride World Tour / Jeremy Bernard
FWT23 XTREME Verbier
© Freeride World Tour / Jeremy Bernard

Neige fraîche et conditions parfaites pour la grande finale à FWT23 Xtreme Verbier

Le Bec des Rosses est maintenant recouvert d’une couche fraîche de neige, grâce aux récentes chutes de neige qui ont créé des conditions idéales pour un affrontement final épique.

La fenêtre météorologique pour l’événement s’étend du 25 mars au 2 avril, offrant un temps suffisant pour une compétition sûre et inoubliable dans des conditions optimales.

Athlètes bourdonnants et compétition féroce

Les athlètes sont pleins d’excitation suite à une compétition remarquable en Autriche. Les classements finaux et le très convoité titre mondial FWT seront déterminés par les trois meilleurs résultats de chaque coureur, leur permettant de jeter leurs deux plus faibles scores.

Katie Anderson (CAN) a déjà triomphé dans la catégorie des femmes de snowboard, alors que les autres disciplines restent serrées. Dans le snowboard masculin, Ludovic Guillot-Diat (FRA) conserve une légère avance sur Jonathan Penfield (USA), alors que Justine Dufour-Lapointe (CAN) vise à sécuriser le deuxième titre de champion du monde pour le Canada dans la catégorie des femmes de ski.

La catégorie des hommes de ski est particulièrement serrée, avec Valentin Rainer (AUT) juste devant un groupe déterminé d’athlètes, dont le champion du monde en titre Maxime Chabloz (SUI) et le candidat tardif Andrew Pollard (USA).

Jokers prêts à secouer les choses

Cinq participants wildcard, chacun avec leur propre histoire sur le Bec, rejoindront le roster déjà impressionnant et sans aucun doute défieront les concurrents réguliers.

Ancien champion du monde FWT et vainqueur de Xtreme Verbier 2021 Victor De Le Rue (FRA) est prêt à faire son retour très attendu après sa récupération d’une blessure. La rider locale de Verbier Sybille Blanjean (SUI) sera également de retour pour défendre son titre de Xtreme Verbier, tandis que Leo Slemett (FRA) de Chamonix revient pour prouver qu’il est toujours une force à prendre en compte. Reine Barkered (SWE), le plus ancien athlète FWT avec 15 ans sur la tournée, va tenter une dernière fois d’ajouter plus d’accolades à sa collection.

Enfin, Marion Haerty (FRA), l’une des plus grandes riders de l’histoire de FWT avec un incroyable quatre titres mondiaux, fera son retour après une blessure et visera un autre podium.

Attrapez toute l’action EN DIRECT !

Ne manquez pas un instant du YETI Xtreme Verbier, qui sera diffusé EN DIRECT sur le site Web de Freeride World Tour à l’adresse www.freerideworldtour.com. Avec des options de rediffusion conviviales, vous pouvez profiter de chaque moment époustouflant. En attendant, suivez les chaînes de médias sociaux de la FWT pour les mises à jour et les nouvelles des athlètes alors que le décompte de la saison continue.

Le Nanga Parbat : Mystères, Défis et Conquêtes de la Montagne Tueuse

mars 20, 2023 by endorfeen

Nanga Parbat ou la “montagne tueuse”

La montagne tueuse

Nanga Parbat, surnommé « la montagne tueuse », est un sommet aussi fascinant que redoutable. Au 11 juillet 2009, 322 alpinistes intrépides, dont 22 femmes, ont réussi à atteindre son sommet. Cependant, cette montagne impitoyable a également ôté la vie de 68 aventuriers, soit 22% des tentatives à cette date, portant le bilan tragique à 74 alpinistes en mars 2019.

L’appellation sinistre de « montagne tueuse » lui fut attribuée par l’expédition allemande qui, le 3 juillet 1953, réussit enfin à en gravir les flancs après de nombreuses tentatives infructueuses. Avant cette victoire, trente-et-une âmes s’étaient éteintes en essayant de dompter ce géant de l’Himalaya.

Entre la première tentative audacieuse d’Albert F. Mummery en 1895 et la première ascension réussie par Hermann Buhl en 1953, le Nanga Parbat a tragiquement coûté la vie à 30 aventuriers intrépides. Ce sommet détient un triste record témoignant de sa dangerosité et de la détermination des alpinistes à surmonter ses défis.

Le majestueux Nanga Parbat, culminant à 8 125 mètres d’altitude, se dresse fièrement comme le neuvième sommet le plus élevé du monde et appartient à la célèbre chaîne de l’Himalaya. Située entièrement sur le territoire pakistanais, cette montagne emblématique est également le sommet de plus de 8 000 mètres le plus occidental. Son nom, Nanga Parbat, signifie « montagne nue », mais elle est aussi connue sous le nom de Diamir, qui se traduit par « Roi des montagnes », témoignant de sa grandeur et de sa majesté.

De nombreuses catastrophes

Le légendaire alpiniste Mummery fut le premier à s’attaquer au redoutable Nanga Parbat, suivi par deux expéditions austro-allemandes en 1934 et 1937, qui payèrent toutes un lourd tribut face à cette montagne impitoyable. Avec ses trois versants immenses et complexes, exposés aux avalanches, le Nanga Parbat présente un véritable défi en termes d’itinéraire.

Contrairement à la plupart des autres sommets de plus de 8 000 mètres, il n’y a pas de voie évidente vers le sommet.

Albert Frederick Mummery

Jusqu’à la première ascension réussie en 1953, les alpinistes concentraient leurs efforts sur le versant nord et le glacier de Rakhiot. Dans ce numéro, nous vous invitons à revivre les moments tragiques et épiques de l’histoire de l’Himalayisme, ainsi qu’à découvrir les récits d’expéditions plus récentes et contemporaines qui ont marqué l’exploration du Nanga Parbat.

Parmi les alpinistes, le Nanga Parbat est considéré comme l’un des sommets de plus de 8 000 mètres les plus ardus à conquérir. Contrairement à l’Everest, même l’itinéraire le plus classique et « facile » pour atteindre son sommet, la voie Kinshofer, se révèle extrêmement difficile. Cette route présente des pentes abruptes, des couloirs d’avalanches et des zones exposées aux chutes de pierres, rendant la montée périlleuse et mettant les grimpeurs à l’épreuve de leurs limites.

Des caractéristiques bien particulières

Situé à l’extrémité occidentale de la chaîne de l’Himalaya, le Nanga Parbat se distingue comme l’une des masses montagneuses les plus imposantes et isolées sur Terre. La différence d’altitude entre le sommet et le fond de la vallée de l’Indus, située à seulement 25 km, est d’environ 7 000 mètres, témoignant de sa grandeur vertigineuse.

De plus, la paroi sud du Nanga Parbat, également connue sous le nom de versant du Rupal, se dresse majestueusement sur 4 500 mètres, ce qui en fait la plus haute paroi rocheuse du monde. Ces caractéristiques exceptionnelles ne manquent pas d’inspirer respect et fascination chez les aventuriers et amateurs de montagne.

D’un point de vue géologique, le Nanga Parbat est composé principalement de granites et de gneiss, des roches métamorphiques qui lui confèrent une structure solide et impressionnante. En fonction des conditions météorologiques, cette composition peut parfois lui valoir le surnom de « montagne bleue » en raison des teintes qu’elle dégage.

Sur le plan climatique, le Nanga Parbat se situe à la frontière entre deux zones thermiques, ce qui provoque des vents violents et impétueux. Ces conditions climatiques difficiles ajoutent un défi supplémentaire pour les alpinistes qui tentent de gravir ce sommet hors du commun.

L’histoire macabre du Nanga Parbat

Mummery et la première tentative

La toute première tentative d’ascension du Nanga Parbat fut menée en 1895 par le plus grand alpiniste anglais de l’époque, Albert F. Mummery. Cette expédition historique marqua la première tentative d’ascension d’un sommet de plus de 8 000 mètres. Mummery était un grimpeur expérimenté ayant déjà réalisé des ascensions audacieuses, comme celle du Grépon par la grande fissure (fissure Mummery) et celle du Cervin par l’arête du Zmutt.

Albert Frederick Mummery sur la fissure Mummery

Le 18 août 1895, la première tentative sérieuse de l’expédition sur le Nanga Parbat échoua à 6 200 mètres d’altitude. Malgré cet échec, Mummery refusa d’effectuer le long détour par les basses vallées pour revenir au Cachemire. Il entama alors l’ascension par le versant du Diamir, atteignant probablement une altitude d’environ 6 600 mètres.

Convaincu qu’une brèche au sommet du glacier du Diamir offrait un raccourci, Mummery se lança dans une nouvelle tentative avec deux porteurs. Hélas, ils disparurent sans laisser de trace et ne furent jamais revus. Cette première expédition tragique souligna la dangerosité du Nanga Parbat et l’impitoyable défi qu’il représente pour les alpinistes.

Les tentatives allemandes du début du 20e siècles

Les premiers échecs

Au XXe siècle, durant les années 1930, l’alpiniste allemand Willy Merkl tenta à son tour de conquérir le sommet du Nanga Parbat. En 1932, il participa à l’expédition germano-américaine de l’Himalaya (Deutsch-amerikanischen Himalaya-Expedition (DAHE)), qualifiée d’« expédition de reconnaissance », mais il ne parvint pas non plus à atteindre le sommet.

Willy Merkl

Lors de l’expédition suivante en 1934, Alfred Drexel succomba dès l’établissement du camp de base, emporté par un œdème pulmonaire. Par la suite, une tempête de neige sur la paroi sud-est, à environ 7 500 mètres d’altitude, eut raison du chef d’expédition Willy Merkl, de Willy Welzenbach et Uli Wieland ainsi que de six sherpas, qui périrent les uns après les autres.

Suite à cette expédition tragique, la presse de propagande nazie rebaptisa le Nanga Parbat « la montagne du destin allemand » (Schicksalsberg der Deutschen). Malgré ces échecs et pertes, Erwin Schneider et Peter Aschenbrenner réussirent à atteindre une antécime à 7 895 mètres d’altitude, marquant une avancée significative dans l’exploration de cette montagne redoutable.

Les catastrophes et échecs de 1937 et 1938

Jusqu’à la fin des années 1930, le Nanga Parbat a ajouté de nombreux membres de l’élite alpiniste allemande à son triste bilan. Lors de l’expédition de 1937, pas moins de seize personnes périrent emportées par une avalanche, dont sept alpinistes allemands et neuf sherpas. L’expédition suivante, dirigée par Paul Bauer en 1938, accorda une attention accrue aux conditions de sécurité, mais ne parvint pas à gravir la montagne jusqu’à l’altitude atteinte lors de l’expédition de 1934.

Au cours de cette expédition, les dépouilles de Willy Merkl et du sherpa Gay-Lay furent retrouvées. Gay-Lay, bien qu’ayant eu la possibilité de redescendre, avait préféré rester auprès de son sahib. La propagande nazie de l’époque le célébra comme un héros ayant bravé la mort avec courage.

L’expédition de 1939 et le début de la seconde guerre mondiale

Durant l’été 1939, une nouvelle expédition exploratoire fut entreprise sur la face nord-ouest du Nanga Parbat, la face du Diamir. Cependant, la Seconde Guerre mondiale éclata pendant le voyage de retour de l’équipe, composée de Peter Aufschnaiter, Heinrich Harrer, Lutz Chicken et Hans Lobenhoffer. Les participants furent internés dans les Indes anglaises en raison du conflit.

Le destin de Harrer et Aufschnaiter fut par la suite popularisé grâce au livre de Harrer, Sept ans d’aventure au Tibet, publié au début des années 1950. Ce récit, devenu mondialement connu, retrace leurs péripéties depuis leur détention jusqu’à leur évasion et leur voyage au Tibet. Le livre fut également adapté au cinéma en 1997, contribuant à la notoriété de cette histoire d’aventure et de persévérance.

Hermann Buhl et le succès d’après guerre

Après la Seconde Guerre mondiale, K. M. Herrligkoffer, demi-frère de Willy Merkl, entreprit la préparation d’une nouvelle expédition en direction du Nanga Parbat. Malgré les trente-et-une personnes ayant péri dans leurs tentatives précédentes, l’Autrichien Hermann Buhl parvint finalement au sommet le 3 juillet 1953, réalisant une performance d’escalade exceptionnelle.

Buhl entama son ascension vers le sommet depuis le camp de base situé à 6 900 mètres d’altitude et atteignit le sommet sans apport artificiel d’oxygène en un temps record de 41 heures, considéré alors comme impossible.

Hermann Buhl

Cette prouesse fut initialement accueillie avec réticence par les membres de l’expédition, notamment par son organisateur Karl-Maria Herrligkoffer, car Buhl n’avait pas respecté les consignes du chef d’expédition. Cependant, les décisions cruciales prises par Buhl, bien que contraires aux consignes, s’avérèrent judicieuses. Aujourd’hui, les exploits de Buhl sont reconnus et célébrés à leur juste valeur en tant qu’acte pionnier dans les ascensions extrêmes.

Une première par la face du Diamir

En 1962, les alpinistes bavarois Toni Kinshofer, Siegfried Löw et Anderl Mannhardt réussirent pour la première fois à gravir la face du Diamir, marquant également la deuxième ascension réussie du sommet depuis celle d’Hermann Buhl. Malheureusement, la descente coûta la vie à Siegfried Löw, tandis que Kinshofer et Mannhardt en revinrent avec de graves engelures.

Cette expédition était également organisée par K. M. Herrligkoffer.

L’expédition Messner, succès et drame

En 1970, Günther et Reinhold Messner réussirent pour la première fois l’ascension de la face la plus ardue du Nanga Parbat, la face sud ou versant du Rupal. Ils grimpèrent sans corde, mais les cordées de soutien qui les suivaient, moins rapides, ne purent les rejoindre. Cela les contraignit à descendre par le versant de Diamir, inexploré et sans traces ni équipements, toujours sans corde.

Selon les récits de Reinhold, Günther Messner fut emporté par une avalanche lors de la descente. Ce n’est qu’en 2005 que ses dires furent confirmés par la découverte des restes de Günther Messner. Le lendemain, le Tyrolien Felix Kuen et le Bavarois Peter Scholz réussirent également l’ascension par la face sud. Toutefois, contrairement à Reinhold Messner, ils descendirent par le versant du Rupal.

Cette troisième expédition réussie fut également dirigée par Herrligkoffer, qui organisa huit expéditions sur cette montagne entre 1953 et 1975.

En 1878, Messner signe une première au Nanga Parbat

En 1978, Reinhold Messner réalisa une nouvelle ascension du Nanga Parbat et devint, à cette occasion, le premier homme à avoir gravi un sommet de 8 000 mètres depuis la base jusqu’au sommet sans interruption.

Nanga Parbat Reinhold Messner Archive
Reinhold Messner Archive

Pour accomplir cet exploit, il emprunta le versant du Diamir, choisissant une voie inédite aussi bien pour la montée que pour la descente.

Au camp de base, il ne bénéficiait que du soutien d’un médecin et d’un officier de liaison.

Le Nanga Parbat des années 1980 au début des années 2000

En 1984, Maurice et Liliane Barrard parvinrent au sommet du Nanga Parbat en empruntant une variante sur le versant Diamir. Ils réalisèrent ainsi la première ascension française et Liliane devint la première femme à atteindre le sommet.

En 1990, Hans Kammerlander et Diego Wellig effectuèrent la première descente à ski du Nanga Parbat, en empruntant le versant Diamir.

En 2003, Jean-Christophe Lafaille ouvrit une nouvelle voie sur la montagne. Il gravit d’abord le premier bastion les 20 et 21 juin en compagnie de l’Italien Simone Moro. Toutefois, épuisé à la sortie de la voie, vers 7 000 mètres, Moro décida de redescendre. Jean-Christophe poursuivit alors vers le sommet par la voie normale en compagnie de son ami américain Ed Viesturs. Initialement, cette nouvelle ligne devait être baptisée Tom & Martina (en hommage à leurs enfants respectifs), mais en raison des tensions avec Moro, Jean-Christophe Lafaille ne nomma finalement la voie que Tom, estimant qu’il avait accompli l’ascension seul.

L’ascension fut réalisée intégralement sans oxygène. De retour en France, Lafaille déclara ne plus jamais vouloir grimper avec Moro.

Les ascensions et tentative les plus récentes du Nanga Parbat

En juillet 2008, l’alpiniste italien Karl Unterkircher trouve la mort sur la paroi de Rakhiot, à environ 6 400 mètres d’altitude.

Le 22 juin 2013, le massacre du Nanga Parbat a lieu, au cours duquel onze alpinistes sont tués par des talibans pakistanais déguisés en Gilgit Scouts au camp de base sur la face Diamir.

Une expédition composée de Simone Moro (Italie), Alex Txikon (Espagne) et Muhammad Ali Sadpara (Pakistan) atteint le sommet, le 26 février 2016, réalisant ainsi la première ascension hivernale du Nanga Parbat.

Le 26 janvier 2018, après avoir atteint le sommet en style alpin, l’alpiniste polonais Tomasz Mackiewicz et la Française Élisabeth Revol entament la redescente. Mackiewicz souffre d’ophtalmie et de gelures, ce qui complique leur progression. Les deux alpinistes finissent par se séparer, et Élisabeth Revol est secourue par une expédition de secours à 6 300 mètres d’altitude. Tomasz Mackiewicz, en revanche, ne peut être récupéré comme prévu par hélicoptère et reste bloqué à 7 200 mètres. Il est porté disparu. En mars de l’année suivante, le Britannique Tom Ballard et l’Italien Daniele Nardi perdent la vie sur cette montagne.

Les principales voies d’ascension du Nanga Parbat

Le versant du Rakhiot

Le versant du Rakhiot, également connu sous le nom de « voie Buhl », est la voie située au nord qui a été empruntée lors de la première ascension réussie du Nanga Parbat. C’est probablement la voie la plus longue et la moins pentue pour atteindre le sommet.

L’ascension débute par le glacier du Rakhiot (le camp de base en 1953 était situé à une altitude de 3 967 mètres), situé juste sous la paroi nord-est. Ensuite, les alpinistes escaladent le pic enneigé du Rakhiot (7 070 m), la Tête de Maure (Mohrenkopf), puis passent sur son versant est avant d’atteindre la Selle d’Argent (Silbersattel), à 7 400 mètres d’altitude.

De là, l’itinéraire continue sur une portion moins escarpée du Plateau d’Argent (Silberplateau) avant d’atteindre le sommet nord. Ensuite, les alpinistes doivent passer par l’escarpement de Bazhin (7 812 m) avant de gravir la pyramide finale menant au sommet du Nanga Parbat.

Le flanc du Diamir du Nanga Parbat

Le flanc du Diamir, qui est la face ouest du Nanga Parbat, a été emprunté pour la première fois lors de l’expédition de 1962 mentionnée précédemment (le camp de base se trouvait à environ 4 100 mètres d’altitude). L’équipe n’a pas utilisé directement la « voie Kinshofer » (la voie la plus fréquemment utilisée aujourd’hui), mais a plutôt choisi un itinéraire sur la gauche de la paroi. En 1978, Reinhold Messner a utilisé une voie plus directe en empruntant des tracés différents à l’aller et au retour. Vers la fin de l’ascension, la voie du Diamir croise les autres voies sur l’escarpement de Bazhin.

La paroi du Diamir est caractérisée par un réseau complexe de couloirs glaciaires, d’énormes séracs et de dangereux couloirs d’avalanche. Les « éperons Mummery » (Mummery-Rippen) se trouvent à mi-chemin sur la paroi et offrent en partie une protection contre les avalanches. Cependant, au pied des éperons se trouve une pente extrêmement raide et difficile à franchir.

Le versant du Rupal

Le versant du Rupal, orienté au sud, présente une hauteur impressionnante de 4 500 mètres et est délimité à droite par la fracture spectaculaire sud-est. La voie, empruntée pour la première fois avec succès en 1970, suit la zone la plus abrupte de la ligne de crête et traverse des sections très difficiles à la fin, telles que le couloir Merkl (Merkl-Rinne) à 7 350 mètres et le glacier Welzenbach (Welzenbach-Eisfeld).

Une voie alternative a été empruntée en 1976 par l’expédition réduite dirigée par Hanns Schell, qui comprenait quatre alpinistes et un médecin. Cette voie passait par la paroi gauche, les menant à l’arête sud-ouest, puis finalement au sommet après avoir traversé le couloir Mazeno. Cette « voie Schell » est considérée comme relativement « facile ».

Nanga Parbat
Nanga Parbat

Du 1er au 8 septembre 2005 (sommet le 6 septembre), Vince Anderson et Steve House (États-Unis) ont réussi l’ascension d’une nouvelle voie en style alpin du pilier central du versant Rupal. Cette réalisation leur a valu l’obtention du prestigieux Piolet d’or (Europe) cette année-là.

Les piliers sud-est, situés à droite de la Direttissima, ont été vaincus pour la première fois en 1982.

Le glacier du Diama

Le glacier du Diama, situé sur la voie nord-ouest à gauche du versant du Diamir, n’avait pas été escaladé jusqu’en 2018. Cette voie a été tentée pour la première fois en 1990 et également par Messner en 2000, mais sans succès. Finalement, le sommet a été atteint le 26 janvier 2018, en hiver et en style alpin, par Tomasz Mackiewicz et Élisabeth Revol.

Malheureusement, l’alpiniste polonais Tomasz Mackiewicz a péri lors de la tentative de descente, tandis que l’alpiniste française Élisabeth Revol a été secourue par Denis Urubko et Adam Bielecki. Revol a souffert de multiples gelures à la suite de cette expédition.

Mongolfière en Turquie et les meilleurs endroits pour les admirer en Cappadoce

mars 19, 2023 by endorfeen

Un tour de Montgolfière en Turquie ? Explorez l’attraction sensationnelle qui séduit les visiteurs en Cappadoce, et il ne s’agit pas uniquement des panoramas époustouflants ! En 2018, les montgolfières ont conquis le cœur de plus de 500 000 aventuriers. Effectivement, un demi-million de personnes ont survolé la Cappadoce en ballon !

Cette expérience extraordinaire offre des vues à couper le souffle sur le ciel de Cappadoce, parsemé de montgolfières multicolores, en particulier lors du lever du soleil. Ce spectacle unique et fascinant ne manquera pas de marquer les esprits.

Mongolfières en Turquie
Photo by Mehmet Turgut Kirkgoz

L’expérience vous coûtera entre 149 € et 300+ €. Les écarts de prix s’expliquent souvent par les différentes prestations offertes et surtout par le nombre de passagers à bord de la montgolfière. Un plus grand nombre de participants rend le prix plus abordable, mais cela peut également signifier qu’il n’y aura pas de place en bord de nacelle pour tous. Il est donc conseillé d’étudier les différentes options afin de dénicher celle qui correspondra le mieux au budget et aux préférences de chacun.

Toutefois, il convient de souligner que le spectacle observé depuis le sol peut être tout aussi impressionnant, à condition de se trouver au bon endroit.

Comment se rendre en Cappadoce?

Une région isolée

Il est vrai que la Cappadoce est une région relativement isolée, ce qui peut rendre les transports en commun limités et fatigants. Les trajets en bus peuvent être éprouvants, tandis que les billets d’avion peuvent être coûteux. Toutefois, il est important de souligner que la Cappadoce vaut amplement le déplacement et que plusieurs options de transport s’offrent à vous.

Vous pouvez envisager de louer une voiture ou de participer à une visite guidée pour faciliter vos déplacements. Ces options vous permettront de découvrir les merveilles de la région à votre propre rythme et de profiter pleinement de votre séjour.

Le bus

Si vous choisissez de vous rendre en Cappadoce en bus, sachez que la plupart des compagnies de bus offrent des correspondances vers Nevsehir ou Göreme. Le trajet depuis Istanbul ou Izmir dure environ 12 heures, tandis que celui depuis Ankara dure environ 5 heures.

Bien que le voyage en bus puisse être long et fatigant, il peut être une option économique pour les voyageurs au budget serré. Assurez-vous de réserver à l’avance pour éviter les surprises et préparez-vous à profiter de la beauté de la région dès votre arrivée.

L’avion

Le moyen le plus rapide, bien que le plus coûteux, pour se rendre en Cappadoce est l’avion. Vous pouvez réserver des vols vers deux aéroports principaux : l’aéroport de Kaysei Erkilet (ASR), situé à environ une heure de route du centre de la région (il est facile d’organiser une navette entre l’aéroport de Kayseri et la Cappadoce), et l’aéroport de Nevsehir Kapadokya (NAV), situé dans la ville de Gülsehir dans la province de Nevsehir.

Turkish Airlines propose des vols directs entre Istanbul et Nevsehir deux fois par jour.

Au départ d’Istanbul

Si vous êtes à Istanbul et que vous souhaitez découvrir la Cappadoce, vous pouvez envisager un forfait tout compris comprenant le transport en bus ou en avion, une nuit sur place et une balade en montgolfière.

Cette option peut s’avérer plus économique que de réserver chaque élément séparément. En plus de faciliter l’organisation de votre voyage, un forfait tout compris peut vous offrir des avantages supplémentaires, comme la possibilité de bénéficier d’une visite guidée ou de séjourner dans un hébergement de qualité. Renseignez-vous auprès des différentes agences de voyage pour trouver la formule qui convient le mieux à vos besoins et à votre budget.

Des recommandations pour ceux qui souhaitent découvrir la Cappadoce en montgolfière

Même si vous n’avez pas encore eu l’occasion de faire un vol en montgolfière en Cappadoce, cela ne signifie pas que vous ne souhaitez pas tenter l’aventure. Si vous êtes tenté par l’expérience, voici quelques informations qui devraient vous aider à choisir le meilleur vol en ballon possible :

Le meilleur jour

Il est important de noter que les montgolfières ne décollent pas tous les jours en Cappadoce. Pour des raisons de sécurité évidentes, si les conditions météorologiques sont trop venteuses, les vols peuvent être annulés.

Si vous souhaitez absolument faire un vol en montgolfière, nous vous recommandons de prévoir plusieurs jours pour vous offrir une meilleure chance de pouvoir réaliser cette expérience.

Les départs

Il existe deux départs possibles pour les vols en montgolfière en Cappadoce : un départ avant le lever du soleil pour être déjà en haut quand le soleil se lève, et un départ pendant le lever du soleil. Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, nous vous recommandons plutôt la deuxième option. Les paysages sont plus impressionnants au lever du soleil lorsque les vallées sont éclairées par la belle lumière du matin. Si vous choisissez un vol avant le lever du soleil, vous volerez dans la nuit pendant la moitié du temps.

Choisir le deuxième vol vous permet d’observer le décollage des premières montgolfières et de rejoindre le ciel au milieu de tous les ballons, ce qui rend l’expérience encore plus spectaculaire et mémorable.

Les Vallées

Il est important de noter que tous les vols en montgolfière en Cappadoce ne se valent pas.

D’après notre observation et les retours de plusieurs personnes ayant réalisé un vol, certaines montgolfières se contentent de monter très haut puis de redescendre. D’autres volent à l’intérieur des vallées en s’approchant très près des cheminées de fées, comme la « vallée de l’amour » ou la « vallée rose ».

Photo by Timur Garifov

Cela peut dépendre de l’expérience des pilotes, mais nous vous recommandons de demander à l’agence de voyage si vous allez pouvoir voler à l’intérieur des vallées avant de réserver votre vol. Cette option vous offrira une expérience encore plus immersive et mémorable, avec des vues à couper le souffle sur les paysages uniques de la Cappadoce.

Les vêtements

Il est important de prendre en compte la saison lors de votre visite en Cappadoce, mais même pendant les mois d’été, il est recommandé de prendre des vêtements chauds pour votre vol en montgolfière.

Nous vous conseillons de prendre un bonnet, des gants légers et une veste chaude pour vous protéger du froid, surtout à 1000 mètres dans les airs. Les températures peuvent être assez fraîches, même pendant les mois les plus chauds, alors n’hésitez pas à prévoir des vêtements chauds pour rendre votre expérience plus confortable.

Quel est le tarif des vols en montgolfière en Turquie ?

Les voyageurs qui ont opté pour une balade en montgolfière au-dessus de la Cappadoce ont généralement été ravis de leur expérience et ont apprécié la vue spectaculaire qu’ils ont pu admirer. Bien que les vols en montgolfière en Cappadoce puissent être coûteux, il existe des offres variées pour répondre aux différents besoins et budgets des voyageurs, allant d’un vol de base à des offres tout compris incluant le transport, l’hébergement et des visites guidées.

Quel que soit votre choix, nous sommes convaincus que votre vol en montgolfière sera l’un des moments forts de votre voyage en Cappadoce.

Les tarifs pour monter à bord d’une montgolfière en Cappadoce se situent généralement entre 125 € et 260 € par personne, selon la durée du vol, le moment de la journée et la saison. Les vols durent habituellement entre 1 et 3 heures. Il est à noter que les tarifs peuvent être plus avantageux pour les groupes.

Mongolfière en Turquie, les circuits organisés

Il existe de nombreuses offres de visites de la Cappadoce comprenant un vol en montgolfière et une nuit sur place.

Ces visites peuvent inclure diverses activités telles que la découverte de la cuisine turque traditionnelle préparée par des locaux, des promenades au milieu des vignes et des pistachiers ou de la randonnée. Ces visites sont une excellente option pour découvrir la Cappadoce dans toute sa splendeur et pour profiter pleinement de cette expérience unique en montgolfière.

Si vous êtes pressé par le temps mais que vous souhaitez explorer des endroits plus reculés, il peut être intéressant d’envisager une visite guidée. Vous pouvez généralement participer à un circuit organisé par votre hôtel pour un prix raisonnable ou en réserver un auprès des nombreuses agences de voyage en ligne.

Les circuits organisés suivent généralement un itinéraire standard, mais nous vous recommandons de vérifier ce qui est inclus dans le prix avant d’accepter quoi que ce soit. Les visites guidées peuvent être une excellente option pour découvrir les sites les plus importants de la Cappadoce et profiter pleinement de votre temps sur place.

Certaines visites guidées peuvent inclure des vols au départ d’Istanbul, ce qui peut vous faire gagner beaucoup de temps et vous permettre de profiter pleinement de votre séjour en Cappadoce. Les circuits peuvent également inclure des visites au lever ou au coucher du soleil, avec un transfert depuis Kayseri et des extras tels qu’une coupe de champagne ou un petit-déjeuner à bord de la montgolfière. Ces visites offrent une excellente occasion de découvrir les sites les plus emblématiques de la région tout en profitant de l’expérience unique d’un vol en montgolfière.

Les sites privilégiés pour admirer les montgolfières en Cappadoce, loin de l’agitation

Le nombre important de montgolfières qui s’élèvent dans le ciel de Cappadoce presque tous les matins a créé un véritable phénomène touristique : de plus en plus de visiteurs viennent désormais en Cappadoce pour admirer ce spectacle incroyable au lever du soleil.

Et on peut facilement comprendre pourquoi, car voir 100 à 200 ballons colorés flotter dans les airs au-dessus des paysages magnifiques de cette région de Turquie est une expérience unique et vraiment impressionnante.

Il est vrai que l’attrait des montgolfières attire un grand nombre de visiteurs, en particulier au lever du soleil, ce qui peut entraîner une affluence importante dans les rues de Göreme dès 4h30 du matin. Il est donc important de prévoir votre visite en conséquence et d’essayer de trouver des endroits moins fréquentés si vous préférez profiter du spectacle en toute tranquillité.

Photo by Kaan Kosemen

Si vous préférez profiter du spectacle en toute tranquillité, cherchez des endroits plus calmes et isolés offrant une vue magnifique sur les montgolfières. Certains endroits accessibles facilement à pied ou en voiture depuis Göreme sont souvent bondés au lever du soleil en raison de l’affluence de visiteurs venus observer les montgolfières. Toutefois, il existe plusieurs autres spots moins fréquentés et tout aussi pittoresques, que vous pourriez découvrir lors de votre voyage en Cappadoce.

Il existe un site web officiel qui vous permet de vérifier si les montgolfières ont l’autorisation de décoller ou non, évitant ainsi de vous lever à 4h du matin pour rien. Toutefois, l’autorisation est souvent donnée au dernier moment, ce qui peut poser problème si vous prévoyez de vous rendre à un spot en marchant. Il est donc préférable de vous renseigner au préalable sur les conditions météorologiques et de garder un œil sur le site web pour savoir si les montgolfières sont autorisées à voler ou non.

La vallée de l’amour (love valley)

Situé au cœur de la vallée de l’Amour, cet endroit offre une expérience inoubliable, loin des points de vue bondés accessibles en voiture. Le lever du soleil y est particulièrement spectaculaire.

Pour y accéder, comptez une distance d’environ 3 à 4 kilomètres depuis le centre de Göreme, soit une marche de 30 à 45 minutes. Afin d’arriver à temps pour assister au lever du soleil, il est recommandé de partir au moins 45 minutes avant l’événement.

L’emplacement se trouve à l’intérieur de la vallée de l’Amour, au pied des cheminées de fées, offrant un cadre idéal pour réaliser de magnifiques photographies. Il est possible de profiter de ce lieu en toute tranquillité, sans la présence d’autres personnes.

Le spectacle des montgolfières est à couper le souffle, avec des décollages s’échelonnant sur plus d’une heure aux alentours. Certaines d’entre elles volent même très bas dans la vallée, ajoutant ainsi au charme de l’expérience.

Un site à proximité de Göreme

Pour ceux qui préfèrent ne pas s’éloigner trop de Göreme, ce site est un excellent choix.

Il est situé en retrait du point de vue populaire orné du drapeau turc, fréquenté par de nombreux visiteurs matin et soir. Ce lieu offre une vue splendide sur les cheminées de fées de Görkündere. Lors d’une visite matinale, il est possible de profiter d’un moment de tranquillité en compagnie d’un proche. Cependant, il faut garder à l’esprit que les montgolfières peuvent ne pas décoller certains jours en raison des conditions météorologiques.

La vallée des épées (sword valley)

Ce site remarquable mérite une visite au lever du jour.

Il est situé au-dessus de la vallée des Épées et offre une vue panoramique imprenable sur les environs. Toutefois, il faut prendre en compte la distance de plus de 4 kilomètres depuis Göreme, nécessitant environ 45 minutes de marche. Il est également conseillé de se munir d’une lampe de poche pour assurer sa visibilité lors de la marche matinale, étant donné que les pistes sont parfois empruntées par des véhicules transportant des montgolfières.

La perspective offerte par ce site contraste avec celle du spot situé dans la vallée de l’Amour. Ici, les visiteurs peuvent admirer le décollage des montgolfières depuis une position surélevée. De plus, la vue sur les villages de Göreme et d’Uçhisar en arrière-plan ajoute à la beauté du paysage.

Sommet de l’Akdag et Vallée rose

Les deux sites mentionnés sont regroupés en raison de leur proximité. Cependant, étant donné leur éloignement de Göreme, il est conseillé de se rendre au parking de la vallée Rose en voiture pour une visite matinale ou de camper la veille au sommet de l’Akdag, qui offre un emplacement de bivouac exceptionnel.

Quelle est la procédure pour réserver un vol en montgolfière ?

Une fois les différentes options de vols en montgolfière en Cappadoce comparées, l’étape suivante consiste à réserver le billet pour vivre cette expérience inoubliable.

En Cappadoce, une multitude de prestataires proposent des vols en montgolfière. Les tarifs varient en fonction des saisons, des prestations incluses et des éventuelles réductions. Il est recommandé d’utiliser des outils de comparaison, tels que TourScanner, pour examiner les offres des différentes agences de voyage et faire le meilleur choix.

La sécurité des vols en montgolfière est-elle assurée ?

L’idée d’effectuer un tour en montgolfière peut susciter des frissons chez certaines personnes, une réaction tout à fait compréhensible face à une expérience inhabituelle.

Rassurez-vous, avant le vol, une explication des règles de base et des consignes de sécurité est systématiquement fournie. Le décollage se fait en douceur, au point qu’il passe souvent inaperçu. Rapidement, les passagers sont tentés de sortir leur appareil photo pour immortaliser l’expérience.

Monter dans une montgolfière par vents forts est déconseillé. Cependant, en pareilles circonstances, l’agence ou le pilote responsables du vol informeront les passagers en cas de risque et prendront les décisions appropriées pour garantir la sécurité de tous.

Bénévolat qualifié – Protégez ce que vous aimez

mars 16, 2023 by Leo Kleine

The trigger

My humble observations

Protect what you love! As I write this, I am sitting in front of my screen, it’s 11 pm, and I just finished organizing a bunch of files. What an unlikely start for a story on this website. But this one is not (only) about mountain adventures. This one is about why exactly you should and how you can join the fight for a healthy planet.

As mountain sports enthusiasts, we have seen the effects of climate change a bit more dramatically than most others. Last year, we first witnessed a very warm winter with few good skiing conditions. Friends who had set their eyes on some north faces had trouble finding good conditions and had to adapt to absurd timing. The plans of many climbers and mountaineers were crushed by falling rocks during the exceptionally dry and hot summer.

Of course, we have to admit that those problems are not very severe compared to people facing the floods in Pakistan, the melting permafrost in rural areas of Alaska or the global south battling heat waves and rising sea levels threatening the survival of millions of people.

Protect what you love

But nonetheless, the mountains are where we live out our passions and where we spend our best days. Science tells us that humans need an emotional connection to care about something. Knowing about a distant disaster is not enough for most of us to really take action. But we climbers, skiers, hikers, paragliders, and alpinists have this strong connection to the mountains, their rock, wildlife and glaciers. We should protect what we love!

In 2007 the pro-snowboarder Jeremy Jones founded Protect Our Winters (POW) with the goal of harnessing the power of the outdoor community to fight climate change. Recently POW Athlete Tommy Caldwell was featured in a New York Times article displaying POW as one of the most effective groups advocating for climate policies. I guess we’re gonna take that as proof of concept for now.

To find and support your local POW Chapter: protectourwinters.org

Skilled volunteering

A different idea of volunteering

In 2017 the Swiss chapter of POW was founded, and ever since, I have volunteered for POW Switzerland. Opposed to the first image that comes to mind when you hear about « volunteering », I never ever handed out flyers at the shopping mall. Instead, I got to use and develop my professional skills.

I hold a master’s degree in architecture and worked in some bigger Swiss offices as a competition architect for some years. Besides developing concepts and ideas, we needed to explain those graphically. Project management, pressure resistance and an eye for good design are absolutely necessary.


Carrying a sustainable meal up to a Swiss mountain hut – © Remo Thommen / Patagonia

Putting my skills into action

Those skills came in very handy for a small but fast-growing NGO. And so, in the past years, I worked on all types of graphic designs, from flyers to be distributed at ski resorts to posters and slide decks for presentations or our annual report. I held presentations at mountain huts and got called on stage in front of 300 people to speak about POW and climate change, ski toured with a pack full of vegetables and learned more about event management than I ever wanted. It is fantastic to use my skills to protect what I love.

Of course, not all of this was right in the middle of my comfort zone, but that is also a good thing: I was able to discover new talents in me that I was not aware of and learn tons of new tricks as a graphic designer and in communications. Beyond this, I learned about climate change and how to slow it down from professors and scientists. Most importantly, I made a lot of new friends with whom I ski and climb a lot.

Find your opportunity

As you can see from my story, skilled volunteering can be great for both sides: the NGO in need of specific help and the volunteer alike. This is why outdoor company Patagonia made skilled volunteering a fundamental pillar of their platform Patagonia Action Works.

Patagonia Action Works is a website intending to share the reach of Patagonia in the outdoor world with the Non-Profits they support. NGOs can share petitions and events but also look for the help of volunteers with specific tasks or projects. Beyond working with POW, I also had plenty of good experiences with connections via Patagonia Action Works: with the great people of Mountain Wilderness France, the Cascades Wolverine Project and the Soil Heroes Foundation.

Your turn to take action!

  1. Go to eu.patagonia.com/actionworks. Log in to your location and the causes you care most about.
  2.  You will now notice the section for skilled volunteering by the yellow bars and the volunteering icon.
  3.  Scroll through all the important projects in need of help and find one that suits you. No luck this time? Make sure to check back later!
  4.  Click on a ticket that interests you to get more information and apply.
A well-deserved turn – © Remo Thommen / Patagonia
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